Crédits photo : Nikos Aliagas
C'est le grand jour pour "The Voice" ! Après sept semaines d'auditions à l'aveugle, la saison 10 lance ce soir sur TF1 l'épreuve fatidique des battles qui se dérouleront sur quatre épisodes. Alors que l'équipe d'Amel Bent contient 16 talents, Vianney en coachera 15 tandis que Florent Pagny et Marc Lavoine en possèdent, eux, 14 chacun. S'affronteront alors sur scène Wahil, Niki Black, Mentissa qui avait repris Dua Lipa, Paul'O, Edgar, Tarik, qui avait pleurer Vianney, ou encore Jim Bauer, le fils d'Axel Bauer. Les téléspectateurs seront d'ailleurs peut-être surpris par la présence de public dans les gradins de "The Voice" à partir de ce soir, alors qu'il n'y en avait pas lors des auditions à l'aveugle.



« C'était une saison où il a fallu s'adapter à chaque étape, en fonction des conditions sanitaires. On a fait les choses au mieux dans ce qui nous paraissait être, à la fois, bien pour l'émission et dans le respect de ce que la situation nous impose de faire. C'est important de montrer l'exemple » nous confie Matthieu Grelier, directeur des programmes d'ITV Studios France, assurant avoir mené les tournages autour d'un « protocole sanitaire strict ». Les équipes, et notamment les personnes vues à l'antenne sans masque, comme les coachs, les talents et Nikos Aliagas, ont d'ailleurs passé des tests PCR très régulièrement pour prévenir tout risque de contamination à la Covid-19. D'ailleurs, à l'antenne, Amel Bent offrait des masques de protection aux candidats qui rejoignaient ses équipes, pour souligner l'importance de se protéger soi-même et de protéger les autres.

"On entre dans une dimension de performances"

Mais pourquoi cette évolution niveau public entre les auditions et les battles de "The Voice" ? « Sur les auditions à l'aveugle, on a pris la décision assez radicale de ne pas mettre de public en plateau » assume Matthieu Grelier, avec une explication très claire : « Ce sont des auditions, donc avant tout ce sont des coachs qui doivent se concentrer, écouter les voix et sélectionner des talents. Dans la vraie vie, les auditions se font à huit clos. Finalement, on a assez bien géré Je ne dis pas que c'était mieux ou moins bien mais je pense que l'émission reste ce qu'elle est : de belles voix qui viennent tenter leur chance face à des coachs qui les écoutent de dos ». Il estime d'ailleurs que l'absence de personnes dans le public « a permis aux coachs de se concentrer différemment » tandis que « les talents s'entendaient chanter plus que jamais ».

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Si les auditions à l'aveugle de "The Voice" ont été enregistrées en novembre dernier (en plein reconfinement), les battles ont, elles, eu lieu quelques semaines plus tard. « On a avancé dans le temps, les mesures étaient aussi un peu différentes » explique Matthieu Grelier, qui voit en la présence de public (60 personnes) un véritable atout pour les battles : « On entre dans une dimension de performances, avec plus de show. Les coachs sont de face et regardent le spectacle. Il y a une dimension scénique qui est plus importante pour les battles, les KO et les cross battles ».

D'ailleurs, lors des cross battles qui interviendront après les KO, 101 personnes ont été invitées à assister au tournage fin janvier 2021 : chaque personne du public s'est vu remettre un boitier, lui donnant la possibilité de voter en live afin de départager les talents pour la suite de l'aventure. A ce stade, le public aura donc, pour la première fois, le pouvoir ! Et là encore, le protocole sanitaire a été respecté. « On l'a fait en faisant très attention, en gardant les gens masqués. Ça fait une petite graduation jusqu'aux directs où, on espère, on pourra accueillir d'ici quelques mois plus de monde, mais ça on ne le sait pas encore » souligne Matthieu Grelier. Place au spectacle !