Accueil > Actualité > C'est dit ! > Actualité de Benjamin Biolay > Benjamin Biolay explique son clash avec Grégoire : "Je me faisais chier"
samedi 13 janvier 2018 10:30

Benjamin Biolay explique son clash avec Grégoire : "Je me faisais chier"

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Après avoir accusé Grégoire de plagiat, Benjamin Biolay s'explique dans les colonnes du magazine "Society" et rejette la faute sur les sites d'information, coupables selon lui d'avoir monté cette affaire en épingle.
Crédits photo : Montage Pure Charts / Bestimage
Benjamin Biolay vs Grégoire, acte 5 ! Depuis le début de l'année, le torchon brûle entre les deux artistes français autour d'une sombre histoire de plagiat. Selon le juré de "Nouvelle Star", la chanson "Mes enfants" de son confrère n'est qu'une pâle copie de son titre "Ton héritage" , sorti cinq ans plus tôt. « Vas-y mon Grégoire , dépouille ma chanson. PS: pas beau la captation d'héritage » a-t-il lâché sur Instagram, avant d'inventer le couplet "manquant" du morceau : « Y'a moyen de faire un morceau / Surtout pour sa progéniture / Sans faire d’emprunts ou pas trop / Et sans se faire gauler, c'est sûr / Qu'il n'y a que la honte qui dure ». Une attaque qui n'a guère pu à l'intéressé. « C'est la cour de récré. Des chansons d’un père qui parle à ses enfants, il y en a des milliers (...) La seule ressemblance c'est l'ambiance piano-voix. Il n'y en a pas plus que ça. Ce n'est pas un plagiat » s'est-il défendu. « Qu'on me prenne ouvertement pour un couillon me désole » a rétorqué Benjamin Biolay, accusant alors Grégoire de « phobie créative ». Pour clore le débat, ce dernier a alors publié un démenti officiel et invité l'artiste à laisser « aux experts le soin de le trancher » s'il le souhaitait.

"C'est juste du buzz de merde"


L'affaire semblait depuis s'être tassée. Mais dans le nouveau numéro du magazine Society , Benjamin Biolay est une nouvelle fois revenu sur ce clash... qui n'aurait pas dû susciter une telle polémique selon lui. Pour l'interprète de "Encore encore", ce sont les sites d'informations les coupables. « Je me faisais chier, j'étais même pas bourré et il y a deux, trois sites qui ont repris » se dédouane-t-il. Le chanteur de 44 ans explique pourquoi il a pris la parole publiquement. « Bah tiens, puisqu'il aime tant ma chanson, je vais faire un petit coup de pub à ma chanson tout en lui mettant une hache dans sa tête (...) On ne vole pas les copains comme ça sans les prévenir » résume-t-il. Pourtant, sans présenter ses excuses, Benjamin Biolay admet qu'il est peut-être allé trop loin... « En vérité, quand j'y pense, je me dis qu'il faut arrêter ça. Ça ne sert à rien de mettre des tacles aux gens sur les réseaux sociaux. C'est juste du buzz de merde » affirme le musicien, prenant l'exemple de la querelle entre Booba et Kaaris : « Ça t'intéresse de savoir qu'ils se clashent alors qu'ils lâcheront peut-être un feat dans quelques mois ? ». Et Benjamin Biolay d'avouer qu'au final, une altercation par médias interposés a parfois du bon : « Les clashs, ça peut être bien pour vendre des trucs ».
Pour en savoir plus, visitez benjaminbiolay.com, ou son Facebook officiel.
Ecoutez et/ou téléchargez le dernier album de Benjamin Biolay sur Pure Charts.
Benjamin Biolay en interview
10/09/2022 - Benjamin Biolay est de retour avec son dixième album "Saint-Clair", deux ans après le joli succès de "Grand prix". L'artiste se confie à Purecharts sur son nouveau rôle de chanteur populaire, ce disque plus personnel, l'imagerie religieuse, ses projets et la tournée à venir. Interview !
Plus de Benjamin Biolay
A lire sur les forums :
Dans l'actu musicale
Derniers clips :

Charts in France

Copyright © 2002-2024 Webedia - Tous droits réservés

  • A propos de Pure Charts
  • Mentions légales
  • Publicité
  • Politique de cookies
  • Politique de protection des données
  • Nous contacter