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Depuis plusieurs jours, Les Enfoirés proposent le spectacle 2017 "Mission Enfoirés" au Zénith de Toulouse. Pour la première fois depuis trente ans, la troupe doit faire sans Jean-Jacques Goldman, qui a décidé de quitter le collectif alors qu'il officiait en tant que directeur artistique jusqu'ici. Et malgré les espoirs des artistes et des spectateurs de le voir débarquer sur scène ou dans les coulisses pour un clin d'oeil, le chanteur, qui a également quitté la France pour s'exiler à Londres, est aux abonnés absents. « Il n'a pas besoin d'être présent au concert pour être avec nous dans nos cœurs. Nous sommes désor­mais une réfé­rence. Nous appliquons toujours ses préceptes et rien n'a changé dans le mode de fonctionnement » a confié Vero­nique Colucci, présidente des Restos du coeur et ex-femme de Coluche, à Gala.

"Retrou­ver l'ano­ny­mat le plus complet"

Si le retrait de Jean-Jacques Goldman est déploré par certains artistes des Enfoirés et par beaucoup de fans, le journaliste Fred Hidalgo, proche de l'artiste et qui publie la biographie "Jean-Jacques Gold­man confi­den­tiel", vient de mettre les choses au clair dans une interview pour L'Union de Reims. « Que ce soit clair : son départ n'a stric­te­ment rien à voir avec un éventuel exil fiscal, comme on a pu le lire partout. Jean-Jacques a toujours dit son amour de la France et sa recon­nais­sance envers le pays qui a accueilli ses parents. Il conti­nuera donc de payer ses impôts dans l'Hexa­gone » a-t-il d'ailleurs déclaré avant d'en dire un peu plus sur les réelles motivations de Jean-Jacques Goldman, qui vit depuis plusieurs mois au Royaume-Uni avec sa famille. « Ça correspond surtout à une envie et un besoin de retrou­ver l'ano­ny­mat le plus complet. Quoi de mieux qu'un pays non fran­co­phone où il n'est pas connu ni reconnu ? ».

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Ce n'est pas tout, pour Fred Hidalgo, cet exil est aussi et surtout familial... mais également politique. « De plus, l'An­gle­terre offre des atouts cultu­rels supplé­men­taires à ses filles, leur permet­tant de décou­vrir un autre mode de vie et de deve­nir parfai­te­ment bilingues. Il est probable aussi que le fait que les prochaines élec­tions prési­den­tielles françaises risquent de porter au pouvoir des gens dont il a toujours combattu les idées extrêmes a pu être un élément de plus pour faci­li­ter son éloi­gne­ment momen­tané ». Il est vrai que Jean-Jacques Goldman avait précisé qu'il s'arrêterait « quelques années » : « Je reviendrai avec plaisir dans quelques années si l'on m'invite et si je suis encore présentable ! ». Il suffira d'un signe...