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Britney Spears sera-t-elle prochainement une femme libre ? C'est ce que les fans, de plus en plus nombreux, espèrent tandis qu'une nouvelle audition a eu lieu hier à Los Angeles dans le cadre de sa tutelle, dont la star veut être absolument libérée. Après des déclarations chocs qui ont levé le voile sur l'enfer que vit l'interprète de "Oops!... I Did It Again" depuis 13 ans déjà, la chanteuse a remporté une première victoire hier devant la Cour Supérieure de Los Angeles. En effet, la juge Brenda Penny a autorisé, pour la première fois, que Britney Spears soit en mesure de choisir son avocat afin d'être défendue en ses termes. Ainsi, elle a immédiatement désigné maître Mathew Rosengart, un ancien procureur fédéral, qui a demandé officiellement à ce que Jamie Spears, le père de Britney, démissionne de la tutelle de sa fille.

"Leur but était de me rendre folle"

Pour appuyer ses propos, Britney Spears a une nouvelle fois pris la parole pour révéler l'enfer de son quotidien. Souhaitant que sa déclaration soit publique, la chanteuse a alors clairement affiché ses intentions. « Je suis ici pour me débarrasser de mon père et l'inculper pour abus de tutelle » a lancé l'interprète de "Work Bitch", en larmes, dénonçant des actes de « cruauté » à son égard. L'artiste qui souhaiterait mettre fin à sa carrière a notamment expliqué que lors de son "Circus Tour", elle fut obligée de passer des tests psychologiques « contre (son) gré » et qu'on lui prélevait du sang plusieurs fois par semaine. Ses équipes lui auraient alors promis de la libérer de sa tutelle si elle se pliait à leurs demandes. « J'ai tout fait et ils ont menti... Ils n'y ont pas mis fin et j'ai continué à travailler » a dénoncé Britney Spears devant la Cour, ajoutant : « Leur but était de me rendre folle mais je ne le suis pas, et ce n'est pas normal ».

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La popstar a aussi révélé qu'elle n'était plus autorisée à boire de café, à choisir le contenu de ses repas et qu'on lui avait retiré ses vitamines capillaires. « La seule raison pour laquelle je peux penser qu'ils ont fait ça, c'est qu'ils essayaient de me tuer » a-t-elle lâché, avant de poursuivre : « Ce n'est pas de l'abus. C'est juste de la putain de cruauté ». Expliquant avoir « extrêmement peur » de son père, Britney Spears a réclamé « une enquête contre (son) père » : « Ma famille ne s'est jamais souciée de moi ». La chanteuse a également remercié ses fans pour le mouvement #FreeBritney : « C'est grâce à eux que je suis ici aujourd'hui. C'est grâce à eux que j'ai la putain de force de parler contre ma famille qui m'a réduite au silence pendant des années ».

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Après cette audience libératrice, Britney Spears a visiblement repris le contrôle de ses réseaux sociaux, publiant une vidéo d'elle en train de faire du cheval puis des saltos dans l'herbe. Heureuse d'avoir été « réellement représentée » lors de l'audience, Britney Spears se dit « pleine de gratitude et bénie » avant de faire une déclaration à ses supporters : « Merci à mes fans qui me soutiennent ... Vous n'avez aucune idée de ce que cela signifie pour moi d'être soutenue par des fans aussi géniaux !!!! Que Dieu vous bénisse tous !!!!! ». La chanteuse utilise ensuite le hashtag #FreeBritney pour la toute première fois. « Internet va exploser » a commenté son petit ami Sam Asghari tandis qu'Ariana Grande a apporté son soutien à Britney Spears en commentaire et sur son compte personnel.