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Clara Ysé - Oceano Nox (album)


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Aucun topic sur Clara Ysé, autrice-compositrice-interprète d'un des albums français les plus encensés par les critiques cette année ? Comment est-ce possible ?

 

webp

 

Après un EP en 2018, une tournée, un roman, elle sort son premier album cette année, Oceano Nox, chez Tôt ou Tard (Shaka Ponk, Mentissa, Charlie Winston). C'est un bijou. Sa voix est superbe, les textes ciselés, les mélodies efficaces et l'ensemble est très bien produit.

 

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Critique de Télérama :

 

Citation

 

“Oceano Nox”, le premier album beau et profond de Clara Ysé

 

Musique corsée, plume inspirée, élégance de la voix… Clara Ysé signe, enfin, son premier disque. Marqué autant par le désir que le deuil.

 

TTTT Bravo

Tout a commencé avec une lumineuse chanson de deuil adressée à sa mère, brutalement perdue alors que Clara Ysé n’était qu’une jeune femme. Le monde s’est dédoublé révélait une voix haute et grave à la fois, une âme marquée par les rivages orientaux de la Méditerranée, grecs notamment, avec des mélopées ondulantes et des violons enivrants. Le texte disait toute la douleur de la perte, à travers la possibilité de l’avenir.

Il lui aura fallu quatre ans pour terminer ce premier album très attendu et plusieurs fois repoussé. Mais entretemps, cette littéraire, ancienne étudiante en philosophie, a publié un roman (Mise à feu, 2021). Oceano Nox est un disque beau et profond, marqué tout autant par le désir que le deuil. Ses paroles y transpirent le romantisme dans ce qu’il a d’héroïque, avec ses excès assumés, ses envies de révolte intime et générationnelle (Pyromanes, en ouverture, et « ses litres d’essence sous les tables de nuit »), ses tourments d’amour (Magicienne et la découverte du corps féminin, Douce et sa violence contenue).

Elles évoquent aussi, avec une infinie délicatesse, le long chemin de la séparation, la joie et la force du souvenir (L’Étoile, Lettre à M, La Maison). Elles sont moins inspirées quand elles s’emparent de sujets de société (Souveraines, façon femmes puissantes). Peut-être parce que la chanson arrive après beaucoup d’autres. Peut-être, aussi, parce que Clara Ysé brille d’un éclat vraiment singulier quand elle part de l’intime pour s’adresser à tous, à la façon des chœurs puissants qui l’accompagnent parfois (Le monde s’est dédoublé, Soleil à minuit, Magicienne). Ils donnent une saveur corsée à sa musique, soulignent sa dramaturgie dénuée de pathos mais emplie d’émotion, y compris dans ses moments les plus dépouillés, quand un simple piano rappelle l’élégance de sa voix.

Odile de Plas

 

 

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L'album est vraiment très intéressant, poétique, sensible, et très beau. Elle a un univers qui me rappelle par certains aspects ceux de Robert ou Aude (Vents contraires en 2001) notamment. J'ai aussi pensé à Zaho de Sagazan au tout début de mon écoute mais en fait non, ça n'a rien à voir.

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Mon deuxième gros coup de cœur album cette année...après Zaho de Sagazan hahaha..!

 

Pour le coup, je ne leur trouve aucune filiation particulière, j'y ai plutôt retrouvé des influences anciennes, notamment Anne Sylvestre sur Douce ou Lettre à M.

 

Très bon premier cru en tout cas ; la voix et les instruments qui vont puiser vers le classique mais avec une touche de modernité bien amenée, les textes très bien écrits et très simples à la fois. J'aime beaucoup plus sa façon d'utiliser sa voix ici que sur l'EP, cf Le monde s'est dédoublé, moins surprenant mais qui gagne en ampleur de mon côté.

La plupart des refrains sont imparables : L'Étoile, Pyromanes, Cœurs Indomptés... :throb:

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  • 3 mois après...
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