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Le feuilleton médiatique autour de la tutelle de Britney Spears vient de prendre un nouveau tournant. Dans sa quête pour retrouver son indépendance, la chanteuse américaine ne souhaite plus être sous le joug de son père Jamie Spears, qu'elle a accusé, lors d'une audience au tribunal fin juin, de l'avoir médicamentée de force et contrainte à être internée dans des cliniques psychiatriques depuis l'instauration de cette mesure juridique en 2008, pour aider à la popstar à surmonter ses problèmes de santé mentale. « J'ai dit au monde entier "Je vais bien. Et je suis heureuse". C'est un mensonge. J'étais dans le déni. J'étais en état de choc. Je suis traumatisée. Je ne suis pas heureuse. Je ne peux pas dormir. Je suis tellement en colère. C'est insensé. Je pleure tous les jours (...) Non seulement ma famille n'a rien fait pour m'aider, mais mon père était tout à fait pour tout cela. Tout ce qui m'arrivait devait être approuvé par mon père (...) Si je le peux, j'aimerais poursuivre ma famille en justice » a témoigné l'interprète de "Baby One More Time" dans sa déposition choc, en indiquant vouloir retrouver une vie normale.



Depuis, alors que les fans et les stars se mobilisent en sa faveur via le mouvement #FreeBritney, la bataille judiciaire fait rage. Britney Spears a enfin pu choisir son propre avocat mais une requête formulée l'an dernier pour retirer le droit à son père d'être son tuteur a été rejetée par une juge californienne, dans l'attente de nouveaux éléments. La cotutrice professionnelle de Britney Spears, Jody Montgomery, a par ailleurs accusé Jamie Spears de mentir sur l'état de santé de sa fille pour essayer de saboter sa demande d'indépendance. Une nouvelle audience doit avoir lieu le 29 septembre, sauf qu'un rebondissement de dernière minute vient de tout chambouler : son père Jamie accepte finalement de se retirer de la tutelle.

Vers une "transition en douceur"

Jeudi, en réponse à une nouvelle offensive de l'avocat de Britney Spears, Jamie Spears a annoncé au Tribunal supérieur de Los Angeles son intention de renoncer à être son tuteur et de « travailler avec la cour et le nouvel avocat de sa fille pour préparer une transition en douceur vers un nouveau tuteur ». « Est-ce qu'un changement de tuteur maintenant est dans l'intérêt de Mme Spears ? C'est hautement discutable. Néanmoins, bien que M. Spears soit la cible constante d'attaques injustifiées, il ne pense pas qu'une bataille publique avec sa fille sur son rôle de tuteur soit dans son meilleur intérêt. Au delà de ce titre formel, M. Spears sera toujours le père de Mlle Spears, il l'aimera toujours sans condition et veillera toujours à ses meilleurs intérêts » écrivent ses avocats dans des documents officiels. Toutefois, Jamie Spears indique vouloir « résoudre des questions en attente », comme des rapports comptables, avant de passer la main : « Il n'y a pas de circonstances urgentes justifiant la suspension immédiate de M. Spears ». Réfutant les accusations faites contre lui par Britney Spears, il réaffirme qu'il ne l'a jamais forcée à faire quoi que ce soit contre sa volonté, y compris partir en tournée, avant de tacler son ex-femme Lynne Spears qui a récemment pris publiquement la défense de sa fille.

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"Nous continuerons notre enquête"

Dans ce contexte tendu, ce retrait progressif est salué dans le camp de Britney Spears. « Nous sommes heureux mais pas vraiment surpris que M. Spears et son avocate aient aujourd'hui admis dans un document juridique qu'il devait être retiré [de la tutelle]. Cependant, nous sommes déçus de leurs honteuses attaques continues contre Britney Spears et d'autres » déclare son avocat Mathew Rosengart. Toutefois, le bras de fer judiciaire est encore loin d'être terminé puisque le conseiller de la chanteuse précise qu'il « continuera [son] enquête vigoureuse sur le comportement de M. Spears, et d'autres, ces 13 dernières années, pendant qu'il récoltait des millions de dollars des biens de sa fille ».