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Junior Kelly


Invité SIR KOB

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Invité SIR KOB

JUNIOR KELLY

 

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COUSIOUS VOICE 2002

Si l’album "Love So Nice" l’a imposé dans le new roots en 2001, faire carrière dans la musique n'était pas le premier objectif de Junior Kelly. De son vrai nom Keith Morgan, il est né le 23 septembre 1969 sur Waltham Park Road à Kingston, JA. A l'âge de neuf ans, il part avec sa famille s'installer à Spanish Town. Il suit ses études à la St Catherine High School et baigne, dès son enfance, dans la musique. Son père et son grand père jouaient du banjo, sa mère était choriste à l'église et son frère le plus âgé, Jim Kelly, était DJ pour le sound system Killimanjaro. En 1982, Jim est Assassiné à Spanish Town alors qu'il tentait d'arranger un différend entre Derrick (autre frère Kelly) et des rudies du quartier. Jim était un modèle pour le petit Keith, alors âgé de 13 ans. C'est lui qui subvenait, en majeure partie, aux besoins de la famille. Keith, le petit dernier, jusqu'ici surprotégé par sa famille, est très marqué par cet événement. Le temps passe et vers 1986, il décide de se lancer dans la musique et de suivre les traces de son frère. Il adopte le nom Junior Kelly pour lui rendre hommage.

« Mon premier enregistrement professionnel, c’était Hungry Days, nous confie Junior Kelly en interview. Les gens ne le savent pas mais j’ai fait cette chanson il y a longtemps, bien avant Love so nice. Hungry days, c’est mon expérience personnelle, une expérience à laquelle tout le monde peut se rattacher, parce que la très grande majorité de la planète sait ce qu'est la faim. »

 

Il passe du temps en sound systems et tente de se faire remarquer sur l'île avec un nu-roots redonnant à Rastafari sa place dans la musique moderne jamaïcaine. Il enregistre son deuxième titre en 1993 : Give Them A Bly. Pendant les années 90, il va progressivement s'imposer avec des singles de qualité comme Black woman, Go to hell et Hungry Days. Mais c'est en 1999 qu'arrive la consécration avec son tube international Love so nice sur le Stir it up riddim. Il restera treize semaines consécutives dans les charts jamaïcaines et fera (tout doucement) le tour du monde. Le succès de ce simple amène Junior Kelly à signer chez Jetstar en 2000. Jetstar produit alors son premier album "Rise" réalisé par Mafia & Fluxy. L'album est une réussite et fait très bonne impression en Angleterre. Il est suivi de très près par le second opus "Juvenile".

 

En 2001, c'est VP Records qui produit l'excellent album "Love so nice" qui l'impose véritablement comme une nouvelle référence new roots. S'en suit une série de hits comme "Can't get away", "Clean Heart", "One Love" ou "Jah Jah Live on". Junior Kelly a frappé très fort avec "Love so nice" et s'est vu décerner par les médias le titre d'ambassadeur roots du millénaire. Artiste prolifique, il sort en moyenne deux albums par an depuis 2000 sans compter les compilations aux côtés de grands noms du dancehall comme Capleton, Sizzla, Anthony B, Luciano etc…Bien qu'appréciant certains artistes de la nouvelle génération, c'est chez les rootsman que Junior Kelly puise son inspiration. Il cite volontiers Bob Marley, Peter Tosh, Israël Vibration et Burning Spear. En 2002, il se lance dans une vaste tournée internationale. Chanteur enturbanné, très spirituel, il apprécie comme beaucoup la France et a participé à l'édition 2003 du Jamaican Sunrise pour une prestation mémorable. Il fit aussi une grosse impression au Zénith de Paris en avril 2004, partageant l'affiche avec Turbulence et Jah Mason. Il tourne dans le monde entier mais est plutôt peu demandé en Jamaïque. En 2004 sort l'album "Creation" sur le label Penitentiary.

 

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