Crédits photo : Abaca
Une boutade qui défraie la chronique. Le 28 février, Carla Bruni était aux premières loges pour assister au défilé Celine automne-hiver 2020-2021, présenté durant la Fashion Week à Paris. Après avoir posé pour les photographes, la chanteuse et icône de la mode est allée saluer Sidney Toledano, le président-directeur général de LVMH, sous l'oeil des caméras du journaliste Loïc Prigent. L'ex-première dame lui a fait la bise avant de se pencher vers lui pour lui dire d'un ton jovial : « On se fait la bise, c’est dingue. Parce qu'on est de la vieille génération nous. On n'a peur de rien, on n'est pas féministe, on craint pas le coronavirus. Nada ! ». L'artiste de 52 ans a ensuite amusé la galerie en faisant semblant de tousser sur les spectateurs autour d'elle. Une séquence lunaire diffusée le mardi 3 mars dans l'émission "5 minutes de mode" sur TMC, et qui a fait le tour des réseaux sociaux ce week-end après avoir été repartagée par Pascal Riché, le directeur de la rédaction de l'Obs. A la lueur de l'ampleur prise par l'épidémie du COVID-19 dans le monde et en France, où 127 morts et 5.423 cas confirmés ont été recensés, ces images ont suscité de nombreuses réactions.

Pire que la vidéo de Griveaux. pic.twitter.com/OXa4cltDKp

— Pascal Riché (@pascalriche) March 14, 2020

Un "navrant trait d'humour"

Plongée dans la tourmente, Carla Bruni a tenu à s'expliquer sur sa drôle d'attitude et ses propos dans un message publié sur son compte Instagram dimanche. L'interprète de "Quelqu'un m'a dit" y exprime ses « regrets » pour ce qu'elle appelle une « maladresse » : « Sur le moment, dans un certain contexte, dite à une certaine personne, la blague n’a aucune signification. Elle est idiote mais légère, et n’a aucune incidence. Sortie de son contexte, la blague peut devenir une ignominie ». Expliquant avoir été filmée sans qu'elle ne s'en rende compte, la chanteuse et star internationale reconnaît avoir fait preuve d'un « humour déplacé » : « Un savant montage vidéo a délibérément donné un caractère ignoble à ce navrant trait d'humour. Je tiens à présenter mes regrets à tous ceux qui ont vu cette vidéo et ont été atterrés par son contenu ».

Carla Bruni, consciente des enjeux sanitaires qui se jouent dans un pays passé depuis samedi au stade 3 de l'épidémie, conclut son mea culpa en assurant que ces mots tenus ce jour-là ont dépassé sa pensée : « Je tiens à préciser que [cette plaisanterie] ne reflète en rien mes sentiments personnels. Bon courage à tous en ces temps bien difficiles ».

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Carla Bruni (@carlabruniofficial) le 15 Mars 2020 à 6 :38 PDT