Crédits photo : Capture France 2
Amel Bent savoure le retour du succès, elle qui est bien occupée entre sa nouvelle grossesse et sa carrière de chanteuse, qu'elle mène à travers les albums "Sorore" avec Vitaa et Camélia Jordana et "Vivante", écoulé à 30.000 exemplaires à l'heure actuelle. L'interprète de "Où je vais" vient d'ailleurs de toucher ses fans en plein coeur avec son nouveau clip "Ton nom", évoquant la violence de la maladie d'Alzheimer en l'illustrant au sein d'un couple de seniors. « Je lis vos premières réactions, je suis super émue. Perso, j'ai encore du mal à retenir mes larmes en regardant cette histoire d'amour, cette histoire de vie » écrivait la chanteuse sur Instagram, encore sous le choc de l'émotion de ce clip très fort, dans lequel elle n'apparaît pas.

"Il fait partie de mon histoire"

Il y a quelques jours, dans l'émission "20h30 le dimanche" sur France 2, Amel Bent a accepté l'invitation de Laurent Delahousse, prenant le micro dès les premières secondes de l'émission pour reprendre brièvement une chanson méconnue de Charles Aznavour, "Il te suffisait que je t'aime". Un très beau titre sorti en 1964, et qui figurait même en Face B du 45 Tours de "La bohème". « Ne cultive pas les regrets / Car on ne récolte jamais / Que les sentiments que l'on sème / Fais comme au temps des années d'or / Et souviens-toi qu'hier encore / Il te suffisait que je t'aime » a scandé avec émotion la chanteuse, accompagnée simplement d'une contrebasse, avant d'être interrogée sur son besoin de faire vivre le répertoire du grand Charles : « C'est jamais un hasard. Il fait partie de mon histoire, il me nourrit depuis toujours et pour toujours ».

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« Je pense qu'il est l'un des précurseurs du rap avec d'autres dans la variété française. Je pense à des chansons comme "Le poker" et "Je bois", avec, un peu comme l'a fait Brel, un débit de rap, avec un phrasé très particulier entre le chant et le rap » a renchéri la chanteuse du "Chant des colombes", qui a d'ailleurs beaucoup fantasmé Paris « en écoutant les chansons de Charles » : « A l'époque aux 4.000, j'entendais "Montmartre", un Paris désuet finalement, presqu'en noir et blanc dans ma tête. Alors que la première fois que je suis venue au Sacré-Coeur, ce n'était pas du tout "La bohème", au contraire, c'était déjà bien urbain et très moderne ». En 2019, quelques mois après la disparition de Charles Aznavour, Amel Bent avait interprété sa chanson "Charles", écrite pour son idole, sur le plateau de "20h30 le dimanche".