Crédits photo : Montage Pure Charts / Abaca
Six ans après les faits, Chris Brown paie encore le prix de ses erreurs passées. Souvenez-vous : en 2009, le chanteur R&B défrayait la chronique après avoir frappé sa petite amie de l'époque, Rihanna. Le visage tuméfié de la chanteuse, agressée le soir des Grammy Awards après une violente dispute, avait été placardé partout dans la presse et fait de Chris Brown l'ennemi public numéro un. Condamné à 1.000 heures de travaux d'intérêt général puis placé en liberté conditionnel, l'interprète de "Fine By Me" a finalement été libéré de sa mise à l'épreuve en mars dernier. Depuis, les ex-amants entretiennent des relations saines et se sont même retrouvés il y a quelques jours sur le morceau "Counterfeit", extrait de la nouvelle mixtape de Chris Brown ("Before The Party").

"Mes erreurs passées devraient être un électrochoc"

Hélas, le chanteur, dont le nouvel album "Royalty" sortira le 18 décembre, n'en a pas tout à fait terminé avec ses démons. Alors qu'il devait se produire dans les jours prochains en Australie et en Nouvelle-Zélande, sa tournée "One Hell of a Nite" vient d'être annulée. « La tournée de Chris Brown en décembre 2015 en Australie et en Nouvelle-Zélande n'aura pas lieu », a simplement annoncé la billetterie australienne Ticketek sur sa page Facebook, citant les mots du promoteur du chanteur. « M. Brown et son équipe sont certains que la tournée aura lieu dans un avenir proche » ajoute-t-on.

Aucune raison officielle n'a été invoquée pour expliquer cette défection. Au mois de septembre, le gouvernement australien, en pleine campagne contre les violence domestiques, avait cependant refusé de délivrer un visa à Chris Brown à cause de son casier judiciaire. L'intéressé avait alors pris la parole sur les réseaux sociaux pour expliquer que sa notoriété pourrait être utilisée à bon escient. « Les jeunes n'écoutent pas les parents ni les politiques. Le pouvoir qu'on a, nous les artistes, peut changer des vies. Mes erreurs passées devraient être un électrochoc pour tout le monde. Montrer au monde que nos erreurs ne nous définissent pas. Essayer de faire de la prévention sur l'abus conjugal » avait affirmé le chanteur, déterminé à ne pas laisser tomber ses fans australiens et néozélandais. Un mea culpa qui n'aura pas suffi à convaincre.