Crédits photo : Capture C8
M. Pokora est partout. Parrain du Téléthon cette année, le chanteur a eu les larmes aux yeux lors de son discours final, tandis qu'en parallèle l'artiste était aussi sur TF1 dans les NRJ Music Awards 2020, où il a d'ailleurs remporté le 14ème trophée de sa trophée pour sa prestation de "Si on disait", enregistrée à l'avance. Alors qu'il donnera ce soir un concert en livestream pour clore son "Pyramide Tour", l'interprète de "Si t'es pas là" était hier l'invité de "Touche pas à mon poste" sur C8. Sans langue de bois, M. Pokora a répondu aux critiques d'Aya Nakamura, avant de réagir également à de nombreux sujets autour de la dernière édition des NRJ Music Awards.

"L'industrie n'a plus les moyens d'auparavant"

Comme celle du potentiel plagiat de Gims lors de son medley d'ouverture, visiblement très inspiré par la performance de The Weeknd aux derniers MTV VMA. « L'important c'est que c'est beau pour une ouverture, c'était impressionnant. A mon avis, cette prestation de The Weeknd est connue, mais à un moment on a fait tellement de prestas dans toutes les cérémonies du monde que forcément qu'il y a toujours quelqu'un qui va s'inspirer » a tempéré M.Pokora. Le chanteur a même pointé du doigt les faux applaudissements du public puisque les NRJ Music Awards étaient enregistrés sans spectateurs dans la salle en raison de la crise sanitaire. « Je l'ai découvert après. Je suis allé voir ma presta et là j'entends les applauses, ça crie alors que c'est une ballade. Ça couvre la voix et tout ! Je sais pas qui était le mec derrière ça mais il n'a pas d'oreille c'est pas possible » a lâché M. Pokora, avant de réagir au manque de stars internationales.

Une critique récurrente contre les NRJ Music Awards. « La cérémonie où il y avait le plus d'artistes américains, ça reste l'une des pires audiences de l'histoire. Ceux qui font l'audience en France, ce sont les artistes français, qui sont au contact des gens » a expliqué l'interprète de "S'en aller", qui a assisté aux plus grandes éditions des NMA : « Il y a un truc qu'il faut comprendre. J'étais là quand il y avait Madonna, Beyoncé ou Britney Spears, le truc c'est qu'on est dans une industrie qui a perdu énormément d'argent depuis 20 ans. Donc faire venir Beyoncé aux NRJ Music Awards c'est 150 ou 200.000 euros, sauf que les artistes américains ne vendent pas beaucoup de disques en France ». Pour lui, les maisons de disques françaises ne peuvent plus prendre en charge les lourds frais liés aux venues des plus grands artistes internationaux, entre « le jet, les 25 danseurs », d'autant que l'impact sur les ventes reste minime. En clair : « L'industrie n'a plus les moyens d'auparavant pour faire venir ces stars-là ».

Regardez M. Pokora se confier sur les NRJ Music Awards :