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Ambassadrice de la chanson française à l'étranger depuis des décennies, Mireille Mathieu continue de séduire le public du monde entier. Alors que France 3 et Stéphane Bern ont récemment consacré un documentaire à "La mystérieuse demoiselle d'Avignon", la chanteuse de 77 ans poursuit sa carrière. Elle donnera des concerts à Prague en décembre, au Canada en février prochain puis en Allemagne en octobre et novembre 2024. Très populaire en Russie, Mireille Mathieu s'était confiée l'an dernier sur sa relation « personnelle » avec le président Vladimir Poutine, en pleine guerre contre l'Ukraine. « Ma relation avec lui est différente de celle du simple chef d'État, puisqu'il m'a accueilli personnellement plusieurs fois lorsque je chantais là-bas » expliquait-elle à Var-Martin : « J'aime beaucoup les peuples russes et ukrainiens. La Russie est un grand pays. Les Russes aiment la France et c'est un peuple qui reste cher à mon coeur. Bien entendu, il marche à 100% derrière son président. C'est typiquement russe. Si l'on ne connaît pas bien le pays, on ne peut pas comprendre ça ».

"Mais où va-t-on ?"

Des propos que Mireille Mathieu réitère aujourd'hui dans une nouvelle interview accordée à Var Martin, à l'occasion de sa venue à Saint-Tropez. Interrogée sur la possibilité d'organiser un concert en soutien à l'Ukraine, l'interprète de "Bravo tu as gagné" répond du tac au tac : « Ce serait politique et je ne veux pas de cela. Pas plus qu'en Russie, même si j'aime ce grand peuple, comme je vous l'ai déjà dit l'an dernier ». Pour l'artiste, c'est la paix qui doit primer avant tout. « En ce moment, j'entends "missiles, drones"... pas "paix"... Mais où va-t-on? » martèle-t-elle, avant de lancer une petite pique à Emmanuel Macron : « J'attends un médiateur de la carrure d'un Mandela pour provoquer une éclaircie. Hélas, je doute que ce soit Emmanuel Macron... ». Le message est passé !

Comme le rappelle La Dépêche, c'est en 2008 que Mireille Mathieu a rencontré Vladimir Poutine lors d'un concert organisé au Kremlin devant le dirigeant russe mais aussi Mouammar Kadhafi. A l'époque, elle avait qualifié cette rencontre de bonne surprise. Elle avait également jugé que l'action anti-Poutine mené par le groupe de punk Pussy Riot dans une cathédrale était un « sacrilège ».