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Conchita's news will keep rising like a phoenix


Warren

Messages recommandés

Debbie's debrief :

 

- tenue : top ! J'aime qu'elle délaisse de plus en plus les tenues de diva au profit de trucs simples et chics, souvent noirs (cf. C à vous). La sobriété lui va à merveille.

 

- voix : les progrès sont tellement énormes depuis un an ! C'était très solide.

 

- attitude : pour une première prestation, je l'attendais sobre et concentrée... mais non ! Des mouvements de mains, des regards de queen et des "je ferme les yeux tant je sens ce que je chante". Well done.

 

- mise en scène : euh...

Bilan : convaincue.

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Il est clair que les premières perfs demandent toujours quelques réglages. Mais perso j'aime bcq. Toujours ce charisme incroyable et la voix est indéniable.

Comme l'a souligné très justement Debbie, je la préfère aussi dans des tenues plus sobres, cest dans cette direction qu'elle doit aller.

 

EDIT : Ce soir premier show de la Queen au Crazy Horse !!! :throb:

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Musicalement, Conchita Wurst ne révolutionne rien. Bien souvent d'ailleurs, ses chansons sont à la limite de la soupe et du kitch.

Ce que j'attends d'elle, ce sont donc des hymnes too much qui me poussent à donner ma vie en levant les bras, me font me sentir comme une guerrière les cheveux au vent, des hymnes aux couplets saccadés et refrains plein d'envolées sur lesquelles danser.

Mission complètement accomplie avec ce premier single tout à fait à son image, que ce soit dans la musique ou les paroles.

C'est un parfait compromis entre RISE LIKE A ¨PHOENIX et WHAT I AM.

 

Bon, ConchiChérie, il est temps de nous balancer un live dans une robe merveilleuse, la pochette de l'album, la date de sortie de ce dernier, ainsi que les date d'ouverture de la billetterie pour ton Olympia. :blush:

 

lol

 

A-Fucking-MEN :D:maitre:

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Queenchita a donc fait sa rentrée au Crazy hier soir.
Pour cette terrible épreuve, elle a pu compter sur des soutiens de poids, comme Shy'm et plein d'autres personnes pas vraiment pertinentes.

 

Pas fan de la red tenue du red carpet :

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Petit reportage d'Itélé (images des répétitions) : http://www.itele.fr/culture/video/conchita-wurst-en-diva-au-crazy-horse-99913

(avec interview de Conchita au même endroit que ceux réalisés par Dita pour les bonus du dvd. On croise les doigts que cette revue ait également le droit à une captation.)

 

 

Live report de PARIS MATCH : http://www.parismatch.com/Culture/Spectacles/Hier-soir-a-Paris-Conchita-Wurst-reine-du-Crazy-Horse-648852

 

- Vidéo du tapis rouge sur GALA : http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/shy_m_zahia_jean_paul_gaultier_s_essayent_a_la_barbe_conchita_329166

 

 

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Reportage sur une chaîne germanophone : http://tvthek.orf.at/program/Seitenblicke/4790197/Seitenblicke/8758596/Conchita-Wurst-in-Paris/8758600

 

Comme moi, vous ne parlez pas allemand ?
Ce n'est pas grave : non seulement il vous suffit d'imaginer que les commentaires sont dithyrambiques, mais ce reportage montre de plus des images inédites du show (dont le fameux final, qui est effectivement surprenant et très drôle).
BONUS : Conchita en mode Céline Dion pendant l'interview, la tête penchée, l'air rêveur et la chevelure déposée sur l'épaule.

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Il faut que ça sorte.

 

A l'instant où je vous écris, je ressemble à ça :

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La raison ?
Alors que j'étais tranquillement devant mon écran d'ordinateur au boulot, je reçois un étrange coup de fil en 0043.
"Allô, allôooo, vous m'entendez ?"
Ca coupe.
Mon téléphone me dit qu'il s'agit de l'indicatif autrichien.
Je rappelle.
Le monsieur s'appelle André, il est assistant de Conchita Wurst et me propose de venir voir ladite Conchita au Crazy, demain !
"Vous comprenez, il reste des places pour demain soir, alors Conchita y me dit de les donner aux fans alors comme vous aviez participé au concours et que vous avez répondu la première, moi, je vous propose de venir. Je ne sais pas si vous voulez, hein, mais ça ferait très plaisir à Conchita. Vous viendrez, hein ? Ca serait gentil et ça ferait plaisir à Conchita."

Si c'est pour faire plaisir à Conchita... :blush:

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Je serai bien sûr en mission pour mes fellow Petites Saucisses, ce soir !
Comme je serai sans doute la seule personne vraiment fan (et pas là juste pour dire "ouais, j'ai vu la femme à Barbe au Crazy"), je compte tout donner, chanter et applaudir comme une furie. :crazylove:


En attendant, le diaporama qui donne trop envie de PARIS MATCH (la tenue de RISE, plus-Gauthier-tu-meurs, semble absolument parfaite) : http://www.parismatch.com/Culture/Spectacles/En-images/Conchita-Wurst-en-majeste-au-Crazy-Horse-649168#649180

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Je vais faire très long, mais je vais tenter de ponctuer mon propos de photos pour le rendre digeste.



Hier, j’avais rendez-vous avec la plus glamour des reines dans la plus glamour des salles de Paris.

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Conchita au Crazy Horse, voilà une idée qui a fait couler beaucoup d’encre et à raison car, contrairement à Dita, cette revue présentait un double défi.
Pour le Crazy, il s’agissait d’accepter, pour la première fois, une « special kind of woman ». Dans un temple de la féminité connu (et parfois critiqué) pour mettre en valeur un stéréotype de femme parfaite, toute en jambes et en rouge à lèvres, il fallait oser programmer un travesti, qui plus est aussi clivant que Conchita Wurst.
Pour cette dernière, être guest au Crazy signifiait mélanger son univers à celui d’un cabaret mythique. Or, non seulement cet univers n’a jamais été clairement défini (pas d’album, pas de tournée, une courte carrière à son actif), mais le risque existait de se voir étouffer par les tableaux cultes, léchés et élaborés sur des années du Crazy.
Cependant, à titre personnel, je trouvais l’alliance formidable, car j’aimais l’audace de jouer sur le genre et les attributs de la féminité au Crazy, ainsi que l’humour que ce mariage supposait (humour qui très présent dans l’esprit Crazy).

Bref, j’étais excitée et très intriguée.

 

 

21h30. Mon ami et moi allons retirer nos places. A la petite déception de voir qu’elles ne sont pas relookées pour cette revue spéciale succède la surprise : « Invitation VIP ». On trouve l’appellation aussi classe qu’exagérée pour de simples places gratuites. De quoi faire un joli souvenir à conserver. D’autant plus qu’il n’y a pas de merch griffé Conchita. Tant mieux pour ma carte bleue, tant pis pour la petite carte postale souvenir que je m’imaginais ramener.

Le placeur nous fait pénétrer dans la salle… et là, c’est la folie. Le VIP inscrit sur le billet n’était pas qu’un chouette ornement mais désigne une vraie catégorie : premier rang, au centre, magnum de champagne offert. Pour ceux qui ne sont jamais allés au Crazy, il convient d’être plus précis : le premier rang, c’est non seulement « personne entre toi et Queenchita la scène », mais ça signifie surtout toucher la scène si l’on étend les jambes (et dieu sait que je n’ai pas les jambes interminables des danseuses du lieu). Quelques minutes plus tard, je serais donc capable de compter les poils de barbe de Conchita. Wouah.

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23h00. Début de la représentation. Je ne vais pas vous faire une revue exhaustive, car le show est la traditionnelle revue DESIRS. Concentrons-nous sur l’essentiel : les nouveaux tableaux.


ACTE 1 /

HEAVEN (titre à revoir : c’est un mot dans le genre mais sans doute pas celui-ci)

La scène est blanche, neigeuse. Au centre, Conchita est plantée comme une princesse Disney, cheveux soufflés au ventilo, moulée dans une robe brillante. Le public hurle. Elle entonne son nouveau single, HEROES. De chaque côté, deux danseuses sont enlacées. On aimerait les regarder, tant leur cambrure est incroyable, mais nos regards sont attirés par Conchita. Moues de queen, petits mouvement de mains bien placés, elle maîtrise son numéro à la perfection. Si la voix tremble un peu sur les passages calmes, elle se fait puissante et envoûtante sur les envolées. Un tableau très simple mais vraiment joli, qui laisse comme un goût de « pas assez » quand le rideau dérobe la reine des neiges à nos yeux.

 

TRUE LOVE ?

Après un petit générique super kitch, avec « Conchita » écrit en lettres roses sur fond bleu ciel, les premières notes de RIVER DEEP résonnent dans la salle. Un choix de chanson surprenant que je soupçonne de reposer sur les premières phrases des couplets : « When I was a little girl…When you were a young boy ». Une dizaine de danseuses se trouve sur scène, tout sourire, habillées en pantalon disco turquoise et bretelles. Changement de registre, donc : ce tableau est fun !
Conchita arrive au centre, dans une robe à froufrous scintillante qui met –très- en valeur ses –très- belles jambes. Ca gesticule, ça danse, surtout sur le refrain sur lequel Wurst se caresse la jambe (mode Kylie CGYOMH). Sur le pont, de dos, elle secoue les fesses comme une diablesse, sous les ovations du public. C’est fou comme les spectateurs sont acquis à sa cause ! Il faut dire qu’elle a de vraies attitude de fierce queen, notamment quand elle prend un petit air délicat pour repousser les mèches qui lui couvrent les yeux. Ce tableau m’a donné envie de la voir plus souvent danser.

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ACTE 2 / Le meilleur acte sur tous les plans, notamment parce qu’il comprend mes numéros fétiches : Upside Down, Rougir de Désir, les Glamazones.

 

HERE SHE GOES AGAIN…

Le titre est écrit sur un écran en flammes. Dès les premières notes de violons, le public devient fou : ça sent le chaud et le phoenix qui renait de ses cendres. Quand le rideau s’ouvre, le tableau est d’une beauté hallucinante. Sous une lumière rouge étouffante, Conchita est délicatement posée sur un trône massif et doré, entourée par des danseuses aux perruques noires, de dos. L’ensemble respire la classe, bien aidé par la tenue parfaite de Conchita (en mode parfum de Gautier) et ses moues d’impératrice hautaine. Elle excelle et captive dans ce registre. Lorsque les danseuses se retournent, le public explose de joie et de rire : toutes arborent une bonne grosse barbe, dessinée au marqueur. Habituées à sourire et aguicher au public, elles jouent ici les esclaves paresseuses et boudeuses, bouche en cul et sourcils froncés. C’est à la fois sensuel et hilarant, classe et complètement grotesque. Indéniablement la plus grande réussite de cette revue et la plus belle mise en scène de ce titre qui a pourtant connu l’Eurovision.

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LES GLAMAZONES

Tradition des revues du Crazy, les guests doivent saluer le public durant le final. J’ai toujours adoré ce numéro : les danseuses viennent toutes sur scène, habillées en chevaux de manège SM et futuristes (oui oui) et tournent dans un joyeux bordel à la bonne humeur communicative. A la toute fin, Conchita arrive en Virgen de Guadalupe, couverte par un truc tout rond et ridicule duquel seules ses mains dépassent. A la fin, deux danseuses lui arrachent cette couverture, et Queenchita se retrouve faussement nue, couverte par une résille couleur chair et… une barbe à la place de ce qui devrait être sa pilosité vaginale ! C’est tellement absurde que tout le monde hurle de rire, encouragé par l’air flegmatique et « what did you expect » de Wurst. Mais c’est déjà l’heure du salut. La reine quitte ses airs de reine supérieure et retrouve son adorable sourire et ses coucous miss France. Elle a survécu à l’exercice, brillé malgré la rigidité de la mise en scène imposée par l’exercice et conquis le public.

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Mon ami et moi nous retrouvons dehors, ravis. Lui qui n’avait jamais été au Crazy a envie et besoin de parler. Mais bam ! A peine commençons-nous à papoter que la porte sur le côté s’ouvre, et Conchita en sort. Les gens hurlent et se jettent sur elle. Point Fashion Police : elle est habillée sobrement, d’un petit haut et short noir. Classe. Elle signe quelques autographes et prend quelques photos, assez timidement, sans trop parler. N’aimant pas me jeter sur les artistes ni leur cramer la rétine à coups de flash, je reste dans mon coin et la regarde. D’ailleurs, comme toutes les grandes stars, elle a son chien de garde, sa petite assistante qui grogne et nous demande de la laisser passer pour rejoindre sa voiture. Juste le temps pour mon ami de lui tendre un petit cadeau qu’il avait prévu pour elle. « This is a gift for you ». Conchita le prend, papillonne des yeux environ 14 587 fois et de sa voix de petite fille répond : « Oh, thank you, this is so nice ! ». Et ce n’est pas que du vent : une fois assise dans sa voiture, elle ne fait pas coucou à la foule mais regarde très attentivement la boîte, la retourne dans tous les sens. C’est très drôle et très touchant pour mon ami.

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Je vais m’arrêter là car j’ai vraiment trop écrit. Merci André pour l’invitation, merci le Crazy pour cette revue, merci Conchita d’être un personnage qui me donne tellement envie de la suivre et d’en voir plus. Vivement une tournée en son nom, au cours de laquelle elle pourra explorer plus en détail ses différents personnages et faire preuve de plus de spontanéité et d’échange.

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