Crédits photo : Claude Gassian
Michel Sardou va-t-il vraiment mettre un terme à sa carrière ? Alors qu'il vient de finir sa tournée d'adieu qui a rassemblé plus de 400.000 spectateurs, dont plus de 40.000 à Paris La Défense Arena, le chanteur de 77 ans a laissé planer le mystère lors d'un de ses derniers concerts. « Normalement, c'est ma dernière date, ici à Clermont-Ferrand. Mais certains pensent : "Il va s'emmerder, il en aura marre du sud". Et... alors disons que c'est ma dernière, mes adieux pour... 2024 » a-t-il déclaré face au public. Va-t-il refaire le coup, alors qu'il s'agissait là de sa deuxième ultime tournée après celle programmée en 2018 ? Mystère... Toujours est-il que l'album live "Je me souviens d'un adieu", enregistré au Zénith d'Amiens, est sorti dans les bacs il y a un mois et que le concert donné à Paris La Défense Arena sera diffusé dans tous les cinémas français les 20 et 23 juin prochains.

"Il a su diagnostiquer le mal-être masculin"

A travers ces sorties, mais aussi la diffusion d'un documentaire sur France 3, Michel Sardou prouve que son répertoire, pourtant très clivant, est plus populaire que jamais grâce à ses chansons devenues emblématiques comme "Je vais t'aimer", "La maladie d'amour", "Je vole" et bien évidemment "Les lacs du Connemara". Une carrière riche et exemplaire qui sera bientôt récompensée. Nos confrères du Nouvel Obs révèlent que Michel Sardou va bientôt être décoré de l'ordre du Mérite par Emmanuel Macron. La cérémonie aura lieu en juin prochain à l'Elysée afin de récompenser ses "mérites distingués" rendus à la nation française. « Le président décore une légende de la chanson française. Capable d'écrire aussi bien "Le Privilège", "le France" que "Vladimir Ilitch" ! C'est un artiste qui unit les enfants de 7 à 77 ans » précise-t-on dans l'entourage d'Emmanuel Macron, citant « un choix du coeur » du Chef d'Etat.

A noter que Michel Sardou avait été élevé à la dignité de Commandeur de la légion d'honneur en mars 2021. C'est Roselyne Bachelot qui l'avait décoré, avant que l'ancienne ministre de la Culture ne révèle avoir contracté le Covid le lendemain. « On m'a refilé cette saloperie en même temps que le titre de commandeur. Je suis commandeur Covid » avait-il alors ironisé. Cette fois-ci, point de maladie (sauf d'amour) pour le chanteur qui, selon l'entourage présidentiel, « a su diagnostiquer, des décennies avant Michel Houellebecq, le mal-être masculin dans ses textes ». Rien que ça !