Une fois n'est pas coutume, les candidats à la présidentielle en ont pris pour leur grade ! Vendredi dernier, l’émission "Les Guignols de l'info", diffusée sur Canal +, reprenait l'ensemble des clips détournés de la campagne présidentielle.

Eva Joly ouvrait le bal avec un clip hilarant sur la musique du "Temps des cathédrales". Le morceau est extrait de la comédie musicale "Notre-Dame de Paris" (1998), dont on doit les compositions à Richard Cocciante. « Eva Joly n'a pas fait que chuter dans l'escalier mais également dans le top 50 » expliquait la marionnette de Nikos Aliagas en introduction. La candidate des verts joue le rôle bouc émissaire : « On a critiqué mon accent, certains ont dit que j'avais pas de dents » chante la femme politique franco-norvégienne. Les écologistes (au grand complet) n'épargnent pas pour autant celui qui (selon eux) était le mieux placé dans la course à la présidentielle. Nicolas Hulot « vend du shampoing, mais au moins les gens l'aiment bien ». Daniel Cohn-Bendit et ses acolytes vont jusqu'à comparer Hulot à un singe : « il a la coupe d'un orang-outan mais au premier tour on aurait fait 10% ».

Le clip de campagne de François Bayrou s'habille d'un détournement du titre "Politiquement Correct" de Bénabar. « Ca va peut etre te paraitre politiquement centriste, mais moi je t'embête ! » est le refrain lancé par le centriste. François Bayrou est mis en scène au milieu des paysans et des vaches. Comme à son habitude, le personnage apparait naïf et enfantin, une fleur dans la bouche : « j'aime pas la guerre, ni la misère, c'est énervant ». Suivent les équipiers de Nicolas Sarkozy dans un détournement du titre "Désolé" de Sexion D'Assaut. Une vidéo qui avait créé le buzz sur la toile. « C'est pas moi c'est la crise, je suis désolé... » lance l'ex-président de la république à la fin du plaidoyer .

La compilation des Guignols se termine avec un hit "socialo-techno" (dixit la marionnette de Nikos Aliagas). Le détournement du clip du PS prend comme fond musical le tube de Stromae : "Alors on danse" (2010) transformé en "Alors on flippe". Lionel Jospin et Ségolène Royal sont les premières cibles de l'équipe : « Qui dit PS dit prendre une veste, qui dit Jospin dit gadin. Qui dit 2007 dit échec, me r'voilà dans le Poitou ». François Hollande apparaît terrorisé et finit par vomir à la fin du clip.