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Alors que les NRJ Music Awards 2017 se dérouleront dans quelques heures en direct du Palais des Festivals de Cannes, Nikos Aliagas a répondu aux questions de "20 minutes". L'occasion pour l'animateur de la cérémonie depuis 2009 de regarder en arrière et d'évoquer les aléas du direct, lui qui ne prend rien pour acquis. « Ce n'est jamais confortable cette histoire… La seule certitude, c'est l'heure à laquelle ça commence. Après, pour le reste, tu t'adaptes… » a-t-il confié, prêt à gérer en direct devant plusieurs millions de téléspectateurs tous les couacs possibles. « C'est vrai qu'il y a souvent des impondérables » a souligné l'animateur star de TF1, habitué aux grandes messes : « C'est la fragilité et le charme du direct ».

"Ce n'est pas facile de gérer ces moments"

Présenter les NRJ Music Awards en 2009 était un véritable défi pour Nikos : « Pour ma première édition, on m’avait dit que c’était une émission casse-gueule avec un public compliqué. Le public de Cannes, dès la première année je l’ai fait monter sur scène. Le problème était réglé ». Nikos Aliagas a d'ailleurs dû plusieurs fois désamorcer des situations délicates comme quand Katy Perry a été obligée de rendre son trophée en 2009 après une erreur ou qu'elle a été interrompue en plein live après un problème de playback en 2013. « Ce n'est pas facile bien sûr de gérer ce genre de moments mais il faut bien que quelqu'un le fasse. Je sers à ça, prendre la première salve. C'est mon rôle, je suis le paratonnerre. Parfois il faut meubler, redémarrer une prestation à cause d'un problème technique, ou, c'est vrai, annoncer à un artiste que finalement, il n'a pas gagné et qu'on s'est trompé d'enveloppe… » a-t-il déclaré tout en tempérant : « Ces plantades-là arrivent aussi aux Oscars, à Miss Univers. Les spectateurs viennent aussi pour ces moments, ils veulent voir ce qui va se passer ».

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Mais Nikos Aliagas n'est pas qu'un simple animateur. Son expérience à la présentation de la "Star Academy" ou "The Voice" lui donne un atout de poids en amont : « Ma plus-value, c'est de bien connaître les artistes et leurs staffs, leurs habitudes, les codes… J'ai été le premier à recevoir Rihanna en France, à l'époque de "Star Academy". Elle avait une toute petite loge mais je l’ai bien accueillie, je l’ai mise en confiance. Et ça, elle s’en rappelle. Aujourd'hui, j'ai un savoir-faire pour les négociations avec les gros artistes ». On lui souhaite bonne chance pour ce soir !