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Double actualité pour Amir samedi soir. Alors qu'il a fait son grand retour sur le plateau de "The Voice", quatre ans après sa participation, pour interpréter son titre "États d'amour", quelques minutes après la qualification de son cousin Anto pour la suite de l'aventure, le chanteur était au même moment l'invité de Laurent Ruquier sur France 2. Face aux snipers de "On n'est pas couché", visiblement attendris par sa bonne humeur communicative, Amir a eu à coeur de prouver à Christine Angot qu'être artiste n'était pas un plan B comme elle l'avait affirmé la semaine passée face à Grand Corps Malade. Au passage, l'interprète des "Rues de ma peine" a été interrogé sur l'affaire Mennel qui a secoué "The Voice". Et il ne s'est pas privé pour donner son point de vue ferme sur la question : « Je ne suis absolument pas d'accord avec les tweets qu'elle a fait ».

"C'est d'une insensibilité sans nom"

Comme de nombreux téléspectateurs, Amir a dans un premier temps été subjugué par le talent de la jeune artiste lors de son audition avant de découvrir avec stupéfaction la teneur de ses anciens messages polémiques sur les attentats de Nice. « Personne n'a reproché à Mennel d'être d'origine syrienne, personne n'a critiqué sa prestation que j'ai trouvé extraordinaire et que j'ai beaucoup aimé. Les gens ont juste critiqué le fait qu'elle parle contre son pays, ce qui est à mon sens inadmissible. C'est un truc que je ne ferais pas, par respect et par amour pour la France » a affirmé Amir, qui revendique fièrement son attachement à la France et à Israël.

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D'après le chanteur, Mennel Ibtissem n'imaginait sans doute pas qu'un jour ses messages se retrouveraient sous le feu des projecteurs : « Elle a peut-être fait ça en se disant qu'elle peut dire ce qu'elle veut sur les réseaux sociaux. Avant d'être une personnalité, on est moins sensible à l'impact des choses qu'on dit, surtout qu'elle est très jeune ». Ce qui ne justifie pas ce qu'elle a pu dire selon Amir : « Ça m'a fait mal de lire ces choses, ça m'a fait mal pour les familles, ça m'a fait mal pour les victimes. C'est d'une insensibilité sans nom. A titre personnel, le lendemain des attentats de Nice moi j'ai écrit une chanson. Une chanson d'hommage, une chanson de tristesse parce que j'avais l'impression que l'amour disparaît de cette société ».

"Je crois au pardon"

En total désapprobation avec ces messages mais fidèle à sa nature bienveillante, Amir aimerait qu'on puisse accorder à Mennel une seconde chance. « Je sais qu'elle s'est excusée (...) J'aimerais lui laisser une chance de pardon, parce que je crois au pardon » a-t-il affirmé sur le plateau. De son côté, Mennel a déjà tourné la page. La chanteuse de 22 ans vient d'annoncer qu'elle était entrée en studio afin d'enregistrer son premier album. « Un peu de patience, je me mets au travail » a-t-elle confié sur les réseaux sociaux, impatiente d'exister dans le coeur du public pour ses chansons après cette tempête médiatique.

Regardez Amir parler de l'affaire Mennel :