Corson

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samedi 17 décembre 2016 17:00

Clip "Je respire comme tu mens" : Corson joue à l'amour comme aux échecs

Par Yohann RUELLE | Journaliste

Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.

Un an et demi après s'être présenté sur l'album "The Rainbow", Corson amorce son retour avec "Je respire comme tu mens", un nouveau single

Crédits photo : Capture d'écran YouTube
En 2015, porté par le joli succès rencontré par son single "Raise Me Up (Je respire encore)", Corson se présentait officiellement au public français à travers son premier album. Intitulé "The Rainbow" cet opus à l'âme pop/rock révélait la belle plume mélancolique de cet auteur-compositeur à l'origine spécialisé dans le chant lyrique. Plusieurs singles avaient été tirés du projet dont "Loud" et "Sonia", des morceaux qui avaient ensuite trouvé toute leur dimension en live durant une grande tournée passée notamment à La Cigale à Paris.

Nouvel album au printemps

Désormais, la page est tournée. Corson peaufine actuellement l'élaboration de son deuxième album, prévu pour le printemps 2017 et enregistré à Berlin, en Allemagne, avec l'idée de conserver le matériau brut. « Je suis partisan du premier jet. Il est toujours bon pour moi. Plus je travaille une mélodie, moins elle est bonne » confie l'artiste à United States of Paris. Cet opus, dont le titre est pour le moment gardé secret, parle principalement d'amour, thème inépuisable et universel. "Fille à Copenhague" parlera « d'un amour manqué » tandis que "Faisons lamour" évoquera les « hommes timides ». « Je l'étais il y a dix ans, quand je sortais en boite » glisse le chanteur.

Mais pour le moment, Corson entame cette nouvelle ère avec "Je mens comme tu respires", un single torturé touchant du doigt les répercussions du temps sur un couple, quand la routine et la tentation s'installent. « Je respire comme tu mens, est ce qu'on fera comme ces gens, qui se blessent, qui se blessent / Tu respires comme je mens, est ce qu'on laissera le temps, nous défaire, nous défaire » chante-il à plein voix sur un refrain entêtant, dans un déluge de cordes. Pour mettre en image ces doutes, Corson a imaginé l'amour comme une partie d'échecs qui se joue dans le blanc des yeux. Tandis que le chanteur déplace ses pions, deux danseurs symbolisent cette relation passionnelle dans une chorégraphie très expressive qui s'achève sur les plages désertes de Berck, dans le Pas-de-Calais. Prometteur pour la suite !