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Bernard Lavilliers était de retour dans les bacs en novembre dernier avec l'album "Baron samedi", beaucoup moins révolté que "Cause perdues et musiques tropicales" (2010). Mais il n'en demeure pas moins que cet artiste, qui continue de défendre des valeurs de Gauche, voit son "Baron samedi" comme un album risqué. « Je crois encore que l'art peut être subversif. Sinon, pourquoi les talibans empêcheraient les gens d'écouter de la musique ? Pourquoi les Pussy Riots en prison ? » a-t-il confié à nos confrères de Paris Match, évoquant entre les lignes des titres comme "Vague à l'âme" et "Jack". "Baron samedi" est aussi un disque plus intime. A travers la chanson "Sans fleurs ni couronnes", l'artiste ouvre son jardin secret et rend hommage à sa mère disparue. « Je l'ai écrit pour mon père, en cadeau... C'était son souhait, ma mère était une dure, une anarchiste complète » a-t-il déclaré, sous forme d'hommage.

Après avoir extrait les titres "Scorpion" et "Vivre encore" de son dernier opus, Bernard Lavilliers propose la chanson "Y a pas qu'à New York", plus jazzy, à travers laquelle il donne sa vision de la vie new-yorkaise. Un titre rythmé et toujours poétique, qui devrait porter haut les couleurs de "Baron samedi" dans les charts. Déjà 115.000 exemplaires ont trouvé preneur en seulement trois mois !

Ecoutez un extrait du nouveau single "Y a pas qu'à New York" de Bernard Lavilliers :



Bernard Lavilliers n'envisage sans doute pas la musique sans la scène. Et c'est la raison pour laquelle il a récemment donné le coup d'envoi d'une nouvelle tournée qui le mènera à Tours le 19 mars, avant l'Olympia, où une résidence de douze dates est programmée du 25 mars au 6 avril. Ensuite, le chanteur se produira dans les plus grandes salles de l'Hexagone, comme le Zénith de Pau (10 avril) et le Zénith Arena de Lille (17 avril). Le chanteur partira à la rencontre de tous les Français jusqu'à la fin de l'année. Il reste des places pour la plupart des concerts annoncés.