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Booba n'a pas dit son dernier. Pourtant, le rappeur avait annoncé qu'"Ultra" serait son dernier album, après 19 ans d'une solide carrière solo qui l'avait menée à être le première rappeur à remplir la Défense Arena devant 40.000 spectateurs. « Quand tu as un certain âge, pour moi ça ne sert à rien de continuer si t'es plus dans la course. Moi, je suis un compétiteur donc si je ne suis plus sur le podium, j'arrête, j'ai honte en fait. (...) Je finis comme il faut et on continue, on produit d'autres artistes » expliquait l'artiste dans une interview à Brut... avant de finalement changer d'avis. « Le haut comité de la Piraterie vient officiellement d'interdire au DUC de partir à la retraite. Ça a été voté ce matin ! » écrivait-il alors sur ses réseaux sociaux, prêt à se frotter à nouveau à la concurrence. Il faut dire que B2O a rencontré un gros succès avec son album "Ultra", emmené par le tube "Mona Lisa" en duo avec JSX - quatrième single le plus streamé du premier semestre 2021 - ou encore "Grain de sable", écoulant près de 120.000 exemplaires du projet, rien qu'en streaming et téléchargement. En effet, l'album n'est pas sorti en physique dans le commerce.

"J'suis un variant, j'suis un vaillant, j'suis plus Bigard qu'Anne Roumanoff"

Reboosté à bloc, Booba a ainsi enchaîné les titres inédits entre "Kanya", "Plaza Athénée" et "Dragon". Place désormais au "Variant", alors que le Duc a de nouveau fait parler de lui ces derniers jours à travers un clash avec le rappeur Sadek. Comme son nom l'indique, ce nouveau single fait un état des lieux de l'actualité entre la crise sanitaire et les bouleversements du monde, permettant à Booba d'imposer sa vision incisive sur notre société, s'en prenant aux footballeurs ou aux politiques.

Ecoutez "Variant" de Booba :


« Ils veulent me faire, peur du néant, je sens plus rien, j'ai la COVID », « Cent millions pour jouer au ballon, taire ses opinions, allez, signe », « Ils nous apprennent à n'plus penser, c'est toi et moi face à l'élite » ou encore « Mon cigare est communiste, j'l'allume d'une flamme libératrice » assène le rappeur sur une production signée Da Over. Au passage, l'artiste, qui se dit « plus Bigard qu'Anne Roumanoff », envoie sa « force au Liban », évoque les Talibans et lâche même « le nouveau monde : un tas d'ordures ».