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La Zarra - Single : Evidemment | Album : Traitrise


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Pas le cœur à la fête est justement l'un des titres que j'aime le moins de l'album. J'aime tout dans l'ensemble mais il fait parti des titres qui la représente le moins elle et son univers et je le verrai bien interprété par quelqu'un d'autre. D'ailleurs dans ce titre, sa voix y est moins "La Zarra" que le reste de l'opus. Bref, je trouve ce morceau un peu "quelconque", comparé à ne serait-ce que le 2eme single qui lui était bien emprunt de son univers.

J'ai bien peur qu'en sortant un tel titre elle se fonde dans la masse plutôt qu'autre chose. Bon heureusement elle a l'univers visuel qui la différencie bien. 

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Même si j'aime le titre, Pas le coeur à la fête n'est en effet pas celui qui fait valoir son originalité ; il reste efficace pour la radio, comme Tu t'en iras.

 

L'album est d'une solidité absolue. Le meilleur, c'est l'étendue de l'utilisation de la voix, et la variété dans l'interprétation : façon chanson française populaire à la Piaf (Fille de joie, Traîtrise, Je coule), jazz vocal à la Melody Gardot (Simple Ami), RnB-urbain (TFTF), pop - avec moins de caractère (Pas le coeur à la fête, Ne m'en veux pas), B.-O. d'un drame (Comme je l'aime)... Les productions habillent très bien les mélodies, modernisant ce qui doit l'être, et introduisant de petites subtilités de registres en jouant sur des décalages qui évitent trop de sérieux (mention aux productions de Fille de joie, ses violons dramatiques qui soulignent le jeu de mots hasardeux du refrain, et de Traîtrise, avec son côté musique de cirque, lancinant et burlesque, à rebours du sujet de fond). On sent que les choses ont été prises dans l'ordre, en travaillant les lignes mélodiques et l'interprétation vocale avant toute chose.

 

Je croise les doigts pour un succès suffisant pour lui permettre ne serait-ce qu'une tournée de petites salles, qu'on puisse l'applaudir - et évidemment de quoi lui permettre d'espérer pour la suite.

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Je suis persuadé que C. Lellouche avait ce type de rendu en tête lors de la conception de son album.

Evidemment il n'en est rien... La Zarra l'explose à tous les niveaux : la voix, la justesse de l'interprétation et l'émotion. 

Après plusieurs écoutes je pense avoir une petite préférence pour TFTF, Je coule, Traitrise et Vie d'artiste (que j'apprécie de plus en plus).

C'est un album cohérent et solide, elle mérite une meilleure promo et j'espère que l'album va trouver son public et se vendre sur la durée.

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J’ai écouté l’album attentivement, car je pense qu’elle a vraiment ce qui faut pour lancer une carrière, avec une identité artistique déjà parfaitement plantée

 

On parle d’Indilla, moi j’aurais pensé à Carmen Maria Vega, qui faisait d’ailleurs du jazz manouche sur le premier album, avant de s’essayer à des registres plus pop

 

Le format pop d’ailleurs ici est appréciable, mais rend le tout un peu artificiel, à des moments où j’aimerais qu’elle se lâche plus, ou que ça soit moins formaté radios. Maintenant je pense qu’elle a l’ambition de vouloir être une chanteuse mainstream, donc au fond c’est pas gênant.

 

J’aime bien cette idée de puiser dans les racines de ce qu’est la chanson française. Ça m’évoque Frehel, Mistinguett, Damia, toutes ces chanteuses des années 20/30 oubliées, on y retrouverait presque le même vocabulaire. 

Côté visuels, c’est un sans-faute. 

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Le 11/12/2021 à 12:02, Invictus a dit :

 

On ne le saura que lundi vu qu'elle n'était pas dans le top 10 et que le top du SNEP tombe au complet le lundi. Mais je m'attends pas à quelque chose de fou malheureusement. 

 

J'ai vu sinon qu'elle avait un article dans Le Parisien en date du 8 Décembre, si quelqu'un avait la possibilité de le poster ce serait très gentil de sa part vu qu'il est réservé aux abonnés ?

 

https://www.google.com/amp/s/www.leparisien.fr/amp/culture-loisirs/musique/je-suis-une-femme-forte-qui-est-la-zarra-chanteuse-du-tube-tu-ten-iras-08-12-2021-477LLILNVFHTJC5OH22GGPU2CU.php


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Révélation

«Je suis une femme forte» : qui est La Zarra, chanteuse du tube «Tu t’en iras» ?

Cette chanteuse de Montréal, qui sort son premier album, fait une entrée remarquée dans la variété francophone. Rencontre avec une femme qui cultive le glamour, le mystère et le féminisme.

Par Eric Bureau 

Le 8 décembre 2021 à 11h16

« Tu t’en iras/Tu t’en iras comme les autres hommes avant toi ». On l’entend beaucoup, partout, depuis six mois. La Zarra ne laisse pas indifférent avec sa voix toute en puissance et ses roulements de r qui invoquent Piaf et Mireille Mathieu. On pense aussi à Indila et Stromae dans son art de moderniser une chanson française de tradition avec un habillage électro, des mélodies pop et des influences orientales. Et Lady Gaga pour le charisme et le glamour. Mais on ne sait pas grand-chose de cette artiste venue de Montréal, qui ne manque pas de chansons fortes (« Vie d’artiste », « Fille de joie », « LVQM »… ) sur son imposant premier album, « Traîtrise », sorti vendredi dernier.

Comme aux NRJ Music Awards, où elle remettait un prix, La Zarra nous reçoit en robe de soirée, coiffée d’un immense chapeau, robe et gants noirs, recouverts de bagues. Son style glamour, comme sa voix, est d’une autre époque. « Gamine, je chantais en écoutant Piaf et les cassettes de musique arabe de ma mère, nous confie-t-elle. Ma façon de rouler les r, c’est Piaf, mais j’ai aussi appris l’interprétation avec Aznavour et Brel, le souffle et les notes tenues avec Barbra Streisand, la puissance et la précision avec Shirley Bassey. J’ai trouvé la mélodie de « Fille de Joie » grâce à Barbara. J’ai passé des nuits blanches à tout chercher sur eux. »

 

On se demande quel âge elle peut bien avoir. « Je ne répondrai pas à cette question, ferme-t-elle en rougissant un peu. Je ne vois pas ce que ça peut apporter ». Là encore, on pense au mystère entretenu par Indila et Mylène Farmer, dont elle a bien étudié le parcours. La Québécoise nous donne quand même quelques indices : une famille de sept enfants, dont six filles, des parents émigrés du Maghreb avant leur naissance. « Ils sont tous les deux comptables, mais on consommait beaucoup de musique à la maison, on regardait plein de shows. Et pas que des vieilles dames (elle rit). J’ai grandi aussi avec les Spice Girls, Mariah Carey, Mary J. Blige, 2Pac et aujourd’hui, j’adore des artistes français comme PNL, SCH, Hatik… »

En 2016, La Zarra s’appelle encore Fatima-Zahra Hafdi. Elle croise le producteur canadien Benny Adam (Zaho, Niro…). « Dans une soirée, où on avait un peu bu, il jouait « Pour que tu m’aimes encore » de Céline Dion et je me suis mise à l’accompagner, très naturellement. Il m’a dit : Viens à mon studio demain. Tu as une voix, tu ne peux pas la garder pour toi ». Ensemble, ils vont créer « Printemps Blanc », qui devient un succès au Canada. Sous le nom d’artiste IV (qui se prononce en anglais aillevi). « Comme Poison Ivy, précise-t-elle. Une empoisonneuse ! Quelle horreur ! »

Repérée par l’ancien manager de Johnny Hallyday

Pendant deux ans, elle retourne à son métier de coiffeuse. « Je n’avais aucun réseau, dit-elle. J’étais dans une phase de remise en question : « je n’ai rien à offrir à la société, je sers un peu à rien ». J’aimais la coiffure, mais je tournais en rond. Alors je me suis levée, je suis retournée voir Benny Adam et on s’est mis au travail sérieusement. Je n’avais pas beaucoup de sous mais on a enregistré quatre chansons, avec lesquelles je suis allée démarcher les maisons de disques… à Paris. »

Pourquoi ? « Mon rêve, c’était de chanter ici, répond-elle. J’ai trouvé les mélodies de « Traîtrise » et « Maître » ici. » L’ancien manager de Johnny Hallyday, Sébastien Farran, la repère, le label Polydor la signe. « C’est allé très vite, plusieurs maisons de disques étaient intéressées, dit-elle sans étonnement ni prétention. Avec le recul, je ne regrette pas les années d’attente. Je n’avais pas la maturité. Maintenant, je garde un œil sur tout. » À commencer par son nom d’artiste. « J’ai choisi La Zarra, un nom direct à partir de mon prénom composé. Mon équipe n’était pas friande mais je l’ai imposé :ce sera ça et pas autre chose. »

« Je comprends la musique par instinct »

C’est aussi le message de ses chansons, des histoires d’amour blessé et de trahisons dont elle renaît et s’émancipe. Façon Zorro. « Je suis très à l’aise de dire que je suis une femme forte, que je ne me laisserai jamais faire. Mais je n’ai rien contre les hommes. Je les trouve très divertissants », confie-t-elle dans un sourire. Outre Benny Adam, ils sont nombreux à participer à son disque. « Mais j’ai écrit quasiment tous les textes, car je suis incapable de chanter les chansons des autres. Je n’ai pas de formation vocale, je comprends la musique par instinct. Il faut que ça vienne des tripes. Et parfois, j’arrive à me donner des frissons. J’ai hâte de faire de la scène. »

Aussi étonnant que cela puisse paraître, elle n’a jamais donné de concert. « Mais je m’y prépare, dit-elle. Je sens, je sais dans mon corps, qu’on va avoir un lien incroyable avec le public. J’ai envie d’aller partout, au Canada, bien sûr, aux États-Unis… On a même des demandes dans les pays de l’Est. » Rien de surprenant que ces contrées friandes de grandes voix s’intéressent déjà à elle.

 

LA NOTE DE LA RÉDACTION : 4/5

« Traîtrise », La Zarra Polydor/Universal.

 

 

 

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Je suis tombé sur sa chanson et j’ai buggé sur le refrain.

 

Tu t'en iras
De mes bras
Tu t'en iras
Comme tous les autres hommes avant toi
Je n'attendrai pas
Que tu le sois
Mais tu grandiras
Comme tous les autres hommes avant toi

 

« Que tu le sois » ? Que tu sois quoi au juste ? ? C’est pas le seul passage qui veut rien dire, à un moment elle regrette de ne pas trouver les mots « les fois qu’[elle] en dit trop » ??

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il y a une heure, Spencer a dit :

Je suis tombé sur sa chanson et j’ai buggé sur le refrain.

 

Tu t'en iras
De mes bras
Tu t'en iras
Comme tous les autres hommes avant toi
Je n'attendrai pas
Que tu le sois
Mais tu grandiras
Comme tous les autres hommes avant toi

 

« Que tu le sois » ? Que tu sois quoi au juste ? ? C’est pas le seul passage qui veut rien dire, à un moment elle regrette de ne pas trouver les mots « les fois qu’[elle] en dit trop » ??

Je m’étais fait la même réflexion concernant le que tu le sois 

je pense qu’il sous-entend « être grand » puisque juste après il y a le « mais tu grandiras »

Du coup, elle n’attendra pas qu’il grandisse (mûrisse etc) ... c’est la seule explication que j’ai trouvé haha 

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Il y a 8 heures, Spencer a dit :

Je suis tombé sur sa chanson et j’ai buggé sur le refrain.

 

Tu t'en iras
De mes bras
Tu t'en iras
Comme tous les autres hommes avant toi
Je n'attendrai pas
Que tu le sois
Mais tu grandiras
Comme tous les autres hommes avant toi

 

« Que tu le sois » ? Que tu sois quoi au juste ? ? C’est pas le seul passage qui veut rien dire, à un moment elle regrette de ne pas trouver les mots « les fois qu’[elle] en dit trop » ??

Qu'il soit un "homme" ?

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il y a une heure, Santus a dit :

Pour ma part, je trouve que sa voix est sympa. Par moment, j'ai l'impression d'entendre Mireille Mathieu ?.

Par contre je ne peux que l'écouter. Je n'aime pas son physique superficiel qui fait très bimbo. On dirait une poupée gonflable par moments ?.

 

Oui elle peut paraitre un peu "bimbo" mais ca lui va bien je trouve, avec ses boobs imposants, lol.

Les chapeaux lui vont a merveille. 

Elle se crée un personnage, comme Gaga a construit sa carriere par exemple...

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