Francky Vincent n'a rien perdu de son zouk power ni de sa classe innée. Son tout nouveau single envoyé en radio aujourd'hui débute par ces mots : « Je ne savais pas que c'était ma cousine, un jour je l'ai coincée dans la cuisine. »

De la vraie poésie qui n'est en fait pas du chanteur de "Fruit de la passion". Le titre est une reprise de… Joyeux de Cocotier, un chanteur guadeloupéen (né Eric Joyeux, on vous rassure). La chanson "Ma cousine" sortie en 95 est donc remise au goût par le chanteur antillais de 56 ans. Un titre qui a déjà son clip ! Francky Vincent s'offre même deux guest-stars pour sa nouvelle vidéo : le chanteur original du morceau et Mickaël Vendetta que l'on aperçoit à la toute fin du clip.

« C'est ma cousine. Il n'y a pas de mal à se faire du bien » ou encore « Houlala qu'elle est belle, houlalala qu'elle est bonne », ponctuent le titre zouk distribué par Believe en France et qui fera office de premier single d'un album à venir. Un disque imaginé alors que le chanteur était en Afrique du Sud, en 2010, pour l'émission "La Ferme célébrités", diffusée sur TF1.

Ce prochain album "Mathis métis", déjà disponible en téléchargement, n'a pas encore de date de sortie physique. Le tracklisting a de quoi faire sourire : "J'adore les moules", "Véronique attitude", "Merci beaucul", "Ta touffe m'étouffe" ou encore "Zoukeur coquin" se retrouveront ainsi sur ce prochain album que le chanteur dédie « aux professionnels qui le sous-estiment ».

« Personne ne croyait en cet album. Même Universal n’en voulait pas, donc je l’ai fait tout seul. J’ai des « bébés », mes chansons, il faut qu’ils puissent naître et grandir ! J’ai pris mon bâton de pèlerin, comme je le faisais autrefois, à mes débuts. », confiait ainsi le chanteur au site France-Antilles, fin avril.

Il explique par ailleurs qu'il a dû auto-produire lui-même ce disque : « Ce n’est pas de la prétention, mais je n’ai plus rien à prouver. On me dit souvent que j’ai semé, j’ai récolté et que je n’ai plus besoin de semer ! Mais, cela n’engage que ceux qui le disent ! Si demain, vous devenez clochard, ce ne sont pas ceux-là qui vous viendront en aide. Aujourd’hui, rien n’est acquis : avec la crise du disque et le téléchargement, il faut aller au combat. Quitte à vendre l’album moi-même dans les rues. J’en suis capable et je me moque du qu’en dira-t-on ! », racontait-il alors.