Aller au contenu

BEYONCÉ ALBUM RENAISSANCE


Kinderfeld

Le retour de queen Bee  

118 membres ont voté

  1. 1. Vos titres fétiches de renaissance ?

  2. 2. Alors cet album ?

    • C'est une grosse bombe.
    • Un album sympa
    • Un peu déçu et en déroute mais il y a du travail
    • J'aime pas et je retourne sur chromatica ou future nostalgia.
  3. 3. Son meilleur tour de force ?



Messages recommandés

Je suis tellement déçu de l'album, enfait je m'y retrouve pas, je ne sais pas comment l'expliquer.

 

J'ai commencer a stanner Beyonce sur 4, puis j 'ai pris  une énorme claque sur BEYONCE et depuis je ne m'y retrouve plus.

 

Je vais me forcer a l'écouter au cas ou .

 

 

 

Lien vers le commentaire

J'ai essayé de réécouter l'album. Je n'aime pas du tout. Je le trouve trop homogène, je m'ennuie énormément, vocalement j'ai pas trouvé ça fou.

 

Décidément je n'accroche à aucun de ses projets d'après BEYONCÉ (son meilleur travail pour moi).

  • Like 5
Lien vers le commentaire

Moi je n'arrête pas d'écouter cet album ! Cet album est bien parti pour être dans mon top 3 des albums de Beyoncé ! 

Les textes sont positifs, les prods variées et je trouve qu'elle joue beaucoup avec sa voix sur ce disque. Elle semble se lâcher et surtout s'amuser tout au long du disque !

Agréable surpris de cette renaissance pour ma part ! 

  • Like 2
Lien vers le commentaire

Renaissance m'offre du bonheur à l'état pur en intraveineuse. Je lui suis tellement reconnaissant ? Je respecte Lemonade pour ce qu'il a transmis comme message et pour le tournant qu'il a joué dans sa carrière, mais c'est pas ce que j'ai affectionné le plus de sa part au niveau de son travail studio. Et bien que Everything Is Love et The Gift m'aient modérément étanché ma soif ces dernières années, je ne pensais pas re-stanner autant pour ma fave dans ma vie. La dernière fois que c'était arrivé, c'était pour le Formation World Tour, son sommet scénique en termes de tournée mondiale, et Dieu sait si les stades ne sont point ma tasse de thé. Mais je m'éparpille. Je ne peux m'empêcher de me passer l'album en boucle en .flac sous casque et devant le miroir bien sûr ?? Je vis une expérience intersidérale à chaque fois, elle a réellement sauvé mon été, je... ?

 

I'm That Girl est la meilleure introduction qui soit, instru sous fond d'une voix superbement "scratchée". D'ores et déjà, la couleur est annoncée, on va passer un bon moment, on va se casser le corps. Super mix entre voix parlée, rap-singing et chant harmonisé de façon hyper aérienne. Impossible de rester sur sa faim, elle offre de tous les registres vocaux, de toutes les ambiances, ce qui va définir la plupart du reste de cet opus si bien ficelé. On enchaîne donc sans simagrées sur le gentil Cozy, mais déjà bien référencé. Le pont est délicieux de nonchalance, un peu à la Carla Bruni sur Le Toi du moi, oserais-je affirmer. Alien Superstar où la voix plus que parlée devient charismatique, tranchante. Le passage interpolé de I'm Too Sexy est si classieux et nonchalant. Les synthés du refrain sonnent otherworldly ? Le son se termine sur un passage ultracosmique plein de couches suavement planantes, qui rappelle à certains égards son I Care à Coachella.

 

J'adore l'idée de sampler Teena Marie sur Cuff It, une merveille ensoleillée avec un côté Young, Wild and Free. La générosité ressuscitée d'offrir 3 couplets sur un même morceau, le 3e couplet contenant des vocals si aguicheurs, une autre façon de moduler sa voix qui me caresse de façon cinglante, et qui déboule sur un pont parfait qui remplit son rôle et au-delà en harmonisant de sublimes graves sur des effets de prod spécialement conçus à cet effet. Comme un même morceau, on glisse de l'avant sur Energy qui fait office d'interlude aux accents afrobeats R&Bisant. Beam pose proprement avec une touche festive indéniable, différentes atmosphères ont le temps de se diffuser en l'espace d'1m30. La lancée annoncée dès le début du disque ne va donc que de plus belle, et on est pas au bout des surprises qui parsèment tout l'opus. Big Freedia en cheffe de cérémonie donne lieu à Break My Soul, le lead single qui fait sens et dont les paroles ont un pouvoir intentionnel évident. Church Girl est plus dissonante, moins facile, mais son beat hyperactif et son sample vieille école mais modernisé à souhait finissent par m'embarquer. En guise de plainte chantée, les paroles si touchantes constituent un hymne à nous toutes incomprises. Celles-ci s'entremêlent avec des passages exhortant au cassage de dos, façon Before I Let Go, dignes des meilleurs sons ambianceurs de mariage à la DJ Casper.

 

Enfin l'accalmie se présente avec Plastic Off The Sofa (ai-je déjà dit que les titres en eux-mêmes sont déjà merveilleux ?), un bonbon ultra sucré livré par la chanteuse de The Internet. On croit qu'on va pouvoir continuer à se reposer sur Virgo's Groove, que nenni, en réalité toute la chanson nous prépare à l'assassinat qu'on va subir durant les deux dernières minutes. Je ne peux pas décrire ce que ce morceau me fait ressentir, la mélodie est mélancolique de bonheur, inutile de discuter des harmonies, ad-libs, voix de tête tellement je pourrais pas m'arrêter. C'est indescriptible d'antithèses, j'ai l'impression de recevoir des coups de poignards jouissifs. J'ai découvert la définition du Beau.

 

Back on the dance floor, Move vient nous soigner nos émotions avec une invitée inimaginable, Grace Jones, et une chouette addition de la part de Tems. Le morceau est percutant, mystérieux, dramatique, le sujet est sérieux, on a besoin d'espace pour danser, je m'identifie à 100 %. Elle emploie des impératifs qui détonnent et des harmonies (parfois arabisantes) et couches si agréables. C'est dans la continuité de l'évolution artistique de Beyoncé du fait de ses précédents projets. Et pour confirmer cette évolution, Heat prend place et prouve que je préfère Drake quand on ne l'entend pas. Sur l'outro, encore une nouvelle façon de moduler sa voix pour l'adapter à des effets exquis, au service de l'enjaillement, et on se réjouit de l'hommage à son tonton qu'on remercie d'avoir existé. Thique est une petite provocation, je me vois juger le morceau un peu plus faible que le reste, puis un couplet légèrement autotuné annonce, sans que je le sache encore, le morceau suivant qui me choquera pour du Beyoncé, ainsi qu'une outro bonus qui vient agrémenter le tout parce qu'on n'a pas encore été assez gâtés depuis la découverte de cet opus. All Up In Your Mind est si dramatique, la voix légèrement métallique, artificielle est fabuleusement harmonisée pour obtenir un blend exquis de genres dominé par de la techno/hyperpop tout en montée. La prod explosive de America Has A Problem me plonge dans une difficile mais réjouissante nostalgie, on a là le parfait grower, elle ramène son timbre façon caresse cinglante de Cuff It (d'ailleurs les deux morceaux ont des titres d'emblée controversés mais il n'en est rien dans le contenu à proprement parler, la dissonance ultime ?), des "no" de dominatrix sur les pré-refrains qui me transpercent les pores, des harmonies enveloppantes à la manière de celles des refrains de Déjà Vu et des "hi-i-i-i-igh" iconiques.

 

Enfin, Pure/Honey fournit la séquence caricaturale, mais si géniale, dont on avait besoin (cunty, hunty, bisous...) et enchaîne sur une envolée funky avec des touches vocales un peu Robin-Tickesques. Le morceau se termine sur une outro qui renfonce le clou, encore une autre pilule de bonheur. Quant à Summer Renaissance, Beyoncé s'est employée à sampler un morceau inclassable, insurmontable, bien que j'eusse préféré qu'elle touche à un She Works Hard For The Money par exemple pour mieux se démarquer. Reprendre le refrain, sans surpasser l'incroyable phénomène de la chanson originale, reste très osé, pas tout le monde pourrait se le permettre. La prod est très sympa, club banger évident à mon sens. La partie Round of Applause et I Want-Want-Want est une synthèse de Sasha Fierce sur scène et elle tape dans le mille, et je me rends compte que le son aurait pu continuer sur une envolée encore plus longue avec le "need iiiit" final (oui, j'occulte l'outro parlée ?).

 

Elle a réussi l'exploit de me donner à moi, un admirateur de très longue date, tout ce dont j'avais besoin et souhaitais de sa part, tout en me surprenant dans tous les recoins de cet opus majestueux. Elle a aussi réussi à blend son timbre et son âme irrémédiablement R&B à des genres résolument diversifiés, ce avec brio. Quelqu'un parlait d'invincibilité dans le topic Actus. C'est ça, je me sens invincible en écoutant ce disque, quelle puissance spirituelle.

  • Like 14
Lien vers le commentaire
Il y a 9 heures, Sultane a dit :

On croit qu'on va pouvoir continuer à se reposer sur Virgo's Groove, que nenni, en réalité toute la chanson nous prépare à l'assassinat qu'on va subir durant les deux dernières minutes. Je ne peux pas décrire ce que ce morceau me fait ressentir, la mélodie est mélancolique de bonheur, inutile de discuter des harmonies, ad-libs, voix de tête tellement je pourrais pas m'arrêter. C'est indescriptible d'antithèses, j'ai l'impression de recevoir des coups de poignards jouissifs. J'ai découvert la définition du Beau.

 

 

Le monde entier a ressenti la même chose. ?

 

 

  • Like 2
  • Haha 2
Lien vers le commentaire

J'ai toujours apprécié Beyoncé mais j'ai seulement commencé à la considérer en tant qu'artiste d'albums à partir de Self Titled. Avant, je piochais quelques chansons par ci, par là sans adhérer en entier à un album. 4 avait commencé à poser des jalons et Self Titled m'a fait dire : "ah ouais, la meuf rigole plus."

Ici, Beyoncé nous offre un album puisant dans tellement d'inspirations différentes mais le tout est cohérent. Le songwriting, s'il n'est pas raffiné, est efficace. Les punchlines déboulent sur quasiment chaque titre. On est plus sur du songwriting de rap dans l'idée que sur de la pop. Cependant, certains titres se démarquent et peuvent devenir des singles, je pense notamment à Alien Superstar, Summer Renaissance et Cuff it. 

Pure/Honey est magistral et est pour moi, l'une des pistes les plus réussies. 

Virgo's groove n'est pas dans un registre qui me parle mais elle est, objectivement, très réussie. Moins fan de Plastic Off The Sofa et America Has a Problem. 

Tout le reste est un coup de coeur. Mention spéciale à l'enchaînement Cuff it / Energy / Break my soul. Divin. 

 

Bref, elle a encore réussi son coup et a encore prouvé qu'elle savait se réinventer tout en gardant son ADN. 

 

She's UNIQUE. (U-N-I-Q-U-E).

  • Like 5
Lien vers le commentaire

J'attendais de me familiariser un peu plus avec l'album avant de me prononcer, et même si je pense ne pas avoir suffisamment d'écoutes au compteur pour le sentir complètement apprivoisé, je pense malgré tout en avoir assez pour comprendre que c'est un joli tour de force. Parvenir à proposer un disque d'une telle richesse, d'une telle modernité, qui s'inscrit dans la droite lignée de son héritage tout en réinventant sa formule au point de donner la sensation de la découvrir à nouveau, tout ça après 20 ans de carrière solo : ça relève de l'anomalie.

 

J'aime ce Renaissance parce qu'il tient la musique dance en haute estime. C'est un album qui semble avoir ingurgité 60 ans de musique noire, ou plutôt, je formulerais ça ainsi : c'est comme si les artistes noirs qui avaient façonné la musique dance au cours de ces 60 dernières années avaient travaillé ensemble au sein d'un projet collaboratif dont le fruit serait cet album. Finalement, il n'en a peut-être pas nécessairement l'air en passant après The Gift, EIL ou Lemonade mais c'est peut-être son projet le plus black power. Et pourtant, je pense que ceux qui se plaignaient de cette ligne édito trop présente dans son art à leurs yeux peuvent s'y retrouver parce que le message passe principalement par la musique et non les textes : que ce soit grâce aux genres explorés, les samples utilisés ou même son interprétation.

C'est ce qu'il y a sans doute de plus fascinant dans cet album en fait : son équilibre. Certains attendaient d'elle qu'elle arrête l'activisme noir façon Lemonade tandis que d'autres voulaient la voir l'affirmer avec encore plus de ferveur et paradoxalement les deux partis peuvent être comblés du résultat. Certains attendaient quelque chose de plus léger et plus dansant que ses derniers LP, tandis que d'autres voulaient la voir continuer à proposer des albums aux productions plus fouillées et expérimentales et une fois de plus je pense que ce qui semblaient être deux extrêmes peuvent ici être conciliés. En puisant dans la funk des années 70 (Virgo's Groove, Cuff It) ou encore la house des années 90 (Break My Soul, America Has A Problem) on aurait pu s'attendre à un cocktail hétérogène un peu daté mais finalement non, il en résulte un disque moderne cohérent légèrement teinté de nostalgie qui se permet même de projeter une vision de la dance des années à venir avec ses quelques influences hyperpop (Alien Superstar, All Up in Your Mind).  Les très bonnes transitions (mention spéciale à Energy)  participent aussi à en faire un excellent disque dance actuel.

 

Cependant, comme sur The Gift je ne suis toujours pas très convaincu du traitement qu'elle fait de l'afrobeat. Je trouve qu'elle ne le traite pas avec beaucoup d'ingéniosité et ça ne lui sied pas terriblement à mon sens, il suffit de voir comme Grace Jones la mange sur Move. Elle est très convaincante sur Heated cependant. De même, je trouve certains samples pas très inspirés. Show Me Love et I Feel Love doivent être facilement samplés 10 fois par mois.  L'idée était sans doute de continuer à canoniser ces morceaux iconiques, je veux bien l'entendre, mais j'ai un peu la sensation qu'elle savait pas vraiment quoi en faire tant elle nous régurgite les beats à l'identique tout en passant à côté de ce qui fait la force de ces morceaux.

 

J'aime beaucoup cet album. Même si je n'arrive pas encore à la caractériser, il véhicule indubitablement une ambiance et c'est le propre des grands disques. Merci à elle également pour ces titres taillés pour les ballrooms qui ne tombent pas dans le caricatural (Alien Superstar, Thique, Pure/Honey). Pour autant je ne sais pas si j'y reviendrai très régulièrement. Je suis un peu gêné par cette prédominance funk qui n'est pas nécessairement un genre que j'affectionne particulièrement même s'il est ici bien traité et je me vois honnêtement mal écouter des chansons individuellement tant c'est un projet à considérer dans son unicité. Les transitions entre chaque chanson en sont la preuve et il suffit d'entendre à quel point Break My Soul voit sa puissance décuplée au sein de l'album après le frénétique Energy. 

  • Like 8
Lien vers le commentaire

 

Music feelings est très élogieux sur l'album de Beyoncé, ce que représente cet album en ce moment. 

 

On est d'accord sur ce point, c'est son album le plus black culture, c'est une totale opposition avec le genre qu'elle utilise cette fois çi. J'aime bien l'opposition avec un album comme chromatica qui était dans une autre démarche d'efficacité.  

 

Steevy a soulevé un point important sur Heated, Beyoncé semble être super forte, elle évoque le cadeau de robe de son oncle Johnny, même si elle ressemblait à rien dedans, c'était un moment fabuleux de sa vie qui vaut toute la fortune qu'elle possède avec Jay. 

 

J'aime bien cet aspect car ça tranche avec son comportement d'égo trip de diva qui a tout le bien matériel qu'on rêve d'avoir dans une vie. 

 

EDIT : Je savais rien pour le repas entre femmes black avec Kelis et Kelly Rowland, encore moins que Solange était fan d'elle. 

  • Like 4
  • Thanks 1
Lien vers le commentaire

C'est un album extrêmement riche dont je n'ai pas 95% des références, mais qu'est-ce qu'il est bon. Hyper bien foutu, plein de gimmicks, de cassures, de mélodies, de liberté, on s'éclate en l'écoutant et on n'a pas l'impression de s'éclater sur de la merde. Je ne connais pas cette culture des ballrooms et très peu la culture musicale noire du coup je n'ai pas beaucoup de commentaires à faire. Juste que Church Girl et America Has A Problem sont peut-être les 2 titres qui me font le moins vibrer. Ils sont un peu répétitifs. Mais à force de les écouter je commence à les apprécier.

 

Je suis d'accord avec la comparaison pour COADF, je trouve qu'elle s'est fait le sien dans son genre à elle, avec toutes les inspirations de sa vie et de sa carrière (là où Madonna avait mis les siennes). Chaque titre est prenant et s'installe pour enchaîner avec le suivant d'une fluidité indécente. Le sampling ici est très bien utilisé, moi qui pouvait en être rebuté. Break My Soul et Summer Renaissance sont les 2 seuls titres où le sample est facile mais ça fonctionne bien (surtout au sein de l'album). Et malgré la nouveauté que peut apporter cet album dans la carrière de Beyoncé, je trouve qu'il y a plein de moments qui sonnent Beyoncé, des jointures/des gimmicks qui la représentent bien et qu'elle a réussi à parfaitement intégrer.

 

Mes titres favoris sont à ce jour Virgo's Groove, Heated, Thique et All Up In Your Mind. Mais de toutes façons, toute la deuxième partie à partir de Plastic Off The Sofa est géniale.

  • Like 10
Lien vers le commentaire

Avec Break my soul, PURE/HONEY commence sérieusement à devenir ma chanson préférée de l'album.

 

Je vois tellement bien le clip de cette chanson à la veine de partition bien dans le sexy, surtout avec la phrase "It should cost a billion to look this good"

 

J'adore les 2 chansons en une à la love without tragedy/mother mary de Rihanna qui est clairement une chanson au top.

 

La partie 2 avec I get you stuck (Stuck) Stuck in my love (Stuck in my love) Stuck in my honey Honey honey" est du pur bonheur.

 

KqHS.gif

  • Like 2
Lien vers le commentaire

Je ne suis pas fan de Beyoncé, à vrai dire la dernière fois que j'ai adhéré à un de ses projets c'était il y a 11 ans avec 4, mais force est de constater qu'elle a frappé fort avec Renaissance. L'album est excellent, je me le passe en boucle depuis sa sortie. J'ai juste un peu de mal avec Plastic Off The Sofa mais alors le reste au secours.

 

10e899af165c44585b151c00fdad89bb7f3266fa

 

J'envisage sérieusement pour la première fois d'aller la voir en concert.

 

CATEGORY BAD BITCH I'M THE BAR.

  • Like 4
Lien vers le commentaire

Les paroles en mode ego trip sur cet album c'est quelque chose,  Alien Superstar et Summer Renaissance en musique de fond d'un défilé de mode ça doit être une expérience !

 

VUITTON DIOR GIVENCHY COLLECT YOUR COINS BEYONCE, SO ELEGANT AND RAUNCHY

 

catwalk-runway.gif

 

BAD BITCH, I'M THE BOSS, ALIEN SUPERSTAR !

 

a9821db3476e64b681f71a0726897527be386e31

  • Like 9
Lien vers le commentaire
  • Membres qui parcourent ce sujet   0 membres

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...