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Lana Del Rey - Norman Fucking Rockwell


Vos titres favoris ?  

73 membres ont voté

  1. 1. Vos titres favoris ?

    • Norman Fucking Rockwell
    • Mariners Apartment Complex
    • Venice Bitch
    • Fuck it, I Love You
    • Doin' Time
    • Love Song
    • Cinnamon Girl
    • How to Disappear
    • California
    • The Next Best American Record
    • The Greatest
    • Bartender
    • Happiness is a Butterfly
    • hope is a dangerous thing for a woman like me to have - but I have it
  2. 2. Votre appréciation de l'opus :

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    • ⭐️⭐️⭐️⭐️
    • ⭐️⭐️⭐️
    • ⭐️⭐️
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Messages recommandés

il y a 8 minutes, Wilhelmina a dit :

Nan mais je ne sais pas si c'est la période de ma vie qui veut ca mais coup de cœur immédiat pour cet album.

 

Non c’est juste que l’album est excellent. :) 

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L'album a vraiment besoin de plusieurs écoutes.

Musicalement je le trouve un peu moins accessible que Lust For Life, mais un peu plus facile que Ultraviolence et Honeymoon. Il est très très bon, il vient compléter sa sainte-trinité pour moi. Bon après c'est trop neuf pour décider où je le place, mais j'ai beau l'adorer et être content de retrouver un album qui me botte après un Lust For Life en demi-teinte, il ne m'a pour l'instant pas fait autant d'effet que mes 2 chéris. 

L'ambiance reste son +, très 50's/60's.

 

Mon seul point noir : 1 ou 2 ballades au piano en trop, et donc le manque de The Greatest/California/Mariners.

Les 2 titres que je n'aime pas : Venice Bitch et How To Disappear.

Mes titres favoris : Fuck It I Love You, The Greatest, Norman Fucking Rockwell et California.

 

EDIT : Bon par contre dans le sondage je pensais avoir cliqué sur 4 étoiles, et pas du tout, j'ai cliqué sur 5. A croire que l'esprit sorcière de Lana ne veut pas que je trouve de défauts à cet album.

  • Like 4
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L'album est excellent. Il fait sans aucun doute partie de mes 3 albums préférés de Lana avec Honeymoon et Ultraviolence, même s'il reste moins bon que ce dernier à mon sens. A voir avec le temps si NFR l'emportera sur Honeymoon ou non.

 

Le projet est en béton armé: le disque est super homogène et cohérent sans tourner en rond pour autant, la production est dingue et recèle de petits détails qui en font sa force et qu'on découvre à chaque écoute, Lana interprète certaines chansons comme on ne l'a jamais entendue faire auparavant, notamment sur California et Hope... Mais j'ai un peu de mal à poser un adjectif sur l'album alors que j'y suis toujours parvenu assez instantanément avec ses opus précédents, ça en fait un disque certainement moins atmosphérique que les autres. J'aurais aimé le trouver maritime mais finalement c'est une sensation que n'intervient que sur quelques chansons.

 

Mes chansons préférées sont Venice Bitch qui est une pépite de sa discographie par sa construction si particulière, How To Disappear qui effectivement n'est pas sans rappeler Oasis et dont les paroles sont poignantes et contre toute attente Hope que je n'avais pas aimé à sa sortie et à laquelle je n'avais accordé que 2 écoutes peu convaincantes. Mais dans le contexte de l'album la chanson s'est totalement révélée

Les chansons que je ne retiens pas forcément sont celles qui n'ont pas été produites par Antonoff en fait à l'exception de Doin' Time, qui d'ailleurs a totalement sa place dans NFR alors que j'avais un petit peu peur du contraire. Je vois pas trop où Bartender veut en venir et The Next Best American Record ne me fait toujours rien même si je reconnais qu'elle s'intègre bien à l'album.

Mais sinon c'est un sans-faute, toutes les chansons sont excellentes. Je tiens à souligner le travail qu'il y a eu sur les outro toutes plus belles les unes que les autres (celles de Cinnamon Girl, How To Disappear, The Greatest, Fuck It, NFR). Et il me semblait avoir lu ça quelque part et je suis assez d'accord, je trouve que l'album est un peu dans la continuité de LFL. On ressent quelques similitudes avec les productions de 13 Beaches et Change je trouve.

Et derniers petits reproches, j'aurais aimé un peu plus de guitare électrique et je trouve que les toutes premières notes de l'album sont un peu faibles, quand bien même j'adore la chanson NFR. Mais juste après les intros iconiques de BTD, Ride, Cruel World et Honeymoon on est un petit peu sur notre faim.

 

Merci à Lana et Jack Antonoff pour ce joyau épuré plein de piano et de reverb, j'espère qu'ils continueront de collaborer car le duo fonctionne, ça ne fait aucun doute. Et ces lyrics gosh

"They write that I'm happy, they know that I'm not
But at best, you can see I'm not sad"

"If he is a serial killer
Then what's the worst, that could happen to a girl
Who's already hurt"

 

EDIT: j'y crois pas des masses mais j'espère qu'elle sera nominée pour l'AOTY. Elle le mérite vraiment.

 

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Album solide, mâture, presque conceptuel, à part quelques flottements... Tout est en place pour voyager !

C'est son meilleur album pour moi, son personnage s'étoffe, prend de la consistance. 

C'est beau, soigné avec en plus ce côté intemporel que j'ai toujours apprécié chez elle. 

Un réel plaisir d'écouter et de découvrir ce disque. 

Mention spéciale à Venice Bitch (sublime plage), Cinnanom girl (troublant)... 

  • Like 1
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?Alerte - aucune objectivité ?

 

Le temps passe. Nous sommes en 2019 et depuis 2012 Lana nous a offert 6 albums. (je compte paradise en tant que tel) . Ce qui n'est pas rien. 

Je me souviens encore de l'époque ou j'étais septique, à cause des rumeurs, des jugements (personnage, arnaque en live, ect...) Jusqu'à la sortie de Paradise qui m'a contaminer réellement du virus Del rey, et j'ai commencé à saigner BTD sans honte. Puis il y a eu le Paradise Tour et je suis tombé amoureux par ce diamant Brute. Puis, Ultraviolence, l'album de ma vie. Puis on connait la suite. À chaque sortie d'album j'ai toujours l'impression que c'est son meilleur. Lust For life a tourné chez moi presque non-stop depuis sa sortie. 

 

Et comme d'hab, Norman Fuckin Rockwell ! donne l'impression d'être son meilleur. Mais ça c'est le virus. Donc je met de coté tout indices de comparaison (bof ?)  Et je vais essayer de parler de mon ressenti sur cet album qui me fait pleurer, et me tortiller comme une fille de joie dans un bar lugubre  en manque d'amour et alcoolisée depuis maintenant 3 jours. 

 

NFR : J'entends l'intro. Et je suis transporté à Del Rey World. J'entends les premières notes de piano et j'ai un sourire béat de bonheur qui monte. J'entends sa voix j'ai envie de pleurer. Le refrain commence et j'ai tout de suite envie de chanter alors que je connais pas encore les paroles. Bluee blueee ouh ouh . La composition est parfaite soignée. Magnifique intro d'ouverture. Sa voix sonne bien et n'est pas bouffée par tout un tas d'effets cheap. Tout sonne parfaitement. C'est chaud, chaleureux, réconfortant. Lana vient soigner mon coeur. J'ai l'impression d'être au début d'un magnifique film. 

 

Mariners Apartment Complex : Bon j'étais déjà très convaincu à la sortie. La mélodie est hyper efficace. Et là pour le coup c'est comme si j'entendais un vieux tube que je connaissais déjà par cœur. J'aime toujours autant l'instru qui monte progressivement. "You lose your way, just take my hand
You're lost at sea, then I'll command your boat to me again" j'ai toujours envie d'hurler. ☺️ Bref une chanson déjà classique. Et j'aime toujours autant ce coté rock atmosphérique, qui lui vas à ravir. 

 

Venice Bitch : Ce titre à sa sortie c'est presque instantanément propulsé au n°1 de sa meilleur chanson. Et c'est toujours le cas. C'est une vrai expérience, un mini voyage. La mélodie est non seulement super accrochante, mais elle permet de totalement plonger dans le voyage musicale qui la poursuit. Le moment de la monté est super orgasmique . "Oh god, want you on my lips (I do, I do) It's me, your little Venice bitch On the stoop with the neighborhood kids Signin' off, bang bang, kiss kiss:champion:. Le mélange synthé et guitare est parfait, sa voix est faite pour épouser ce genre de son. Enfin cette piste nous prouve, que c'est la seul personne avec un statut médiatique "un peu pop" a nous proposer des choses aussi audacieuses. Comme elle le fait depuis le début de sa carrière, elle nous replonge dans ce que avant la musique a pu nous offrir de meilleur, une revisite de ce qui ne se fait plus (enfin non, mais de ce qui ne passe dorénavant plus en radio, mais qui est remplacé par les soupes diffusées sur NRJ )  ; Bref Venice Bitch, c'est classe fameux, c'est épique. Bravo à Jack Antonoff , oui quel rencontre formidable. Ça me rappelle le super match avec Dan Auerbach sur UV. 

 

Fuck it I love you : C'est clairement pas la piste qui me transcende le plus. En même temps avec un tel album c'est dure d'être dithyrambique sur toutes les pistes. Néanmoins, elle est très efficace, très entraînante. Ça fait plaisir de l'entendre chanter un peu plus rapidement sur les petits chorus ; Voilà j'ai pas grand chose à dire de plus sur cette piste. Elle apporte du rythme, c'est parfait pour atterrir  de Venice Bitch. 

 

Doin'time : C'est presque un ovnis pour cet album et en même temps il est parfaitement à sa place. C'est le single évident. Parfaitement produit, mixé,... Hyper entraînant. De plus avec le beau clip qu'elle vient de nous sortir je ne suis qu'en stanage complet sur cette pépite. De plus c'est une reprise parfaite, elle sublime l’orignal tout en la respectant.. ?

 

Love song : Intro comme d'hab parfaite. J'ai déjà envie de pleurer tellement c'est beau. J'ai l'impression de rentrer dans un monde merveilleux. Mélodie parfaite. Would like to think that you would stick around
You know that I’d just die to make you proud ?

 

Cinamon Girl : Attention ! Nouvelle Masterpiece de Lana WORLD.  Surement mon gros gros coup de cœur des premières écoutes. A la fois tubesque et pleins d'émotions. En fait je sais pas quoi dire. Je sais pas quoi pensé, c'est juste parfait. A ce moment précis je me rend compte que c'est hyper dur d'écrire sur cet album. Tout est parfaitement réalisé. Et cinamon girl  est un réel orgasme. J'adore comme l'atmosphère sonore s'emballe au dernier tiers de la chanson. Encore une fois c'est épique. C'est hyper ciné-génique comme son. Je veux un clip colossal. Je me prosterne devant del rey comme un pauvre pécheur. Cette musique c'est la vie ; c'est pas la seul de l'album, je sais plus quoi faire à part m'enfermer et écouter ça en boucle. 

 

How to disappear : Le texte est magnifique. Elle fait parfaitement la transition entre les deux meilleurs pistes de l'album (meilleur dans le sens ou tout est presque parfait).  Elle vient nous bercer avant la tornade. 

 

California AKA la tornade : Dès le début on sent que ça va être énorme. Tout comme Cinamon Girl, california vient confirmer qu'on est en train d'entende un opus de malade qui nous fait dire que c'est le meilleur. Tout en progression, on arrive vers un des refrain les plus puissant de sa discographie. Vas-y lana crie ! envole toi, c'est la fin du monde tout s'arrête. Hâte de voir ça en live. Je me retrouve téléporté dans mes premières écoutes d'uv avec toute la maturité qu'elle a en plus. Merci pour ça. ? 

 

The next best american Record : Idem, elle vient nous réconforter après un moment très fort. Je connaissais pas la version démo, donc j'ai pas du tout d'indice de comparaison. Mais j'aime fort ce que j'entends. Le refrain est aussi très bon, c'est puissant comme depuis la première piste de l'album. Les paroles décrivent parfaitement l'état et l'atmosphère dans laquelle je suis baigné depuis le début de l'écoute. 

 

The Greatest : Le ride 2.0 en plus solaire. Encore une pépite. J'adore tout le refrain, l'instru, ces envolées vocales. #tube. Levons nos verres et dandinons nous pour queen lana. Je m'ennuie moi-même du peu d'arguments, et de la grande béatitude de mon avis. La tracklist est tellement bien réfléchis , le voyage est bien équilibré; elle aurait pu faire l'erreur de foutre tout les prés-sentis singles en début d'album, et là j'ai l'impression que toute la puissance est bien dispatchée. On a envie de rien passer, tout arrive au bon moment. La c'est un peu l'hymne de fin de soirée qui réjouit tout le monde. J'adore la fin en douceur. Un grand point positif de l'album est le soin apporté aux outro, le temps la longueur, les instruments et notre âme ont le temps de respirer de s'évader. (pas comme White mustang "que j'adore" qu'on a envie de remettre 6 fois de suite tellement c'est court) .

 

Bartender : Encore une fois la mélodie est douce et puissante. On est emporté dans un flux ; Bart t t tendre ☺️. Le partition piano est parfaite, tout fait symbiose. Sans être le clous de l'album Bartender fait parfaitement son job. Ça reste bien en tête... 

 

Happiness is a Butterfly : Et me voilà transformé en petite fille qui veut se languir sans raisons apparentes prés de clôtures de central électrique, ou au bord d'une autoroute tout en chantonnant naïvement. ? Mélodie super accrocheuse, plein de lumière, de douceur, ; Super entraînante, elle va très certainement tourner en boucle chez moi.  J'adore les moments ou elle prend plus de force vocalement. L'accompagnement très discret de la basse est parfait. Référence discrète au voyage venice bitch. :avion:

 

Hope is a dangerous thing for a woman like me to have - But have it :  Parfait pour clôturer l'album. Le texte est génialement écris. La référence à Sylvia Plath est parfaite. Laisse moi m'endormir et mourir et pleurer avec cette chanson en attendant patiemment la prochaine Bible Del rey. ?

 

 

Globalement. C'est de la bombe. C'est solaire poétique musical. Réjouissant, réconfortant, même parfois dansant. Je vais écouter cet album pendant deux ans en boucle jusqu'au prochains. Je suis tellement heureux de cette sortie. Elle a intérêt de le défendre sur scène comme il se doit. Résultat de recherche d'images pour "Lana del rey et jack antonoff"

THANK YOU GUYS ?

 

TOP 3

Venice Bitch

Cinamon Girl

California 

 

 

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J'ai écouté l'album hier, et vraiment c'est son meilleur projet depuis BTD, le deuxième auquel j'accroche en fait.

La bonne impression laissée par les premiers extraits s'est donc confirmée chez moi ❤️

 

L'album a besoin de plus d'écoutes par contre c'est sûr.

J'ai eu trois coups de coeur (presque quatre)

 

Love Song, California, hope... (et presque TNBAR)

 

Par contre Doin' Time ne passe toujours pas du tout, je rajouterai à celle ci How to Disappear et Happiness is a Butterfly qui ne m'ont pas vraiment convaincu.

Mais difficile de s'exprimer plus profondément après une seule écoute je trouve, je le ré-écouterai dans la soirée et dans la semaine mais c'est un bon disque, vraiment. !

 

(PS : Je lis pas mal que California fait très Ultraguimauve, mais vraiment moi c'est pas du tout ce genre de trucs que j'ai retenu de l'album :lol:)

 

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Bon, je commence ma review, j'ai vraiment peur que ce soit très très long, j'ai beaucoup à dire sur cet album.

 

Avant de parler de l'album en lui-même, je voudrais faire une petite distinction sur ce que je cherchais, ce que je voulais entendre sur ce Norman Fucking Rockwell.

-J'ai, à ma gauche, le son A: Venice Bitch et Mariners Apartment Complex. J'ai une instru organique, folk-rock, sonnant à la fois old-school mais aussi fraîchement atmosphérique. Une écriture mélodique légère, sautillante, qui se développe et ne manque jamais de surprendre. Un esprit assez similaire à celui de Tomorrow Never Came, sur le dernier disque.

 

-À ma droite, j'ai Art Deco, le son B. Une instru lourde, très lente, avec un beat proto-hip-hop à un tempo léthargique, ignorant jusqu'à l'orthographe du mot subtilité. Une mélodie manquant cruellement d'inspiration, un refrain répétitif, avec de longues vocalises lassées (et lassantes), la volonté d'obtenir un son pop, "mainstream", en gardant une mélancolie à la Del Rey.  J'ai de la récidive: les refrains de 13 Beaches, In My Feelings, White Mustang (dont le refrain représente la quintessance du son Flemma Del Rey). 

 

Pour faire clair: je pensais que la gueuse avait compris qu'il fallait tirer un trait bien droit et bien définitif sur le son B. Et passer à autre chose, définitivement. 

Et elle propose en effet, quelque chose de plutôt inédit pour elle, le développement de ce son A, la patte instrumentale d'UV avec l'enthousiasme de Love. Cependant, NFR n'est pas LE disque jusqu'au-boutiste que j'espérais. Au volant de sa grosse bagnole (*insert fancy american brand*), elle effectue un bon tournant, mais l'angle est modéré. 

Je trouve que rien n'atteint la composition à l'infaillible légèreté de Venice Bitch. Il y a cependant de très jolies choses. C'est un très bel album, et je l'aime beaucoup. Simplement, elle avait teasé une quinte flushe royale en septembre dernier. Elle nous a tous mis sans dessus dessous. À mon goût, on se retrouve à la ligne d'arrivée avec un très joli carré d'as. Et c'est déjà très, très bien.

 

La chanson-titre ouvre très bien l'album. Une chanson au swing désuet, drôle et habile, audacieuse pour Lana. Je rejoins cependant Arsène disant qu'elle pâlit un peu devant BTD, CW & HM dans son potentiel "marquage de mémoire". Je trouve l'album absolument parfait jusqu'à la piste 6Fuck It I Love You est une réussite, ça chantonne délicieusement, dommage que la version album ait été privée des surf drums de la version single, c'était mieux avec. Doin' Time, que je voyais mal rentrer dans l'album (sans doute lié au fait que j'imaginais un album 100% surf-folk-psyché-pop-synthé west coast-sublimes minauderies à la VB), passe parfaitement bien par je ne sais quelle sorcellerie. Love Song est très belle et élégante, même si les couplets manquent un peu de punch, reproche que je retrouve assez fréquemment dans l'album, à mon grand regret.

Je trouve Cinammon Girl immonde. Je sais que je perds ici le peu de monde qui était encore de mon avis, mais il faut que je le dise. C'est infâme, trop mielleux, mal mixé. Poubelle. Je ne comprends pas du tout l'engouement. How To Disappear a de la gueule, pas hyper fan de la prod mais ça a le mérite d'innover dans sa disco. Par contre je suis le seul qui entend le volume hyper inégal, qui devient tout d'un coup très fort et repart tout de suite après? California est superbe, mais même petit reproche pour le début des couplets, c'est méchamment plat. Schéma inverse sur TNBAR, couplets sublimes, puis on floppe avec les refrains poussifs, secondés d'une prod mollasse. On tombe la tête la première dans le son B. The Greatest est sublime, puis Bartender casse de nouveau le rythme. Jolie, mais un peu chiante. 

On arrive à Happiness Is A Butterfly, qui, après des couplets faiblards (pour changer), atteint un moment de grâce bouleversant. Lana se lâche, et je crois enfin entendre la folie vocale de certains de ses unreleased (I SAID DON'T BE A JERK, DON'T CALL ME A TAXI). Très, très beau. Je regrette peut-être que ça soit pas doublé d'une instru un peu psyché et rythmée sur les refrains. On finit sur Hope, que je trouve chiante comme la pluie. C'est cependant une très belle chanson, et sans doute un de ses meilleurs textes (elle vient de l'expliquer en interview, ça la tient vraiment à coeur, c'est beau). Je trouve que Looking For America aurait largement plus sa place sur l'album que quelque pistes...

 

Je vois ici et là que les fan de pop, les adeptes de BTD ayant lâché depuis, se prennent au jeu et adorent l'album, ça fait plaisir. C'est vraiment un un bel album, mais je n'arrive pas à me défaire d'une très subtile déception. Ce qui est sûr, c'est qu'elle m'a complètement débarrassé de cette petite angoisse apparue avec LFL, celle qu'elle ne sache plus écrire avec son génie du premier jour, celui de Pawn Blues. La peur qu'on se retrouve désormais avec des 13 Beaches & autres White Mustang à chaque album. 

Elle a incontestablement saisi quelque chose avec NFR. 
 

Je repense avec ça au spleen brûlant et douloureux de 

Ultraviolence, aux premières notes de Cruel World, aux sensuels I'm in love de la fin de West Coast, au sublime Will you still love me when I shine from words but not from beauty d'Old Money. Et je dois dire que non, she almost did, but not quite. Ultraviolence reste son meilleur album. Plus cohérent, plus poussé, plus radical. C'est son diamant noir, mais d'un noir plus pur que le bleu de NFR.

 

 

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Contrairement aux critiques et aux avis que j'ai pu lire ici, je ne suis pas hyper emballée par NFR. L'album est cohérent et bien produit, il a une véritable ambiance comme chacun des albums de Lana Del Rey (quelle discographie quand même !), mais j'ai du mal à accrocher à la totalité des chansons et je trouve qu'il manque ce "truc" qui te fait sentir que tu écoutes l'un des meilleurs albums de la décennie. A part l'ovni "Doin' Time", j'ai eu un coup de coeur pour "Cinnamon Girl" (futur classique de sa disco) et "How To Disappear" à la première écoute. "Norman Fucking Rockwell" est une très bonne piste d'ouverture avec un joli refrain et une ambiance très "musique de film", "Mariners Appartment Complex" fait très folk song des années 70 avec une ambiance nostalgique, "California" ressemble beaucoup à une piste d'Ultraviolence et elle se lâche ENFIN vocalement sur les refrains de "Happiness is a Butterfly"; bien que les couplets de ce titre soient boring. Le reste de l'album a des moments sympa et quelques moments soporifiques ou répétitifs, après je ne suis pas fan de ballades piano/voix ou d'Indie Folk à la base, ça explique pourquoi j'ai un peu de mal avec NFR.

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Il y a 18 heures, MarAzul a dit :

Bon, je commence ma review, j'ai vraiment peur que ce soit très très long, j'ai beaucoup à dire sur cet album.

 

Avant de parler de l'album en lui-même, je voudrais faire une petite distinction sur ce que je cherchais, ce que je voulais entendre sur ce Norman Fucking Rockwell.

-J'ai, à ma gauche, le son A: Venice Bitch et Mariners Apartment Complex. J'ai une instru organique, folk-rock, sonnant à la fois old-school mais aussi fraîchement atmosphérique. Une écriture mélodique légère, sautillante, qui se développe et ne manque jamais de surprendre. Un esprit assez similaire à celui de Tomorrow Never Came, sur le dernier disque.

 

-À ma droite, j'ai Art Deco, le son B. Une instru lourde, très lente, avec un beat proto-hip-hop à un tempo léthargique, ignorant jusqu'à l'orthographe du mot subtilité. Une mélodie manquant cruellement d'inspiration, un refrain répétitif, avec de longues vocalises lassées (et lassantes), la volonté d'obtenir un son pop, "mainstream", en gardant une mélancolie à la Del Rey.  J'ai de la récidive: les refrains de 13 Beaches, In My Feelings, White Mustang (dont le refrain représente la quintessance du son Flemma Del Rey). 

 

Pour faire clair: je pensais que la gueuse avait compris qu'il fallait tirer un trait bien droit et bien définitif sur le son B. Et passer à autre chose, définitivement. 

Et elle propose en effet, quelque chose de plutôt inédit pour elle, le développement de ce son A, la patte instrumentale d'UV avec l'enthousiasme de Love. Cependant, NFR n'est pas LE disque jusqu'au-boutiste que j'espérais. Au volant de sa grosse bagnole (*insert fancy american brand*), elle effectue un bon tournant, mais l'angle est modéré. 

Je trouve que rien n'atteint la composition à l'infaillible légèreté de Venice Bitch. Il y a cependant de très jolies choses. C'est un très bel album, et je l'aime beaucoup. Simplement, elle avait teasé une quinte flushe royale en septembre dernier. Elle nous a tous mis sans dessus dessous. À mon goût, on se retrouve à la ligne d'arrivée avec un très joli carré d'as. Et c'est déjà très, très bien.

 

La chanson-titre ouvre très bien l'album. Une chanson au swing désuet, drôle et habile, audacieuse pour Lana. Je rejoins cependant Arsène disant qu'elle pâlit un peu devant BTD, CW & HM dans son potentiel "marquage de mémoire". Je trouve l'album absolument parfait jusqu'à la piste 6Fuck It I Love You est une réussite, ça chantonne délicieusement, dommage que la version album ait été privée des surf drums de la version single, c'était mieux avec. Doin' Time, que je voyais mal rentrer dans l'album (sans doute lié au fait que j'imaginais un album 100% surf-folk-psyché-pop-synthé west coast-sublimes minauderies à la VB), passe parfaitement bien par je ne sais quelle sorcellerie. Love Song est très belle et élégante, même si les couplets manquent un peu de punch, reproche que je retrouve assez fréquemment dans l'album, à mon grand regret.

Je trouve Cinammon Girl immonde. Je sais que je perds ici le peu de monde qui était encore de mon avis, mais il faut que je le dise. C'est infâme, trop mielleux, mal mixé. Poubelle. Je ne comprends pas du tout l'engouement. How To Disappear a de la gueule, pas hyper fan de la prod mais ça a le mérite d'innover dans sa disco. Par contre je suis le seul qui entend le volume hyper inégal, qui devient tout d'un coup très fort et repart tout de suite après? California est superbe, mais même petit reproche pour le début des couplets, c'est méchamment plat. Schéma inverse sur TNBAR, couplets sublimes, puis on floppe avec les refrains poussifs, secondés d'une prod mollasse. On tombe la tête la première dans le son B. The Greatest est sublime, puis Bartender casse de nouveau le rythme. Jolie, mais un peu chiante. 

On arrive à Happiness Is A Butterfly, qui, après des couplets faiblards (pour changer), atteint un moment de grâce bouleversant. Lana se lâche, et je crois enfin entendre la folie vocale de certains de ses unreleased (I SAID DON'T BE A JERK, DON'T CALL ME A TAXI). Très, très beau. Je regrette peut-être que ça soit pas doublé d'une instru un peu psyché et rythmée sur les refrains. On finit sur Hope, que je trouve chiante comme la pluie. C'est cependant une très belle chanson, et sans doute un de ses meilleurs textes (elle vient de l'expliquer en interview, ça la tient vraiment à coeur, c'est beau). Je trouve que Looking For America aurait largement plus sa place sur l'album que quelque pistes...

 

Je vois ici et là que les fan de pop, les adeptes de BTD ayant lâché depuis, se prennent au jeu et adorent l'album, ça fait plaisir. C'est vraiment un un bel album, mais je n'arrive pas à me défaire d'une très subtile déception. Ce qui est sûr, c'est qu'elle m'a complètement débarrassé de cette petite angoisse apparue avec LFL, celle qu'elle ne sache plus écrire avec son génie du premier jour, celui de Pawn Blues. La peur qu'on se retrouve désormais avec des 13 Beaches & autres White Mustang à chaque album. 

Elle a incontestablement saisi quelque chose avec NFR. 
 

 

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Je repense avec ça au spleen brûlant et douloureux de 

Ultraviolence, aux premières notes de Cruel World, aux sensuels I'm in love de la fin de West Coast, au sublime Will you still love me when I shine from words but not from beauty d'Old Money. Et je dois dire que non, she almost did, but not quite. Ultraviolence reste son meilleur album. Plus cohérent, plus poussé, plus radical. C'est son diamant noir, mais d'un noir plus pur que le bleu de NFR.

 

 

Complètement d'accord. 

C'est pour ca que je préfère la 1ere partie de l'album, jusqu'à How to desappear, beaucoup plus lumineuse, fluide, organique, et inspirée des sons californiens que la seconde (notamment Cinnamon Girl / California / The Next Best..), qui ressemble à ce que faisait Lana del Rey avant (perso, musique sous Prozac que je trouve déprimante, cliché, ennuyeuse, et bourrée de réverberations et d'effets. Le terme léthargique est bien trouvé : ca donne envie d'hiberner en broyant du noir ?). 

J'accroche vraiment à ce son A, comme tu l'appelles, apparu avec le single "Love", vraiment beau et intéressant.J'espère vraiment qu'elle proposera de plus en plus ce type de musique par la suite. 

 

PS  J'aime de plus en plus Mariners Apartment Complex. 

 

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Je suis parfaitement incapable de classer LFL, car j'adore certains titres mais ai complètement oublié l'existence de certains autres... C'est le seul travail de Del Rey que je trouve incohérent. C'est sa force (il contente un peu tout le monde), mais ce n'est pas tout à fait ce que j'attends d'elle. J'aime que chaque galette soit une ambiance, un univers déterminé.
Je dirais donc :

1. BORN TO DIE, ma bible.
2. HONEYMOON. Que j'aime cette ambiance moite, cette noirceur d'étoiles en déclin. On se croirait chez Scott Fitzgerald, sur les plateaux de tournage abandonnés du Dernier Nabab.
3. NORMAN FUCKING ROCKWELL. Aussi mélancolique que HONEYMOON, mais plus lumineux.

J'en veux un peu à ce nouvel album : il m'a brouillée avec BTD, mon album préféré de la vie entière. Depuis la parution de NFR, BTD me paraît faux, dans la voix et le personnage, boursoufflé d'effets, un peu indigeste en somme. Cela m'attriste énormément, tant j'aime cet album, mais me ravit dans le même temps car il me convainc que Lana a désormais vraiment trouvé son son, et qu'elle peut le tenir sur plusieurs décennies. Une critique disait de NFR que c'était l'album le plus vrai de sa carrière, et ça me semble indéniable. Dans ce que j'aime, dans ce que j'aime moins, il me paraît 100% Del Rey, plus encore que tous les albums sortis avant lui. Aussi, ceux qui ne sont pas convaincus par ce retour devraient tout simplement laisser Del Rey. Pour ma part, je regarde désormais BTD comme une parenthèse, virtuose mais pas tout à fait représentatif  de l'artiste. Elle n'y reviendra sans doute jamais, et paradoxalement, ça me va bien ainsi. Qu'elle continue à me faire voyager, à sortir des albums dignes de bandes-originales que j'écoute les yeux fermés, mes paupières servant d'écran aux films que sa voix projette. Ce sera parfait.

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