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Le mouvement #FreeBritney connaît un nouvel essor après la diffusion du documentaire "Framing Britney Spears" aux Etats-Unis. Revenant en détails sur le placement sous tutelle de la chanteuse en 2008 après sa descente aux enfers, et la bataille judiciaire qui se joue depuis, le film a pointé les regards vers Jamie Spears, le père et tuteur de la popstar qui gère ses moindres faits et gestes depuis 12 ans maintenant. L'actuel petit ami de Britney Spears, Sam Asghari n'a pas caché sa colère envers celui qu'il considère responsable du mal-être de sa compagne. « Il est important que les gens comprennent que je n'ai aucun respect pour quelqu'un qui essaie de contrôler notre relation et qui nous met constamment des bâtons dans les roues. Selon moi, Jamie est un con fini. Je n'irais pas plus loin dans les détails parce que j'ai toujours respecté notre vie privée (...) Je vais continuer à la soutenir pour qu'elle puisse poursuivre ses rêves et créer le futur qu'elle veut et qu'elle mérite » a-t-il fait savoir, alors que Britney Spears elle-même s'est timidement exprimée sur ce sujet épineux.

La bataille juridique continue

« Chaque personne a son histoire et sa vision sur les histoires des autres. Nous avons tellement de vies magnifiques et différentes. Souvenez-vous, peu importe ce que nous pensons connaître sur la vie d'une personne, ce n'est rien comparé à ce que la personne vit dans les coulisses » a-t-elle écrit sur ses réseaux sociaux, dans un message plein de sous-entendus. Depuis, Britney Spears a gagné une victoire décisive dans sa quête d'indépendance puisque le recours de son père pour s'opposer à la co-gestion de sa tutelle a été rejetée par une juge de Los Angeles en date du 11 février. Désormais, la société Bessemer Trust Co. s'occupera conjointement de la fortune de la star, estimée à 60 millions de dollars, avec Jamie Spears. En parallèle, alors que Netflix prépare un autre documentaire sur Britney Spears, Justin Timberlake lui a publiquement présenté ses excuses dans un message où il cite également Janet Jackson.

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« Je suis profondément désolé pour les moments de ma vie durant lesquels mes actions ont contribué au problème, où je me suis mal exprimé, voire pas du tout, pour ce qui était juste. Je comprends que j'ai échoué dans ces moments-là et dans plein d'autres, et que j'ai bénéficié d'un système qui pardonne la misogynie et la racisme » a-t-il affirmé dans son mea culpa, lui qui a notamment été accusé d'avoir profité de sa rupture très médiatisée avec l'interprète de "...Baby One More Time" pour lancer sa propre carrière solo.

Regardez la bande-annonce du documentaire "Framing Britney Spears" :

"Je peux dire à 100% qu'il menaçait ma vie"

Désormais, c'est au tour de l'ancienne assistante personnelle de Britney Spears, Alli Sims, de prendre la parole. Dans une interview accordée à NBC, la cousine de l'artiste dresse un état des lieux effarant des conditions de sa tutelle. « Comment regarder ce documentaire, y apparaître, vivre tout ça, et ne rien dire alors que tout ça s'est passé pendant si longtemps ? » explique celle qui n'avait plus parlé depuis 10 ans. Et s'en prend frontalement à Jamie Spears, qu'elle accuse de menaces. « Je peux dire à 100% qu'il menaçait ma vie. J'étais sûre qu'il en était capable, alors je n'ai plus répondu aux appels [de Britney] » révèle Alli Sims, qui affirme que le père de la chanteuse l'a intimidée par téléphone et exigé qu'elle cesse toute communication avec sa fille en janvier 2008.

"J'espère qu'un jour elle pourra raconter son histoire"

Décrivant le documentaire "Framing Britney Spears" comme « authentique », Alli Sims se remémore les courses-poursuites infernales avec les paparazzi, à l'affût du moindre écart de la star lorsqu'elle était au plus mal. « Il y en avait tellement. Nous étions complètement submergés par eux. Nous étions à leur merci » explique l'ex-assistante de la popstar, qui raconte que Britney Spears empruntait des téléphones d'inconnus pour tenter de la joindre lorsqu'elle séjournait dans des centres de soins psychiatriques : « La situation était devenue beaucoup trop tendue à ce moment-là, et son père et d'autres personnes étaient impliqués. Je pense vraiment qu'il m'aurait fait quelque chose si je ne m'étais pas retirée ». Partie loin d'Hollywood pour vivre en Louisiane avec son mari et sa fille, Alli Sims admet se sentir toujours « coupable » de ne pas avoir pu aider Britney Spears. « Je ne peux pas m'empêcher de penser à elle tous les jours (...) Je ne peux pas imaginer à quel point elle a dû se sentir seule. Quand je pense aux nombres d'années qu'elle a dû endurer tout ça, 13 ans, ça me rend tellement triste pour elle. J'espère vraiment qu'un jour elle pourra raconter son histoire si c'est ce qu'elle veut faire. Si c'est le cas, préparez-vous, car cette histoire est plus complexe que tout ce qu'on peut imaginer » conclut-elle.