Crédits photo : Mia Rankin
Ils nous avaient fait danser tout l'été 2018 avec "Lightenup" ou "Tieduprightnow". C'est logiquement quand le mercure dépasse les 30 degrés que Parcels signe son grand retour. Trois ans après un premier album éponyme qui leur a valu la gloire et le privilège de jouer dans les plus gros festivals comme Coachella, Glastonbury ou Rock en Seine, le quintet australien revient avec la ferme intention de nous faire vibrer tout l'été. Pourtant, c'est avec une certaine modestie que les cinq musiciens évoquaient leur rapport au succès, notamment en France, lors d'une interview pour Pure Charts : « Je n'ai pas l'impression que l'on soit très en vogue et que l'on soit si attendus. Mais c'est sympa de le penser et j'espère que cela va motiver plus de monde à nous découvrir ».

Un retour entre Paris et l'Australie

Après une pause forcée par la crise sanitaire liée au coronavirus, Parcels signe donc l'un des hymnes du déconfinement avec le single de son retour au nom prédestiné : "Free". Un titre que Jules Crommelin a écrit en 2020 alors qu'il était confiné en Australie loin de ses quatre autres camarades. « Nous avons enregistré "Free" dans le salon du studio La Frette au premier étage avec un percussionniste nommé Pedro. Sa musicalité a apporté une énergie puissante à la première prise de son du jour et ça a éclairé la pièce, le groove du titre n’avait jamais été aussi fort. Nous avons travaillé toute la journée mais rien n’a jamais été aussi magique que cette première prise qui est devenue le morceau "Free" » confie la bande à propos de ce titre plus posé que le prédécesseurs et pour lequel Parcels s'est entouré de James Ford (Arctic Monkeys) ou Owen Pallett (Arcade Fire).

Regardez le clip "Free" de Parcels :


Porté par la voix de tête de Jules Crommelin ainsi que quelques envolées lyriques typiquement 70's, "Free" se veut comme une pause solaire bien méritée en ce début de saison estivale. Dévoilée mardi matin, la chanson s'accompagne d'un clip signé Carmen Crommelin, et tourné entre les décors urbains de Paris, où un couple semble proche de la rupture, et l'Australie, où l'on suit les périples d'un enfant parcourant une forêt avant de se retrouver en plein désert. « En tant que réalisatrice, faire cette vidéo n’a pas été simple: filmer dans un Paris bouillonnant et une Australie encore confinée, les deux lieux représentant un point d’attache fort pour le groupe » atteste la metteure en scène dans un communiqué. Nul doute qu'un deuxième album devrait voir le jour dans les mois à venir !