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Lana Del Rey - Paradise


Tethe'Alla

Alors cette Paradise Edition ?  

76 membres ont voté

  1. 1. Alors cette réédition ?

    • Magnifique, je vais au paradis avec Lana quand elle veut avec un tel album!
    • De niveau égal à son prédécesseur. Cela correspond à mes attentes.
    • Déçu, Lana aurait mieux fait de se contenter de faire la potiche chez H&M tiens!
    • Je déteste. A choisir je préfère aller en enfer! Le paradis c'est pas pour moi.
  2. 2. Votre piste préférée ?

  3. 3. Votre album préféré ?

    • Born To Die
    • Paradise
    • Lana Del Ray A.K.A Lizzy Grant
      0
    • Aucun de ces trois albums, je préfère les unreleased.
    • Ni les unreleased, ni les albums ne me plaisent. Qu'elle retourne déprimer à Coney Island celle-là!
      0
  4. 4. Le phénomène Lana Del Rey à l'heure actuelle...

    • Il s'est essouflé. Je n'ai plus aucun enthousiasme envers cette fille que j'ai apprécié jadis.
    • Je suis officiellement un stan. Lana : à la vie, à la mort.
    • Sans être un fan, j'adore ce qu'elle fait et je continuerai à suivre son actu.
    • Je n'ai jamais aimé et je n'aimerai jamais. NEXT.


Messages recommandés

Bah de la même façon qu'en janvier j'avais pu acheter l'album de Sean Paul... ( j'aurais encore une fois pas du ) 4 jours avant la sortie...

En tout cas je peux confirmer que le compte a été débiter pour cette horreur de Paradise :angry:

:o :o :o :o :o :o :o :o :o :o :o :o :o :o :o

Je te trouves tres... extrémiste dans tes propos

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Je trouve Yayo catastrophique, et je pèse mes mots. C'est chiant, c'est moche, c'est inaudible d'une traite. Je suis dégoûté que le chef d’œuvre qu'était la version originale de AKA soit aussi massacré sur Paradise. Et c'est pas faute de l'avoir écouté une dizaine de fois, mon avis reste changé. R.I.P Yayo.

  • Like 4
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J'ai beaucoup écouté Born To Die ces derniers mois, c'est clairement un de mes albums préférés sortis cette année.

Je viens de finir l'écoute de Paradise, et je suis vraiment déçu.

Je trouve ça totalement... plat. Pour le moment.

 

Ça changera peut-être après quelques écoutes, si j'ai l'envie de le relancer.

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L’Éden, selon Lana Del Rey.

 

 

S'il y a bien une chose qu'on peut affirmer au sujet de Lana Del Rey, c'est qu'elle est surprenante. La superstar Internet a très vite su jouer de ses détracteurs, de sa popularité et de ses différentes frasques pour vendre son « premier » album (officieusement), Born to Die, sorti en fin janvier, et déjà écoulé à environ 2,5 millions d'exemplaires. C'est ainsi qu'elle a très vite acquis une certaine notoriété dans la scène musicale actuelle, s'amusant de l'image de femme fatale qu'elle a elle-même contribué à développer. En ce mois de novembre, une réédition de son album est à paraître dans les bacs, sarcastiquement(?) intitulée Paradise. Critique du dernier projet de la demoiselle.

 

L'album s'ouvre sur Ride, une piste assez majestueuse, qui est tout à fait significative de l'univers instauré par la jeune demoiselle. La mélodie tout en instruments à cordes rappelle quelques mélodies de l'album (Born to Die, Carmen) tout en apportant une touche assez fraîche au projet, notamment sur l'interprétation au plan vocal, toute en variations assez appréciables, et notamment sur les refrains. Les presque cinq minutes de la chanson défilent, agréablement, avec une chanson qui reste très facilement en tête. Ceux qui aiment Lana Del Rey auront certainement noté une certaine ressemblance entre le morceau suivant, American, et une chanson non-retenue de la chanteuse, notamment présente sur la compilation illégale God Bless America, notamment sur la structure et la composition du morceau. Quelques éléments récurrents dans les chansons de Born to Die se glissent également dans ce morceau, à savoir la mode et des références à l'Amérique façon sixties. La chanson est vraiment belle, bien qu'un tantinet clichée au niveau des paroles, et se laisse écouter simplement, qui transporte. La mélodie aide également au voyage, avec cette impression d'avoir été immergé dans l'eau qu'elle laisse au fur et à mesure que la chanson passe.

Une autre chanson a retenu l'attention du grand public et s'est attirée les foudres des critiques avant même sa sortie, et tout cela avec un seul vers. Il s'agit de Cola, qui a amusé et/ou choqué lorsque les extraits officiels de la réédition sont apparus sur la toile, puisque Lana y chante que sa « pussy tastes like Pepsi Cola ». Le message devrait être assez clair, nous ne épancherons pas plus sur la traduction. Il s'agit ici d'un des meilleurs morceaux de l'album. Sur ce morceau plus sombre, un petit peu plus explicite que les deux précédents, la jeune femme chante son amour pour un homme, peut-être plus âgé qu'elle (l'histoire ne nous le dit pas). Seulement voilà, il est marié. Cette voix douce qui nous susurre tous ses fantasmes est franchement appréciable, surtout sur cette mélodie plutôt angoissante. Notez en plus le fait qu'elle mentionne son père sur cette chanson pour qu'elle devienne un peu plus glauque encore. Avec les deux premières chansons encore assez peu évocatrices, il est assez évident que le Paradis de Lana Del Rey est purement charnel.

La chanson suivante devrait mettre tous les fans de Lana d'accord. Elle commence sur le même principe introductif que Cola : instruments lourds, une ambiance assez lourde. Body Electric décrit un amour assez instable entre Lana et un homme plus vieux qu'elle (« All the photographs say you're still young), le tout d'une voix assez simple, teinté de références à ses idoles et à l'Amérique qu'elle aime tant.

 

La piste suivante est une reprise, qui montre les petites provocations de Lana Del Rey (un peu trop inspirée par le répertoire de David Lynch aux goûts de certains), puisqu'il s'agit d'une reprise de la chanson-titre du film de David Lynch, qui comme vous l'aurez compris, s'appellent tous deux Blue Velvet. La reprise est bonne, elle reprend quelques sonorités déjà entendues dans Born to Die (notamment sur Million Dollar Man) et elle apporte une certaine légèreté dans cet album. Certains la trouve trop simple, d'autres fade, je la trouve très simple et sans prétention, mais bien ancrée dans l'univers de la chanteuse.

La chanson suivante, Gods and Monsters, fait directement référence au paradis. J'aime particulièrement cette chanson, de par ses paroles assez lascives (Lana se voit morte, ou du moins, transportée au paradis, transcendée par un homme qu'elle y retrouve). L'association de la mort aux paroles assez sensuelles pourrait être assez troublante, elle ne me choque pas. Je trouve également que la structure de la chanson s'inspire de celle de Sinéad O'Connor, intitulée I Am Stretched On Your Grave.

 

La prochaine chanson, Yayo, sort tout droit du tout premier album de Lana Del Rey (Born to Die n'est que son premier album signée avec un gros label). Je ne sais pas si elle a été remasterisée, rechantée ou tout simplement réarrangée, mais elle perd de sa force séductrice. Cependant, la chanson est assez jolie et s'inscrit plutôt bien dans cet album. La longueur et la lenteur de la piste en font sa force, et y apportent une touche très féminine et sensuelle. La voix de Lana est également fort appréciable sur la fin du morceau, très épuré musicalement. En continuant sur cette lancée, le morceau suivant est d'une beauté fulgurante. Bel Air reprend une mélodie au piano, une voix assez douce et des paroles très touchantes. Dans un style encore plus lent, elle reprend quelques codes que Lucky Ones possédait déjà sur la première édition de l'album. C'est avec un réel plaisir que l'album se clôt. Du moins, pour la version physique, puisque ceux qui auront acheté l'album en version digitale bénéficieront d'un autre morceau, Burning Desire. Il est assez original, porté par une mélodie toute en beats (qui auront beaucoup séduits sur des morceaux tels que Off to the Races, Blue Jeans et This Is What Makes Us Girls), une mélodie au piano et des petits râles de la chanteuse sur le début de la chanson, qui décrit des choses dont je tairais le nom. La voix rauque de la chanteuse qui avait tant plu sur ses deux premiers singles devrait en ravir plus d'un, épousant le morceau à merveille, et conclut cet album d'une manière assez originale.

 

En définitive, Lana Del Rey a pris quelques risques avec cette réédition. Minimes, mais ils sont présents. Les morceaux sont beaucoup plus sensuels, sexys, et offrent une plus grande variété de sonorités aux auditeurs, tout en gardant les codes qui ont déjà séduit plus de deux millions d'acheteurs. Cet album n'est pas forcément celui qui vous portera au septième ciel, mais il garde une certaine fraîcheur et devrait tout de même vous transporter sans grandes difficultés.

 

Note : 16/20.

À retenir : Cola, Body Electric, Bel Air.

  • Like 10
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Je viens d'écouter "Paradise". Je n'ai qu'un mot qui me vient en tête: sublime.

 

Et quand je vois qu'on ose mettre des notes comme 0/20, je me dis que vous manquez d'une grande objectivité ou soit que vous êtes bornés ou débiles.

 

J'exige un clip pour "Gods and Monsters".

Par contre je n'ai pas trop compris ce qu'elle a voulu faire avec "Yayo".

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  • 2 semaines après...

Un Paradise tout a fait digne de son talent à mon gout

 

Ride : Sublime lead single, superbe, mélodie, beau texte, beau clip. Absolument rien à redire, c'est l'une de ses plus belles chansons. 20/20

American : même si un peu inégal sur les couplets et un peu nationaliste sur les bords, le refrain a une très belle envolée mélodique et a réussi à me séduire : 17/10

Cola : Peut être l'une des pistes les plus faibles : l'aspect provoc est noyé dans une interprétation un peu nonchalante. Le titre ne reste pas bien en tête et l'intro ressemble beaucoup à Body Electric. Mais ca reste du Lana. 12/20

Body Electric : Féerique, une belle version de cette chanson interprétée en live et au final, la chanson la plus énergique de cette réedition, ce qui est un peu regrettable. L'instru est superbe. Même le refrain, répétitf, passe tout seul. 19/20

Blue Velvet : Une très belle mise en avant de la voix et une reprise impeccable. Mais à côté des autres instrumentales, elle parait presque fade. 14/20

Gods and monster : Necessite plusieurs écoutes pour être aprécié à sa juste valeur. Le titre ne vient pas immédiatement en coup de coeur, mais se révèle au final l'un des plus réussi en matière de production. 16/20

Yayo : le gros ratage, à mon gout. Le son est très mauvais, la voix est noyée. Et cela souffre surtout de la superbe première version, épurée. A force de vouloir trop le retravailler, elle a épuisé le titre. 8/20

Bel air : Planant, onirique. Une belle mélodie, un texte accrocheur. Bref, c'est complètement envoutant. 19/20

Burning desire : Une belle intro mais le reste du titre décoit un peu, particulièrement le refrain. L'instru rattrape de justesse le tout. 13/20

 

En résumé, une superbe tracklist avec un vrai travail d'un point de vue intrumental et vocal. Une vraie réussite quoique légèrement en dessous du Born To die pour son manque d'ecclectisme. Paradise manque d'un titre plus hip hop tel que Off to the races. Le premier opus avait le don de nous emmener dans beaucoup d'endroit. Celui là suit une lignée beaucoup plus précise, réussie mais prend moins de risque. Paradise reste néanmoins un ensemble d'éblouissantes compositions.

La moyenne des notes est de 15,3 et représente bien mon jugement, celui d'un album de qualité.

  • Like 2
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Ce que je trouve assez drôle c'est que Lana est super contente de son nouveau "Yayo", elle n'aimait pas l'originale et lui préfère cette nouvelle version... et qu'en fait, bah c'est la seule. A part elle, personne ne dira que le Yayo version LDRakaLG est moins bien :mdr:

Si elle arrive à refaire tout son 1er album comme ça, et c'est ce qu'elle veut, on a du soucis à se faire. :mrgreen:

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Ce que je trouve assez drôle c'est que Lana est super contente de son nouveau "Yayo", elle n'aimait pas l'originale et lui préfère cette nouvelle version... et qu'en fait, bah c'est la seule. A part elle, personne ne dira que le Yayo version LDRakaLG est moins bien :mdr:

 

Même moi je préfère la version aka, et c'est dire. :ninja:

  • Like 1
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