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Christine and the Queens / Paranoïa, Angels, True Love (09/06)


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L’artiste Christine and the Queens était sur la grande scène d’Art Rock, dimanche, pour le dernier jour de l’édition 2023 du festival. Et il a régalé, en livrant une performance majuscule.

C’était la tête d’affiche de cette 40e édition d’Art Rock. Sa seule date en Bretagne, cette année, c’était à Saint-Brieuc, ce dimanche 28 mai. Et Christine and the Queens a fait ce qu’on attendait de lui : faire chavirer le public du festival. Pour résumer la performance d’une intensité assez inouïe ? Une énergie folle, des chorés ultra-léchées et une grande scène… presque trop petite, tant sa présence est débordante. Incroyable et inoubliable.

 

 

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Christine and The Queens au festival Art Rock : un premier concert magistral

L’artiste, tête d’affiche de la dernière soirée du festival de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) a livré une prestation impressionnante à quelques jours de la sortie de son nouvel album.

 

 

 

Vivement que l'album sorte : j'avais pris l'habitude de soutenir un gros floppeur.

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Je viens de réaliser que l'album sort vendredi, j'avais complètement oublié. La discrétion autour de ce retour est un peu étrange. Pourtant tout semble être pensé pour séduire à nouveau son public après la déroute des Adorables Etoiles. 

Les extraits dévoilés sont plutôt bons en plus. J'adore To Be Honest et Tears Can Be So Soft, et A Day In The Water est un joli titre. Il sonne en effet comme un total retour aux sources, on retrouve plus de rondeur et de douceur dans sa voix et les synthbass rappellent énormément Chaleur Humaine

Le seul extrait que je n'aime pas est True Love (majoritairement à cause de la prod). 

 

J'ai tout de même du mal à imaginer l'album durer plus d'une heure et demie. Si tout est dans le mood des premiers extraits, ok ça va être joli, mais on va s'ennuyer sec avant la fin. 

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Certain(e)s ici ont ils assistés à son concert d'hier à Lyon ? Vous avez des ressentis, des retours ? 

 

Si je peux faire un retour qui m'est propre et très personnel J'ai vraiment compris le côté artiste incompris et j'ai trouvé son show vraiment incroyable, c'est vraiment un chef d'œuvre. Je crois que c'est impossible de qualifié son art et sa puissance actuelle tellement la part de ce qui lui appartient en tant qu'être humain se mélange à, et transpire dans, la démarche artistique et la force de proposition pour en faire quelque chose à destination d'un public. J'ai eu l'impression d'assister à une expérience, une performance artistique globale et non seulement un simple concert.

 

Vocalement c'est absolument divin, il n'a jamais eu une voix pareille, j'ai eu l'impression que c'était quasi parfait techniquement avec un gain énorme de justesse et de puissance vocale. 

Le fait d'être accompagné par 3 musiciens c'est excellent. Le live donne quand même vraiment toute une autre consistance et dimension à ce genre d'artiste.

Les nouveaux titres ont l'air tops, j'ai hâte d'écouter l'album du coup. Et on en parle des frissons que j'ai eu sur People I've been Sad ? Et est ce qu'on en parle de la beauté et de la puissance que prend Je te Vois Enfin en live ? (UNE DINGUERIE!)

 

Setlist composée des Adorables Etoiles et de l'album à venir. En " vieilles chansons " il n'y a eu que St Claude (Version moitié française/moitié anglaise) et donc People I've Been Sad.

 

La scénographie était sympa avec la présence de la statue de l'Archange rouge (j'y vois comme le symbole de sa mère/entité divine qui l'accompagne). Un long podium qui n'a quasi pas servi occupait une bonne partie de la scène. Pas de costume en dehors de la jupe blanche en entrée sur Ma bien Aimée Bye Bye et les ailes en final après rappel.

 

Je mets en cache le reste de ma critique, si ça en intéresse certain(e)s parce que c'est beaucoup trop long, ça va être un gros pâté indigeste à la Chris et sûrement impossible à lire, pompeux et inintéressant pour certains un peu comme ce que propose Chris désormais si on veut pas être dans un truc trop casse tête. 

 

 
Révélation

 

Je ne sais pas ce qu'en à pensé le public sincèrement, j'ai tendu l'oreille pendant et après le concert et ça semblait être mitigé. Je suis pas sûre que Chris garde un souvenir mémorable de ce concert concernant le public. C'était parfois vraiment gênant j'ai trouvé, avec beaucoup de moqueries (pas du tout légitime en mon sens) le concernant. Lors de ses monologues (certes qui pourraient paraître lunaires) la gêne était palpable et les rires et petits commentaires de moqueries éparpillés m'ont fait de la peine pour lui. J'ai eu le sentiment que pas mal de gens se sont barrés en cours de concert et beaucoup n'ont pas attendus le rappel. Pas de standing ovation alors que ça méritait tellement !

J'ai l'impression qu'il lui faut un public qui aime son art, bien plus confidentiel, un public qui cherche à interpréter les doubles sens, qui s'ouvre avec sensibilité à ses métaphores et tout simplement à lui et l'œuvre d'art qu'il propose. Un public qui est prêt à faire un effort pour décortiquer ce qu'il propose sinon je pense que ça parait trop lunaire et incompréhensible. 

 

Lecture et interprétation très perso : j'ai l'impression que depuis la perte de sa mère, qui est certainement l'un des plus grand traumatisme d'une vie, en tout cas pour lui, il a vrillé dans le bon sens du terme avec une ouverture spirituelle/reconstruction totale de sa structure psychique/émotionnelle/croyances, ultra poussé (les anges, les signes, cet amour qui débordent et qui ne sait pas où aller se loger et en même temps le fracas étourdissant de sa blessure et de son manque qui l'envahissent). J'y vois une vraie traduction de démonstration d'amour pour sa mère, et le manque de l'amour " tangible/terrestre " de cette dernière pour lui. Ce qui pour moi exacerbe ses croyances dû à la perte de celle ci a laquelle il se raccroche pour lui permettre de survivre, et un lâcher prise total en mode " one life ". Il se lâche comme jamais, tout s'extériorise sans aucune retenue, sans peur de jugement, il laisse s'animer et se faire transpercer par ce qu'il ressent et le transforme en quelque chose d'ultra théâtrale comme proposition finalement très joué/maîtrisé. Il y a un truc très " fragilité de la vie/instant présent à fond " d'où une certaine intensité/rage/spontanéité qui déborde.

 

Il y a un truc très égocentré aussi je trouve, il fait sortir via l'art ce qu'il est à l'heure actuelle, ce qu'il ressent avec une force et une certaine authenticité comme lorsque l'on est seul à l'abri de tous les regards et que l'on peut se laisser porter par un moment de joie, de tristesse, d'euphorie, etc... Total lâcher prise quoi. Et en même temps un besoin de démonstration en jouant les gros bras, en sortant les muscles, une démarche, comme pour montrer et affirmer son identité et sa masculinité. Il tourne beaucoup le dos au public comme s'il vivait son truc de manière très à part, pour lui même, et avec ses musiciens. Puis par moment ce côté très théâtrale un peu " clown maladroit " comme une présentation à ceux qui le regarde (le public...) comme pour se présenter à l'étranger via un personnage très théâtrale de clown triste et drôle qui boîte, fait ses grimaces, pour éviter d'être jugé, pour protéger cette sortie de folie/d'émotions qui lui est sûrement très intime, et propre, comme pour dire " c'est le jeu de rôle qui me fait paraître fou mais je ne le suis pas ". Alors que si, je pense qu'humainement il a compris qu'on porte tous une forme de folie et que certains événements de la vie faisait rendre complètement fou à en perdre pied, comme une impossibilité de poursuivre la vie ici bas sans l'aide de la folie (et croyances/des anges). Il vit cette folie ressentie et en fait de l'art, un art vif et incisif, profondément sensible et débordant d'émotions immaitrisables.

Et je pense que c'est ultra déroutant pour le public d'être dans une telle mise à nue, dans un tel élan de partage de ses parts sombres et lumineuses de manière si frontale, et c'est tellement personnel et propre à son histoire que pas grand monde peut entrevoir ce lâcher viscéral d'émotions qu'il tente de matérialisé et figer dans son art. Question d'écho j'imagine à comment on interprète et reçoit ce que l'artiste propose qui fait vivre quelque chose en soi-même. J'ai vraiment compris pourquoi il y avait eu cette rupture entre lui et le grand public, simplement parce que ça demande désormais un certain effort de rentrer dans son monde, et que les émotions qu'il vit et donne au public sont peu traductibles finalement, ça demande un effort de se laisser tenter par une interprétation d'art, et ça demande un effort aussi d'être confronté à ce qu'il nous renvoi dans notre propre folie, notre propre intériorité et dans la manière dont on vit nos propres émotions/ressentis. 

 

Perso j'ai trouvé que c'était presque + une expérience à vivre en recevant son art et en en faisant une digestion, et pas du tout un simple concert où l'on écoute, applaudi, où l'on est triste ou l'on se remu le fiak et basta. Ça me semble impossible d'aller le voir en concert en ce disant j'y vais pour passer un bon moment et basta. Il est devenu et son art est devenu alambiqué je crois. Ça remu, ça interroge, ça agace, ça émeut. Ça fait plein de truc quoi et c'est ça que je trouve super dans sa proposition. Je ne l'avais pas vu sur scène depuis la mort de sa mère et vraiment je trouve que toute son incarnation à changé, tout à changé, sa proposition artistique surtout. Et en même temps je le revois en concert en 2012 où il avait déjà cette forme de proposition à la folie " si vous voulez être une théière aujourd'hui alors go soyez le ". Je vois Chris un peu comme une version musicale et scénique de Marina Abramović. Comme si son talent musical était l'objet pour permettre l'expérience, pour permettre la sensation extrême. J'ai l'impression que composé et écrire ne lui suffira jamais vraiment, il recherchera toujours l'expérimentation pour diffuser son talent. C'est brut, c'est une vrai vivisection au regard de tous. De l'art quoi. (enfin...pour moi...)
 

 

 

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Le 03/06/2023 à 00:03, Galore a dit :

 

 

ahah ? 

 

 

 

 

L'article avec interview :

Révélation

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Il y a 8 heures, MatchPoint1 a dit :

Encore un super titre . On retrouve un peu les sonorités du premier album . 
Le disque s’annonce vraiment excellent .

 

 

Ah oui, la rythmique me fait diablement penser à celle de Saint Claude.

Le titre en intégralité :

 

 

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Il y a 2 heures, Skjól Dökk a dit :

Certain(e)s ici ont ils assistés à son concert d'hier à Lyon ? Vous avez des ressentis, des retours ? 

 

Si je peux faire un retour qui m'est propre et très personnel J'ai vraiment compris le côté artiste incompris et j'ai trouvé son show vraiment incroyable, c'est vraiment un chef d'œuvre. Je crois que c'est impossible de qualifié son art et sa puissance actuelle tellement la part de ce qui lui appartient en tant qu'être humain se mélange à, et transpire dans, la démarche artistique et la force de proposition pour en faire quelque chose à destination d'un public. J'ai eu l'impression d'assister à une expérience, une performance artistique globale et non seulement un simple concert.

 

Vocalement c'est absolument divin, il n'a jamais eu une voix pareille, j'ai eu l'impression que c'était quasi parfait techniquement avec un gain énorme de justesse et de puissance vocale. 

Le fait d'être accompagné par 3 musiciens c'est excellent. Le live donne quand même vraiment toute une autre consistance et dimension à ce genre d'artiste.

Les nouveaux titres ont l'air tops, j'ai hâte d'écouter l'album du coup. Et on en parle des frissons que j'ai eu sur People I've been Sad ? Et est ce qu'on en parle de la beauté et de la puissance que prend Je te Vois Enfin en live ? (UNE DINGUERIE!)

 

Setlist composée des Adorables Etoiles et de l'album à venir. En " vieilles chansons " il n'y a eu que St Claude (Version moitié française/moitié anglaise) et donc People I've Been Sad.

 

La scénographie était sympa avec la présence de la statue de l'Archange rouge (j'y vois comme le symbole de sa mère/entité divine qui l'accompagne). Un long podium qui n'a quasi pas servi occupait une bonne partie de la scène. Pas de costume en dehors de la jupe blanche en entrée sur Ma bien Aimée Bye Bye et les ailes en final après rappel.

 

Je mets en cache le reste de ma critique, si ça en intéresse certain(e)s parce que c'est beaucoup trop long, ça va être un gros pâté indigeste à la Chris et sûrement impossible à lire, pompeux et inintéressant pour certains un peu comme ce que propose Chris désormais si on veut pas être dans un truc trop casse tête. 

 

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Je ne sais pas ce qu'en à pensé le public sincèrement, j'ai tendu l'oreille pendant et après le concert et ça semblait être mitigé. Je suis pas sûre que Chris garde un souvenir mémorable de ce concert concernant le public. C'était parfois vraiment gênant j'ai trouvé, avec beaucoup de moqueries (pas du tout légitime en mon sens) le concernant. Lors de ses monologues (certes qui pourraient paraître lunaires) la gêne était palpable et les rires et petits commentaires de moqueries éparpillés m'ont fait de la peine pour lui. J'ai eu le sentiment que pas mal de gens se sont barrés en cours de concert et beaucoup n'ont pas attendus le rappel. Pas de standing ovation alors que ça méritait tellement !

J'ai l'impression qu'il lui faut un public qui aime son art, bien plus confidentiel, un public qui cherche à interpréter les doubles sens, qui s'ouvre avec sensibilité à ses métaphores et tout simplement à lui et l'œuvre d'art qu'il propose. Un public qui est prêt à faire un effort pour décortiquer ce qu'il propose sinon je pense que ça parait trop lunaire et incompréhensible. 

 

Lecture et interprétation très perso : j'ai l'impression que depuis la perte de sa mère, qui est certainement l'un des plus grand traumatisme d'une vie, en tout cas pour lui, il a vrillé dans le bon sens du terme avec une ouverture spirituelle/reconstruction totale de sa structure psychique/émotionnelle/croyances, ultra poussé (les anges, les signes, cet amour qui débordent et qui ne sait pas où aller se loger et en même temps le fracas étourdissant de sa blessure et de son manque qui l'envahissent). J'y vois une vraie traduction de démonstration d'amour pour sa mère, et le manque de l'amour " tangible/terrestre " de cette dernière pour lui. Ce qui pour moi exacerbe ses croyances dû à la perte de celle ci a laquelle il se raccroche pour lui permettre de survivre, et un lâcher prise total en mode " one life ". Il se lâche comme jamais, tout s'extériorise sans aucune retenue, sans peur de jugement, il laisse s'animer et se faire transpercer par ce qu'il ressent et le transforme en quelque chose d'ultra théâtrale comme proposition finalement très joué/maîtrisé. Il y a un truc très " fragilité de la vie/instant présent à fond " d'où une certaine intensité/rage/spontanéité qui déborde.

 

Il y a un truc très égocentré aussi je trouve, il fait sortir via l'art ce qu'il est à l'heure actuelle, ce qu'il ressent avec une force et une certaine authenticité comme lorsque l'on est seul à l'abri de tous les regards et que l'on peut se laisser porter par un moment de joie, de tristesse, d'euphorie, etc... Total lâcher prise quoi. Et en même temps un besoin de démonstration en jouant les gros bras, en sortant les muscles, une démarche, comme pour montrer et affirmer son identité et sa masculinité. Il tourne beaucoup le dos au public comme s'il vivait son truc de manière très à part, pour lui même, et avec ses musiciens. Puis par moment ce côté très théâtrale un peu " clown maladroit " comme une présentation à ceux qui le regarde (le public...) comme pour se présenter à l'étranger via un personnage très théâtrale de clown triste et drôle qui boîte, fait ses grimaces, pour éviter d'être jugé, pour protéger cette sortie de folie/d'émotions qui lui est sûrement très intime, et propre, comme pour dire " c'est le jeu de rôle qui me fait paraître fou mais je ne le suis pas ". Alors que si, je pense qu'humainement il a compris qu'on porte tous une forme de folie et que certains événements de la vie faisait rendre complètement fou à en perdre pied, comme une impossibilité de poursuivre la vie ici bas sans l'aide de la folie (et croyances/des anges). Il vit cette folie ressentie et en fait de l'art, un art vif et incisif, profondément sensible et débordant d'émotions immaitrisables.

Et je pense que c'est ultra déroutant pour le public d'être dans une telle mise à nue, dans un tel élan de partage de ses parts sombres et lumineuses de manière si frontale, et c'est tellement personnel et propre à son histoire que pas grand monde peut entrevoir ce lâcher viscéral d'émotions qu'il tente de matérialisé et figer dans son art. Question d'écho j'imagine à comment on interprète et reçoit ce que l'artiste propose qui fait vivre quelque chose en soi-même. J'ai vraiment compris pourquoi il y avait eu cette rupture entre lui et le grand public, simplement parce que ça demande désormais un certain effort de rentrer dans son monde, et que les émotions qu'il vit et donne au public sont peu traductibles finalement, ça demande un effort de se laisser tenter par une interprétation d'art, et ça demande un effort aussi d'être confronté à ce qu'il nous renvoi dans notre propre folie, notre propre intériorité et dans la manière dont on vit nos propres émotions/ressentis. 

 

Perso j'ai trouvé que c'était presque + une expérience à vivre en recevant son art et en en faisant une digestion, et pas du tout un simple concert où l'on écoute, applaudi, où l'on est triste ou l'on se remu le fiak et basta. Ça me semble impossible d'aller le voir en concert en ce disant j'y vais pour passer un bon moment et basta. Il est devenu et son art est devenu alambiqué je crois. Ça remu, ça interroge, ça agace, ça émeut. Ça fait plein de truc quoi et c'est ça que je trouve super dans sa proposition. Je ne l'avais pas vu sur scène depuis la mort de sa mère et vraiment je trouve que toute son incarnation à changé, tout à changé, sa proposition artistique surtout. Et en même temps je le revois en concert en 2012 où il avait déjà cette forme de proposition à la folie " si vous voulez être une théière aujourd'hui alors go soyez le ". Je vois Chris un peu comme une version musicale et scénique de Marina Abramović. Comme si son talent musical était l'objet pour permettre l'expérience, pour permettre la sensation extrême. J'ai l'impression que composé et écrire ne lui suffira jamais vraiment, il recherchera toujours l'expérimentation pour diffuser son talent. C'est brut, c'est une vrai vivisection au regard de tous. De l'art quoi. (enfin...pour moi...)
 

 

 

Autant j’adore Christine and The Queens autant ton descriptif me conforte dans l’idée de ne pas prendre de place pour la tournée . 
Je sais que les moments WTF et les discours lunaires vont prendre le dessus sur le show . Et c’est bien dommage car l’album s’annonce canon.

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Je me demande s'il ne  cherche pas justement  à se confronter à ce genre de réactions hostiles, parfois même violentes.  Puisqu'il a toujours revendiquer s'inspirer du théâtre et de la performance pour ses mises en scènes et qu'il a par ailleurs toujours aimer se mettre en danger, assumer une position de vulnérabilité, peut-être qu'il pense le rapport au public comme un rapport de défiance. Et que dans le fait de proposer des live performance, il cherche à faire réagir le public, à le rendre acteur aussi du spectacle. 

Peut-être même que c'est une pratique thérapeutique pour lui ? Car il a bien conscience que ce n'est pas directement de lui qu'on se moque, mais du personne qu'il crée. Et donc, dans sa vie hors de scène, ça peut l'aider à mieux s'accepter, car il a conscience qu'on est toujours jugé en fonction du personnage que les autres perçoivent de nous

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