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Il ne figure peut-être plus dans les sommets des classements mais Jean-Michel Jarre est toujours très actif en coulisses. Pris au milieu d'une polémique sur fond d'exil fiscal, le musicien de 64 ans a dû s'expliquer sur son désir de déplacer ses activités à Londres. C'est pour les besoins d'un projet, baptisé "Tech City", que l'artiste compte délocaliser une partie de sa société Jarre Technologies. Et ce n'est pas le seul défi que se lancera l'homme de 64 ans puisqu'une académie de musique pourrait également voir le jour.

« Jean-Michel Jarre s'est rendu à Downing Street (ndlr : bureau du premier ministre britannique) avec des responsables de "Tech City". Un nombre croissant d'entreprises et d'entrepreneurs du monde entier veulent y participer » a fièrement annoncé un porte-parole de David Cameron. Ce pôle, à la croissance la plus rapide d’Europe, est consacré essentiellement aux innovations technologiques et semble donc avoir séduit le compositeur français. Mais pour Jean-Michel Jarre, cette rencontre date de quelques mois et était tout à fait « informelle ». Bien qu'il se défende de vouloir s'exiler fiscalement en Angleterre, il vient d'annoncer son intention de créer une académie de musique électronique à Londres, dont il serait le directeur. Une idée en adéquation avec son temps, à l'heure où le genre musical truste les classements du monde entier.

Le gouvernement britannique, prêt à tout pour attirer les entrepreneurs, vient de mettre en place un programme de réduction d'impôt à hauteur de 50% pour les 100.000 premières livres investies dans le pays. Mais la société Jarre Technologies, dont le siège social est depuis toujours installé à Paris et qui produit notamment le AeroPad One, des enceintes high-tech pour tablettes et smartphones, devrait rester française, même si une partie de ses activités venait à se déplacer. En 2011, Jean-Michel Jarre publiait "Essentials & Rarities", un double album réunissant ses plus grands succès et de nombreux titres inédits.