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Le 18/06/2023 à 00:28, Colin a dit :

Mazey Mey & Demon 79 sont mauvais et n'ont rien à faire dans la continuité de Black Mirror.

 

Je viens de finir la saison et je suis entièrement d'accord. 

 

Les 3 premiers épisodes sont bons et plutôt raccords avec ce que nous a proposé BM jusque là (surtout beyond the sea et Joan is Awful, dont l'happy end est plutot inhabituel pour la serie. Loch Henry vaut le coup pour les paysages et l'intrigue est plutot sympa), les 2 premiers episodes n'hésitant pas a taper sur la plateforme qui les diffuse ce qui est plutot appréciable.

Par contre les deux derniers sont là pour meubler. Ils ont plus un scénario de film d'horreur des années 80 et n'ont aucun rapport avec les thèmes abordés dans la série, à savoir les derives technologiques et l'usage détourné qu'on peut en faire. 

 

Pour le coup, ils auraient mieux fait de proposer seulement les 3 premiers épisodes que finir en demi teinte.

 

J'attends de voir s'ils nous proposeront une saison 7, ce sera sûrement le cas vu le succès de la saison 6, mais on sent que malgré le fait que le show reste a la fois qualitatif et inegal en fonction des episodes (ça a toujours été le cas), l'inspi des 1ere saisons semble être moins au rdv. A voir pour la suite, si suite il y a. 

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Je viens de finir les deux derniers et en effet, c'est nul...

 

Mazey Mey garde un semblant de critique sociale avec la nocivité des paparazzis, mais sinon l'épisode n'apporte rien. Le twist n'a aucun rapport avec le sujet, le réalisateur a juste voulu se faire un kiff on dirait.

Demon 79 n'a aucun, mais vraiment aucun rapport avec Black Mirror, c'est complètement hors-sujet. Et là encore je ne vois pas trop quel est le message ou la morale dans tout ça, le scénario ne dit rien et la fin encore moins.

 

Le meilleur épisode de cette S6 reste Loch Henry et de loin.

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Je ne demande pas des épisodes en rapport la technologie... d'ailleurs Loch Henry n'est pas très high tech. Ce que je reproche à Demon 79 c'est qu'il ne dit rien du tout.

Ok la nana doit tuer 3 personnes pour empêcher l'apocalypse, ok elle ne veut pas devenir une meurtrière. Ok elle finit par tuer des gens au final, alors qu'elle ne voulait pas.

Et donc ? Ça ne dit absolument rien. On ressort de cet épisode en se demandant quel était le propos là-dedans, à part nous montrer une histoire de génie de la lampe inversée. Tu parles de déranger, c'est justement le problème : Demon 79 ne dérange pas du tout. Il ne dit rien.

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Il y a 1 heure, HDBOYZ a dit :

 

Je considère toujours que la série est avant tout un commentaire sur la nature humaine et la moralité, reléguant la technologie au second plan. Ce n'est pas uniquement axé sur la technologie, mais aussi sur les dilemmes moraux et les aspects dystopiques de l'humanité.

 

Exactement, et d'ailleurs la série est avant tout présenté comme ça d'ailleurs. Sous l'angle de questionner l'humanité plus que la technologie.

 

Quant à la question soulevée ensuite sur Demon 79 je trouve qu'il y a quand même quelque chose d'assez glauque et dérangeant, quand bien même on a une touche d'humour british que je trouve toujours bienvenue. On est, en effet, plus sur quelque chose de surréaliste.

Les pointes black mirroresques sont visibles sur les quelques moments d'anticipation politique qu'on peut voir à certains moments. Et l'humanité de l'héroïne est quand même mise à mal par le chantage qui lui est fait. Il y a, au final, comme message que en tout être humain peut résider une part de noirceur, de violence, prête à surgir lorsqu'elle est déclenchée. 

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J’ai bien aimé la saison, même si très inégale. Le 1er episode est celui le plus fidèle à l’ADN de la série. Le long épisode dans l’espace a une histoire assez originale, Aaron Paul et Josh Hartnett sont excellents dans leurs rôles, bon duo ! 
Le dernier épisode est assez drôle et loufoque avec ce mélange d’humour, de justice sociale et de glauque, ce même si ce n’est clairement pas le meilleur épisode. 
je regardai la prochaine saison, si suite il y’a ! 

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Globalement assez déçu de cette nouvelle saison, sans grande surprise. J'ai vraiment le sentiment que la série a complètement perdu son ADN, et qu'elle est devenue une anthologie assez quelconque et fourre-tout.

 

Joan Is Awful est celui que j'ai le moins aimé. Je l'ai trouvé assez gamin, et il m'a fait penser à celui avec Miley Cyrus dans sa résolution facile. La grande star qui offre une main tendue à une quidam, bof. Un peu trop léger dans le ton également, ce n'est pas trop ce que j'attends de Black Mirror. Dommage car il y a quelques pistes intéressantes mais globalement, c'est limite puéril tellement ça y va avec de gros sabots.

 

Loch Henry était plutôt pas mal, mon deuxième préféré de la saison je dirais. Dommage que je trouve l'autoparodie de Netflix/Streamberry assez cynique, je ne pense pas qu'ils ont réellement le second degré qu'ils pensent avoir. En tout cas, l'ambiance est glauque et j'ai aimé la façon dont l'histoire progresse jusqu'au twist. S'il n'est pas des plus surprenants, il est tout de même bien amené et assez horrible pour réellement marquer.

 

Heureusement, Beyond The Sea était bien meilleur. Le meilleur de la saison. Déjà, Aaron Paul crève l'écran. Agréable également de retrouver Josh Hartnett. Cet épisode est le seul qui propose un dilemme moral prenant et qui interroge tout du long.

 

Contrairement aux nombreuses critiques négatives que j'ai pu lire, j'ai beaucoup apprécié Mazey Day. Mais effectivement, ça n'a aucun rapport avec la thématique de Black Mirror. Ça aurait davantage eu sa place dans American Horror Stories.

 

Idem finalement pour Demon 79. J'ai bien aimé, mais on en a plus rien à foutre de la cohérence de la série.

 

J'étais pourtant content que les scénaristes laissent un peu de côté les bidules technologiques qui, à force, faisaient un peu redondants et limite "cahiers des charges", alors qu'un des meilleurs épisodes (le premier) parvenait à avoir un propos percutant sur le voyeurisme sans avoir recours à une quelconque technologie futuriste. Je m'attendais à un retour en force peut-être plus inspiré, moins attendu car moins gadget, et finalement c'est tout l'inverse. Ça part dans tous les sens, le propos est dilué et en devient inexistant.

 

Si on ajoute à ça des personnages stéréotypés au possible et des considérations sociales placées aux forceps sans aucune nuance, on obtient un produit Netflix absolument typique.

 

Pas désagréable, mais ce n'est plus vraiment Black Mirror. Aucun de ces épisodes n'a la puissance de mes deux préférés : White Bear et Shut Up And Dance. J'oublierai ces épisodes aussitôt après les avoir vus, là où la plupart des anciens me trottaient quand même pas mal dans la tête, que ce soit par leur efficacité scénaristique ou les questions qu'ils posaient.

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Le premier avec Salma Hayek est vraiment pas mal, c'est une bonne entrée en matière. Mazey me part bien mais le scénariste oublie totalement l'idée de départ et du coup on tombe un peu dans le grotesque / too much même si ça se laisse regarder. Pas encore vu les autres.

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Alors je viens de finir la saison et même si l’épisode 5 est complètement hors-thème je l’ai trouvé assez divertissant et plaisant à regarder. Épisode 2 était mon préféré, Salma Hayek dans l’épisode 1 est parfois assez lourdingue dans son jeu et l’épisode 4 sur la starlette loup-garou est assez naze par contre et cliché au possible. 
 

Total

à voir: 2, 3, 5

à éviter: 1, 4

 

Dans l’ordre 2 > 3 > 5 > 1 > 4 

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  • 1 mois après...

Ayant terminé la série Black Mirror, je vais donner mon avis sur chaque épisode et chaque saison. C'est une série que j'adore, à la fois pour l'anticipation qu'elle propose, les émotions fortes (et souvent dérangeantes) qu'elle procure, et la qualité de l'image et du son qui atteignent des sommets sur certains épisodes. Je commence ainsi avec la première saison :

 

 

The National Anthem - Très bon épisode, représentatif de la série, qui nous plonge directement (et sans pincettes) dans l'univers de Black Mirror. J'ai été largement choqué par cet ultimatum dérangeant tant il paraît inconcevable. J'attendais quelque chose de cette ampleur comme entrée en matière, alors c'est parfait. Maintenant, l'épisode en soit contient quelques longueurs, même si son enjeu tient en haleine tout du long.

17.75/20

 

Fifteen Million Merits - Je n'ai pas trop accroché à cet épisode : il n'est pour moi ni bon ni mauvais. Si l'univers, les révélations finales, et l'utilisation de la technologie sont intéressants, je trouve l'épisode bien trop long et monotone. J'ai rapidement décroché, et c'est dommage au vu de la matière qui aurait pu être captivante mais qui a été mal exploitée selon moi. Le tout m'apparaît aussi un peu désordonné de temps en temps.

10/20

 

The Entire History Of You - Très bon épisode, qui est pour moi une sorte d'archétype de la série qu'il représente à la perfection. J'y retrouve l'utilisation d'une technologue future (mais pas trop) au centre de l'intrigue, et aussi cette ambiance titillante, avec une jolie image dans les tons sobres et ternes. Malgré tout, c'est un épisode qui contient lui aussi certaines longueurs à mon goût, même si c'est moins le cas que dans ceux cités précédemment.

17.75/20

 

 

Moyenne de la saison 1 : 15.17/20

 

 

La première saison de Black Mirror est à mes yeux très bonne, représentative de la série, et tout à fait engageante. Si je regrette qu'elle soit si courte, je salue tout de même que l'intrigue et les questions soulevées par chaque épisode sont extrêmement intéressantes. Nous sommes mis en face du monde tel qu'il pourrait devenir dans un avenir plus ou moins proche, avec plus ou moins de réalisme. Cela nous amène vraiment à nous questionner sur la société et l'impact négatif des technologies à notre portée.

 

Même si j'ai plus adhéré à certains épisodes que d'autres, c'est dans l'ensemble très qualitatif, surtout au niveau de l'image qui est toujours plaisante et recherchée. Il y a énormément de potentiel, et l'aspect dérangeant de certains épisodes, avec une ambiance de malaise, est superbe car cela tient vraiment en haleine.

 

Si j'en crois les moyennes, la première saison est ainsi classée 5e sur 6 dans mon classement. Même si elle est très bonne, il y a en effet plus de longueurs que dans les autres saisons, et je me suis également moins attaché aux personnages. Les autres saisons ont tout simplement, pour la plupart, réussi à faire encore mieux selon moi, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Je recommande.

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Voici ma critique de la saison 2 :

 

 

Be Right Back - Pas très emballé par celui-ci. En fait, si le concept ne peut qu'être intéressant, je trouve cette technologie trop irréaliste, capillotractée et "clichée" pour que l'épisode soit appréciable à sa juste valeur. Je le trouve à la fois très long, avec peu de matière, et très court, comme s'il ne s'était pas passé grand chose. Il reste un épisode agréable à regarder et intriguant, mais assez inutile d'après moi, facile et peu marquant.

12.75/20

 

White Bear - Voici un de mes épisodes favoris de la série toute entière : il fait partie de mon top 5. C'est celui qui m'a le plus remué, le plus dérangé, le plus horrifié toutes saisons confondues. Même si la technologie ne semble pas au cœur de l'intrigue, la question posée sur la justice et la morale est super intéressante, en plus je me suis attaché au personnage principal tant sa souffrance est palpable. Au début on ne comprend pas grand chose, tout se mélange, et puis le retournement de situation à la fin est captivant. C'est pour moi l'épisode le plus choquant de la série tout entière, il tient en haleine de bout en bout ! Je ne le recommanderais peut être pas aux âmes sensibles cependant.

19.75/20

 

The Waldo Moment - Particulièrement intéressant et captivant car il pourrait très bien prendre place dans notre monde actuel, cet épisode a toutefois été assez passable pour moi. Le personnage fictif est antipathique et assez puéril, et même si c'était l'objectif recherché je pense, ça n'a pas sublimé l'intrigue pour moi. Je trouve le tout parfois bancal, et ce n'est globalement pas du niveau de Black Mirror d'après moi. Mais je reconnais que le mélange de l'absurde et du réalisme dans cet épisode est réussi, et puis la fin est délirante.

11/20

 

White Christmas - Très bon episode qui rappelle la saison 1 de Black Mirror à mon sens, en encore mieux. La technologie qui consiste à bloquer et flouter des individus est effrayante et rend bien à l'image. C'est une histoire assez triste et titillante ; elle contient son lot de passages horrifiants. Si le début est quand même long à se mettre en place, tout s'améliore au fil de l'épisode, et ce qui semblait flou et incompréhensible au début prend tout son sens à la fin. La palette de couleurs très pâle rend bien cette atmosphère froide.

18.25/20

 

 

Moyenne de la saison 2 : 15.44/20

 

 

Cette saison 2 de Black Mirror est une réussite, dans la continuité de la première qui était déjà très bonne. Je suis enchanté que certains épisodes poussent le vice (aussi bien technologique qu'effrayant) encore plus loin que dans la saison 1, avec les grands numéros que sont White Christmas et surtout White Bear. Ils font à mon sens partie des épisodes les plus dérangeants de la série, et représentent à la perfection cet aspect-là. Malgré tout, cette saison 2 est hétérogène, puisque j'ai nettement moins apprécié les deux autres épisodes Be Right Back et The Waldo Moment, qui ne sont pas mauvais en soit mais que j'ai trouvé plus dispensables et moins bien menés. Globalement, cette saison 2 est assez froide et sombre, plus encore que la première à mon sens. La technologie y est toujours bien présente, mais cette saison est pour moi prépondérante dans l'aspect "malaise" voire "horreur froide et sérieuse".

 

C'est ma 4e saison préférée sur 6, mais comme je l'ai dit, elle contient de très bons épisodes contrebalancés par d'autres plus mitigés d'après moi. C'est cet aspect hétérogène qui explique qu'elle ne soit pas dans mes favorites. Je la préfère tout de même légèrement à la première, ce qui montre bien qu'il y a eu une progression.

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Et maintenant, place à la saison 3 :

 

Nosedive - C'est le premier épisode de Black Mirror que j'ai vu, et c'est lui qui m'a donné envie de découvrir le reste. J'y suis profondément attaché. Tout y est parfait : la critique accessible des réseaux sociaux avec un réalisme effrayant, l'excellent jeu d'acteur notamment en ce qui concerne Lacie à qui on s'attache rapidement, et la palette de couleurs absolument sublime. L'intrigue est certes facile et assez prévisible, mais c'est si bien réalisé que je n'ai rien à redire. C'est un parfait épisode d'introduction à la série je trouve. Et malgré son aspect doux et sucré, il contient quand même sa part sombre et dérangeante, notamment avec la décadence du personnage principal, qui est jusque dans les détails merveilleusement bien retranscrite. Les scènes finales sont déchirantes, effet encore appuyé par la bande sonore qui sublime le tout. Cet épisode concentre ce que je recherche dans Black Mirror : un abord pas si effrayant, mais une histoire qui explore la dégénérescence d'une situation jusqu'au bout et sans demi-mesure. C'est parce qu'il réussit malgré tout le reste à contenir ce mordant propre à la série que cet épisode est à mon sens l'un des meilleurs.

20/20

 

Playtest - Quelles montagnes russes ! Playtest est en effet l'un des épisodes que j'aime le moins de la série. Je ne le trouve pas intéressant pour un sou, largement décousu et incohérent. Il m'apparaît comme une sorte de mélange d'effets qui viennent comme un cheveu sur la soupe, avec un final vraiment capillotracté pour le coup. Bref, je ne suis pas du tout conquis. Mais bon, il reste que la technologie est une fois de plus exploitée pour un nouvel usage, dans le domaine encore inexploré à ce stade des jeux-vidéo. Et puis, le passage dans la maison hantée arrache quand même quelques frissons, même si pour moi, on est ici dans le domaine de l'horreur fantastique ce qui n'est pas du tout l'ambiance de la série.

9/20

 

Shut Up And Dance - Celui-ci est absolument excellent car en plein dans le mille de l'esprit de la série. Le sujet qu'il traite, à savoir le piratage informatique et ses conséquences, est superbe tant il est applicable à notre réalité immédiate. Tout du long, j'ai été tenu en haleine, et la situation devient de plus en plus malsaine au fur et à mesure de la dégénérescence. C'est l'un des épisodes les plus dérangeants de la série, j'ai été mal à l'aise tout du long. Ce qui est sûr, c'est qu'il contient cette dose d'adrénaline attendue avec Black Mirror. Je le déconseille aux âmes sensibles.

18.75/20

 

San Junipero - C'est sans hésitation le plus bel épisode de la série tout entière, et aussi l'un des plus émouvants. Un peu comme Nosedive, l'histoire n'est pas exceptionnelle en soi, et la technologie n'y est pas prépondérante, même si on comprend son rôle central à la fin. Mais les personnages sont extrêmement attachants, et surtout l'expérience visuelle et auditive est exceptionnelle, avec une qualité impressionnante. Les couleurs utilisées, les styles exploités, les sons... C'est très pur, et cet épisode de Black Mirror s'est vraiment concentré là-dessus, ce que je trouve bien puisque c'est aussi une part non négligeable de la série. Le gros point fort de cet épisode c'est aussi de pouvoir réussir à se détacher des codes classiques de la série, sans pour autant dénoter puisqu'elle s'y intégre parfaitement à l'aide de certains détails et d'une ambiance générale. En bref, un épisode à part car tout doux, mais une grande expérience touchante que je recommande.

20/20

 

Men Against Fire - Alors pour le coup cet épisode n'a rien provoqué en moi : ni l'effarement devant des technologies étonnantes, ni le sentiment de beauté face aux moyens techniques utilisés, ni l'adrénaline et le malaise d'une quelconque violence. Je trouve cet épisode d'une extrême platitude, avec un certain manque de rythme, et puis un dénouement franchement peu surprenant et pas très intéressant à mon avis... Ce n'est pas une catastrophe, c'est un épisode qui se laisse regarder, mais il est clairement en-dessous des perles de cette saison et fait donc vraiment tâche. Et puis bon, le côté semi-fantastique, ce n'est pas trop ce que j'attends de la série, alors je n'ai pas bien compris le délire.

9/20

 

Hated In The Nation - C'est sûrement l'un des épisodes avec l'intrigue et la construction la plus travaillée de la série. Il est un vrai film qui se suffit à lui-même, et puis la touche "enquête policière" est vraiment seyante. J'aime beaucoup le fait que soient conciliés les thèmes de la technologie et de l'environnement avec le concept d'abeilles radiocommandées. Et puis, la dose de frayeur, ici concentrée sur l'aspect moral de la justice et des réseaux sociaux, est tout à fait appréciable. C'est donc d'après moi un très bon épisode de Black Mirror, plutôt bien balancé, ce pourquoi il serait l'un des premiers que je présenterais à quelqu'un qui ne connaît pas la série pour la lui faire découvrir. Il contient toutefois quelques longueurs qui ralentissent un peu le rythme.

18.50/20

 

 

Moyenne de la saison 3 : 15.88/20

 

 

Cette saison 3 de Black Mirror nous présente plus d'épisodes qu'à l'accoutumée, ce qui est très appréciable. C'est une saison plus variée que les précédentes, en particulier dans les intentions des épisodes qui explorent des recoins plus divers de cet univers global qu'est celui de Black Mirror. Je pense notamment à Nosedive et surtout San Junipero qui, sans quitter l'ambiance angoissante de la série, parviennent à explorer un aspect plus doux, visuel et touchant. Et je suis ravi que ce léger virage n'ait pas dénaturé la série mais l'ait au contraire renforcée. Cette expansion s'est faite à mon sens très finement, puisque certains épisodes dans la continuité des saisons précédentes et de leur mordant sans demi-mesure ont continué d'être présents. Shut Up And Dance en est l'exemple parfait. La technologie reste souvent au cœur, comme dans Hated In The Nation qui rappelle des épisodes balancés et tournés vers les dérives d'une innovation en particulier, à l'image de The Entire History Of You, archétype de la série. Malgré tout, c'est aussi une saison hétérogène, puisque j'ai trouvé que deux épisodes étaient nettement en-dessous, à savoir Playtest et Men Against Fire. Ce sont en effet deux opus qui n'ont pour moi que peu de rapport avec la série, trop fantaisistes, et qui sont assez mal rythmés ou alors trop inintéressants.


Ainsi, la saison 3 est ma deuxième saison préférée de la série, ce qui est une belle performance ! Elle a notamment été portée par les perles qu'elle contient. En tout cas, elle arrive chez moi à faire encore mieux que les deux premières saisons, ce qui est d'excellente augure pour la suite.

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  • 2 semaines après...

Voici désormais ma critique de la saison 4 :

 

 

USS Callister - Le premier épisode de cette saison 4 est un délire complet, et ça se sent que les réalisateurs ont pris plaisir à le composer. L'univers du jeu-vidéo rétro est marrant et époustouflant par ses formes, ses couleurs, et sa réalisation en général. Toutefois, il faut vraiment accrocher à ce genre de délire pour pouvoir apprécier cet épisode, et ce n'est pas mon cas. L'histoire est un peu bizarre, parfois capillotractée, et pas vraiment en rapport avec Black Mirror. Du moins, tout ceci apparaît bien trop irréaliste pour pouvoir coller avec notre monde. Ce n'est pas ce que je recherche sur la série, et puis il me manque quand même cette dose d'adrénaline et de malaise que j'aime retrouver habituellement. Mais bon, il reste un épisode agréable et amusant, surtout si l'on est réceptif au délire.

12.50/20

 

Arkangel - Alors là, je vais me lâcher. Cet épisode est tout bonnement mon préféré de la série toute entière. C'est un pur concentré de tout ce que j'y recherche. L'intrigue place au cœur de son enjeu une technologie novatrice, assimilable à la vie quotidienne et à portée de tous. Le réalisme de l'histoire et son déroulement dans un mode qui pourrait très bien être le nôtre rendent l'épisode captivant et effrayant. Il y a tout du long ce frisson, ce malaise qui vient avec ces personnages auxquels on s'identifie aisément, notamment la mère qui, dans sa volonté de protéger sa fille en prenant les mauvaises décisions, est particulièrement touchante. J'aime la colorimétrie sombre qui accompagne l'épisode de bout en bout. C'est une histoire à la fois douce et simple, à l'image de Nosedive ou San Junipero, mais avec un équilibre parfait en ce qui concerne ce mordant qu'a Black Mirror. Il y a en effet une dégénérescence qui s'opère tout du long, une décadence inéluctable au fil des scènes, jusqu'au final, très choquant car assez violent pour le coup. Et comme l'épisode est polissé et plutôt doux, cela renforce le contraste avec ce final violent qui choque d'autant plus. Bref, j'ai été cueilli par cet épisode simple, mais captivant et déchirant. J'ai même versé quelques larmes à la fin face à la détresse de la mère, c'est dire.

20/20

 

Crocodile - On continue sur la lancée impulsée par Arkangel, et je ne peux que m'en réjouir. C'est en effet un épisode qui contient pas mal de similitudes avec le précédent. Une nouvelle fois, l'image est très belle avec des tonalités sombres. Elle est complétée par ces superbes décors scandinaves qui lui donnent un vrai caractère ! S'il ne paye pas de mine au départ, cet épisode est absolument exceptionnel car son histoire est dingue : c'est pour moi l'intrigue la plus travaillée, la plus exploitée de toute la série. La technologie possède un rôle central dans l'évolution du personnage, et ne manque pas de nous procurer cette dose d'effroi. C'est tout simplement un enchaînement de circonstances (toutes plus improbables les unes que les autres), qui plonge un personnage tout à fait banal et bien rangé dans une décadence totale, délicieuse, et merveilleusement bien imagée. C'est tout à fait ce que j'attends de la série. Bien sûr, cet épisode contient son lot de violence au fil des événements : il ne laisse pas de marbre. J'en suis quand même parvenu à avoir de la compassion pour cette femme tout au long de l'épisode, malgré les horreurs qu'elle a commises. Qu'ils sont forts ! L'un des meilleurs opus de la série, mais certainement pas réservé aux âmes sensibles.

20/20

 

Metalhead - Je suis plutôt favorable à cet épisode qui s'est révélé au fil du temps pour moi. C'est une véritable course poursuite effrayante, qui contient de nombreux passages à faire froid dans le dos (en fait, tout l'épisode je dirais même). On se met dans la peau du personnage qui tente de sauver sa vie, et cela en devient stressant et oppressant. L'aspect noir et blanc me rebutait un peu au départ, mais je trouve finalement qu'il s'harmonise plutôt bien avec cet épisode quasiment muet. La tension n'en est pas moins palpable : une réussite !

18/20

 

Hang The DJ - Excellent épisode doux et mignon, qui tranche avec les trois derniers dont l'atmosphère était particulièrement oppressante. Celui-ci s'inscrit dans la lignée de Nosedive et San Junipero : une histoire belle et touchante, concentrée avant tout sur la palette de couleurs utilisée et l'imagerie. Visuellement, c'est un vrai régal, et Black Mirror nous montre qu'il sait encore réaliser ce genre de prouesses. La technologie utilisée est amusante à première vue, et nous laisse voir son aspect sombre rapidement. La révélation finale est assez surprenante, et bien menée je trouve. C'est assez rare dans cette série d'assister à un tel happy ending, mais tant que cela ne dénature pas la série, je n'ai aucun problème avec ça ! Je note que les acteurs choisis ont vraiment bien investi leur rôle !

19.50/20

 

Black Museum - Je n'ai jamais compris le délire autour de cet épisode, je le trouve simplement mauvais, capillotracté, incompréhensible, hors-sujet. Je me suis ennuyé tout le long. Pour moi, cet épisode n'apporte absolument rien. Le pire de la série entière, malgré les quelques références sympathiques aux autres épisodes. Je vais être gentil :

06/20

 

 

Moyenne de la saison 4 : 16.00/20

 

 

En définitive, cette saison 4 confirme la grandeur de Black Mirror, à travers des épisodes qui, pour la moitié (ce qui est énorme), tutoient les sommets. Il s'agit de Hang The DJ, mais surtout Crocodile (mon top 2 dans la série entière), et Arkangel (top 1). Quant à lui, Metalhead est un très bon épisode qui mérite entièrement sa place dans la série. En revanche, je suis bien moins convaincu des deux autres prestations. Tout d'abord, USS Callister est décevant par son aspect kitch et sorti de nulle part. Il n'est pas mauvais, je pense simplement qu'il faut être dans le délire pour l'apprécier à sa juste valeur. Mais ce n'est rien comparé à Black Museum, qui pour moi est le pire épisode de la série entière.

 

Ainsi, se côtoient dans cette saison du très bon et du mauvais. C'est assez hétérogène. Mais les excellents épisodes compensent largement le reste, ce pourquoi la quatrième saison est ma préférée de la série entière ! En tout cas, arrive à ce stade, je ne me lasse pas de cette série qui sait toujours se renouveler et me régaler !

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  • 3 semaines après...

Voici ma critique de la saison 5 de Black Mirror :

 

 

Striking Vipers - Un épisode régressif. Le thème du jeu-vidéo, les graphismes et l'histoire folle de ces deux personnages qui ne peuvent (littéralement) pas s'empêcher de se sauter dessus durant le jeu est attirante et m'a amusée. Au delà de ça, c'est un épisode que j'ai trouvé léger mais sans grande profondeur, plutôt irréaliste et inintéressant, et assez pauvre en dehors du jeu-vidéo. C'est donc un numéro déséquilibré qui n'a pas su selon moi optimiser un concept pourtant amusant et original. Il se laisse regarder mais reste pour moi assez timide dans le paysage de Black Mirror.

11.25/20

 

Smithereens - J'ai beaucoup apprécié celui-ci qui donne quelques sueurs froides, cette fameuse adrénaline qui scotche tout au long de l'épisode, et que j'aime retrouver dans la série. Le temps semble arrêté pendant l'immobilisation du véhicule dans le champ, et la tension est palpable tout du long. Encore une fois, la série est très forte pour me mettre dans la peau du personnage et éprouver de la compassion ; aussi cet enchaînement d'événements qui lui permet de contacter l'un des hommes les plus influents du monde est haletante. L'épisode contient quand même quelques longueurs à mon goût.

17/20

 

Rachel, Jack and Ashley Too - On s'éloigne des fondamentaux de Black Mirror avec ce numéro plus lisse, léger et divertissant. Mais ce fut pour moi une réussite. Tout d'abord, la technologie reste au cœur de l'histoire avec cette figurine et la réflexion que cela porte au sujet des jouets pour enfants. Ensuite, il y a cette atmosphère de gentille camaraderie, cette rébellion contre les adultes et ce côté très enfantin qui amine l'épisode. C'est certes un peu facile, cliché et pas très profond, mais c'est bien réalisé, on s'attache aux personnages et à leur détermination démesurée. Et puis cela fait du bien dans le panel de la série de visionner un épisode un peu plus détendu. Il y a certes beaucoup de détails incohérents et de raccourcis franchement capillotractés, mais cela ne contribue-t-il pas à l'intention de cet épisode ? Bref, j'adhère à cette petite dédramatisation mignonne au milieu de ce monde de brutes.

19/20

 

 

 Moyenne de la saison 5 : 15.75/20

 

 

Cette saison 5, bien que très courte avec seulement trois épisodes, perpétue d'après moi les bases de Black Mirror, en proposant des épisodes qualitatifs, avec des concepts bien différents les uns des autres en l'occurrence, mais toujours avec cette prépondérance technologique. Le sentiment de malaise est présent, de manière légère et titillante sur Striking Vipers, même si c'est pour moi le moins bon épisode de la saison, et de loin. Ce sentiment est bien plus dérangeant et spectaculaire sur Smithereens. Finalement, et cela me surprend moi-même, mon épisode favori est Rachel, Jack and Ashley Too, qui a réussi à garder les codes de la série tout en proposant une histoire décontractée et attendrissante.

 

Ainsi, la saison 5 est ma troisième favorite, même si je m'évertue à dire qu'elle a goût de trop peu. Elle reste néanmoins derrière la saison 3 et 4 qui ont été portées par quelques numéros de très haute volée, ce que ne contient pas cette saison-ci. Je note (même si ce n'est qu'anecdotique), que c'est la première fois avec cette saison 5 qu'une saison de Black Mirror ne parvient pas à fait mieux que la précédente, pour ma part. Le niveau reste néanmoins très bon.

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  • 3 semaines après...

Enfin, je termine par ma critique de la saison 6 de Black Mirror :

 

 

Joan Is Awful – Sur fond de concept intéressant qui se dévoile délicieusement lors des premières minutes, l’épisode tourne au vinaigre avec l’intervention de l’actrice Salma Hayek et ce délire « aventure » digne d’un dessin-aminé pour enfants. Je suis un peu dur, mais c’est l’impression que j’en ai eu. La fin révèle tout-de-même le travail réalisé autour de l’intrigue, qui est, je dois l’avouer, bien complexe. C’est donc un épisode doux, léger et fidèle à la série, mais dont l’aspect puéril me rebute un peu. Il y a une petite déception dans l’air.

15.50/20

 

Loch Henry – Bon épisode qui se rapproche de l’ambiance de la série plus que des thèmes qui lui sont chers. L’aspect oppressant n’est pas similaire à ce que l’on a déjà pu voir sur la série : en fait, ça ressemble limite à un thriller, en tout cas dans la manière dont on cherche à nous donner des sueurs froides. Ainsi, on est pour moi à la limite du hors-sujet. De plus, c’est un épisode poussif, qui met du temps à démarrer. J’ai en revanche beaucoup apprécié l’escalade avec la mamie tueuse à la fin. Bon épisode, mais un peu décousu et qui ne parvient pas à briller.

14/20

 

Beyond The Sea – L’idée autour de cet épisode est géniale et tout-à-fait liée à la thématique de Black Mirror. Le concept est marrant et on voit tout son potentiel dès le début. Le jeu d’acteur est également très bon dans cet épisode, notamment en ce qui concerne le détracteur. Mais, d’une idée si riche, on arrive à un résultat que je trouve bien pauvre : c’est long, poussif, et ça tourne pas mal en rond. On pourrait presque s’endormir. Le plot twist ne m’a pas marqué puisque je ne m’en rappelle plus. Cela reste de bonne facture.

14.75/20

 

Mazey Day – Pour dire qu’il s’agit du moins bon de la saison, je suis d’accord. Mais par contre, de très peu. Le gros souci ici, c’est que c’est complètement décousu du début à la fin. On ne voit absolument pas où ils veulent en venir avec cet épisode. C’en est limite comique. Ce n’est pas non plus en rapport avec le thème de la série, puisque si on nous fait croire à une intrigue autour des paparazzis au début, cela tourne en fait de manière assez surprenante sur une histoire de loup-garou. Même si c’est pour moi son point faible, c’est aussi ce qui sauve l’épisode : les dernières minutes filent des frissons, cette adrénaline que je recherche sur Black Mirror ! Sans modérer la dose de violence physique.

14/20

 

Demon 79 – Alors là, plus aucun, mais alors aucun, rapport avec Black Mirror. J’avoue avoir du mal à comprendre. Mais si on oublie cela, c’est un bon épisode, tant visuellement que scénaristiquement. La touche rétro-vintage est bien menée. Le jeu d’actrice de la tueuse en série est convainquant, et c’est une histoire à glacer le sang. Donc si vous êtes amateurs d’adrénaline et de violence physique, vous êtes ici servis ! La fin est aussi assez intéressante, car le concept a été poussé au bout, et c’est plaisant. Maintenant, en ce qui concerne la morale de l’épisode, je suis plus mitigé.

16/20

 

 

Moyenne de la saison 6 : 14.85/20

 

 

Une saison 6 pour le moins déroutante. Il n’y a pour moi aucun épisode mauvais, mais aucun ne sort vraiment du lot non plus. La sensation que j’ai eu en regardant cette saison est assez mitigée en réalite, car cela donne l’impression que la série s’essouffle et qu’elle ne sait plus vraiment bien où aller chercher. Peu d’épisodes sont vraiment liés à ce qu’est Black Mirror en réalité, à savoir les dérives de la technologie dans la société. Je trouve cela inquiétant pour la suite. Ce n’est pas de bonne augure, en tout cas. Maintenant, il n’y a pour moi pas d’épisode raté, mais voilà, tout est lisse et rien ne m’a fait un effet « waouh ».

 

Il s’agit donc selon moi de la moins bonne saison.

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Pour finir, je mets-là mon classement récapitulatif des épisodes un par un (du moins bon au meilleur) :

 

28 – Black Museum

27 – Playtest

26 – Men Against Fire

25 – Fifteen Million Merits

24 – The Waldo Moment

23 – Striking Vipers

22 – USS Callister

21 – Be Right Back

20 – Mazey Day

19 – Loch Henry

18 – Beyond The Sea

17 – Bandersnatch

16 – Joan Is Awful

15 – Demon 79

14 – Smithereens

13 – The National Anthem

12 – The Entire History Of You

11 – Metalhead

10 – White Christmas

9 – Hated In The Nationa

8 – Shut Up And Dance

7 – Rachel, Jack And Ashley Too

6 – Hang The DJ

5 – White Bear

4 – Nosedive

3 – San Junipero

2 – Crocodile

1 – Arkangel

 

 

 

De même, voici mon classement des saisons, de la moins bonne à la meilleure :

 

6 – Saison 6

5 – Saison 1

4 – Saison 2

3 – Saison 5

2 – Saison 3

1 – Saison 4

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