Wild Archist Posté(e) 4 mars 2018 Share Posté(e) 4 mars 2018 Dany Boon est vraiment le seul qui m'a agacé, il en faisait trop, un peu comme s'il incarnait à lui seul le cinéma populaire français. Et, dîtes-moi si je ne me trompe, mais il n'était pas le seul à être venu pour recevoir le prix ? Lien vers le commentaire
LeVautour Posté(e) 5 mars 2018 Share Posté(e) 5 mars 2018 Très étonné par la victoire de Camelia Jordana, alors que Garance Marillier partait comme grande favorite ! Et "Grave" a été boudé comme pas possible ! Comme quoi, on aura beau crié "vive le cinéma d'horreur français" et "ouais, les réalisatrices françaises en force", visiblement ça ne suffit pas ! Bon, j'en attendais mieux du film, mais quand même ! Mais Camelia jouait très bien dans "Le Brio" cela dit ! Lien vers le commentaire
Pol Ramirez Del Piu Posté(e) 5 mars 2018 Share Posté(e) 5 mars 2018 Pourquoi je n'ai pas regardé "Grave" plus tôt ? Autant je suis resté complètement de marbre face à 120 BPM (et Call me by your name) que je commencais à me poser des questions. Grave m'a retourné, intrigué, choqué et même parfois ému. Mon dernier coup de coeur dans style légérement similaire dans l'exces remonte au film "Les amants criminels" de François Ozon il y a 20 ans. Ce film n'est pas un film d'horreur pour moi. Enfin il en a les codes, mais c'est passionnel, c'est charnel (c'est le cas de le dire). Je ne suis pas cannibale mais je me suis identifié à ce personnage principal et me suis reconnu parfois (surtout quand j'ai bu), d'être dans l'exces de sensation, de vouloir toucher, mordre, serrer, tenir, ressentir intensément (sans parler de choses sexuelles). Bref je dois être complètement taré, mais dans ce film si on remplace la chair humaine par le besoin d'amour, la soif d'aimer etc, ça fonctionne aussi. Elle cherche à donner trop d amour. Elle cherche avec sa soeur , avec son coloc gay, avec ses professeurs. Une quête excessive et sauvage. Du coup il est dérangeant à bien des niveaux. Ce film a des codes vraiment différents de l'horreur ordinaire. Je l'ai trouvé bouleversant ... 2 Lien vers le commentaire
Gaston Posté(e) 6 mars 2018 Share Posté(e) 6 mars 2018 Pourquoi je n'ai pas regardé "Grave" plus tôt ? Autant je suis resté complètement de marbre face à 120 BPM (et Call me by your name) que je commencais à me poser des questions. Grave m'a retourné, intrigué, choqué et même parfois ému. Mon dernier coup de coeur dans style légérement similaire dans l'exces remonte au film "Les amants criminels" de François Ozon il y a 20 ans. Ce film n'est pas un film d'horreur pour moi. Enfin il en a les codes, mais c'est passionnel, c'est charnel (c'est le cas de le dire). Je ne suis pas cannibale mais je me suis identifié à ce personnage principal et me suis reconnu parfois (surtout quand j'ai bu), d'être dans l'exces de sensation, de vouloir toucher, mordre, serrer, tenir, ressentir intensément (sans parler de choses sexuelles). Bref je dois être complètement taré, mais dans ce film si on remplace la chair humaine par le besoin d'amour, la soif d'aimer etc, ça fonctionne aussi. Elle cherche à donner trop d amour. Elle cherche avec sa soeur , avec son coloc gay, avec ses professeurs. Une quête excessive et sauvage. Du coup il est dérangeant à bien des niveaux. Ce film a des codes vraiment différents de l'horreur ordinaire. Je l'ai trouvé bouleversant ... J'ai exactement la même sensation, merci ! C'est d'ailleurs assez déroutant d'avoir aimé à ce point ce film, on pourrait croire que le cannibalisme me plait mais c'est tout à fait ça, c'est un film charnel qui rend excessivement bien cette recherche du plaisir. Et il y a une métaphore évidente à "je ne dois pas aller trop loin dans mon désir de l'autre" intéressante. Lien vers le commentaire
Invité Querelle Posté(e) 6 mars 2018 Share Posté(e) 6 mars 2018 NAPALM SUR CETTE CEREMONIE MORBIDE Lien vers le commentaire
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