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jeudi 24 janvier 2013 15:48

Lynda Lemay nous raconte ses histoires, entre rires et larmes, à l'Olympia

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Hier soir, Lynda Lemay est venue rendre visite à son public français, pour la 53ème fois en plus de vingt ans de carrière, à l'Olympia. Un concert de deux heures, parsemé d'éclats de rire, d'émotions et de chansons devenues cultes pour son public. En toute simplicité.
Crédits photo : Abaca
Lynda Lemay à l'Olympia, c'est comme devenu un rendez-vous immanquable pour le public français. Pour la 53ème fois de sa carrière, la chanteuse québécoise s'est arrêtée hier soir dans la salle mythique pour nous raconter ses peines, ses joies et sa vision si banale mais si juste des petites choses qui font le quotidien. Sans première partie, l'artiste, qui a proposé l'an dernier son best-of, est arrivée sur scène en toute simplicité, après ses deux fidèles musiciens/choristes, dans un décor là aussi très sobre mais chaleureux, sorte de piano-bar intimiste où trônent fièrement des cœurs. Car il est plus que jamais question d'amour dans les chansons de Lynda Lemay, notamment "Entre deux paradis", sa déclaration au public, présent depuis plus de 20 ans.

L'émotion est encore palpable lors de "De tes rêves à mes rêves", sur les retrouvailles d'un ancien amour qui ne se passent tout à fait comme prévues. Après avoir salué le public et sorti quelques phrases pleines d'humour, elle entame "Le mariage", soutenu par les rires de la salle. Toujours très imagé et habité par la chanteuse, le texte fait bel et bien mouche, preuve qu'elle n'a pas perdu sa plume. Elle poursuit avec le touchant "Jumelle" puis le très sarcastique "L'incompétence". Avec une facilité déconcertante, Lynda Lemay nous ballotte d'un univers à un autre. Elle aborde l'adoption d'un couple gay dans "Les deux hommes", et se positionne au passage en faveur du mariage pour tous sous les applaudissements, puis enchaîne sur la perte d'un enfant ("Pas de mot") avant de se moquer de la calvitie chez la gent masculine dans "Au nom des dégarnis". Si les titres n'ont aucun lien entre eux, les transitions parlées de la chanteuse, toujours justes, assurent la liaison, pourtant risquée.

Découvrez "Les souliers verts" de Lynda Lemay en live :



Dans un moment de folie, Lynda Lemay tourne en dérision ceux qui lui demandent de se renouveler en campant brièvement une popstar sans texte et sans âme, avant d'offrir ses classiques "Le plus fort c'est mon père", "La centenaire", "Les souliers verts" ou encore "Une mère". L'artiste se révèle plus fragile sur l'inédit "Comment ça va ?", dans lequel elle aborde son récent divorce et sa répercussion sur son moral et la vie de ses deux filles. Avec sa guitare, elle redonne ensuite le sourire en critiquant gentiment "Les petits", et nomme même « Sarko et sa copine » dans le texte, puis enchaîne avec "Les grands", pour ne pas faire de jaloux.

Elle revient pour quelques dernières chansons le temps d'un rappel un peu bref, durant lequel elle invite son ami Maxime Landry à nous chanter une chanson bouleversante de son répertoire, entre deux interprétations aux antipodes de sa ballade "J'veux bien t'aimer" et de l'hilarant "La visite". Sous les applaudissements, Lynda Lemay, qui remplira l'Olympia à nouveau ce soir, remercie le public et lui donne rendez-vous l'année prochaine. C'est noté.
Suivez l'actualité de Lynda Lemay sur son site internet officiel.
Découvrez ou redécouvrez la discographie de Lynda Lemay sur Pure Charts.

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