Après des années de rumeurs, bagarres, tentatives de réconciliation et déclarations de bonnes intentions, Peter Doherty et Carl Barat ont enfin confirmé qu'ils se rabibochaient pour de bon, au moins pour quelques concerts. Pete l’a annoncé mercredi avec ses trois compères (Carl Barat, John Hassall et Gary Powell) devant la presse britannique conviée, pour l’occasion, dans un pub bondé du nord de Londres. « Avec le recul, nous avons vraiment produit des choses dont nous sommes tellement fiers et nous voulons y revenir », a déclaré le rockeur lors de la conférence de presse.

Si le groupe laisse entendre qu'il est surtout motivé par le désir de combler ses fans, peut-être compte-il aussi arrondir ses fins de mois ? Le montant du cachet du quatuor n'a pas été révélé mais la rumeur parle, elle, d'un montant de 1,5 million d'euros.

Le groupe emblématique fera donc son grand retour sur scène l’été prochain lors des festivals de Leeds et de Reading. Deux rendez-vous rock anglais où les branchés se pressent en masse (Kate Moss y fait un saut chaque année) pour écouter la crème du rock britannique. Mais encore faudrait-il que les incessants démêlés judiciaires de Pete Doherty lui laissent le loisir d'honorer son contrat. Et quand bien même il serait libre de ses mouvements, il faudrait encore prier pour que le chanteur ne fasse pas une nouvelle fois faux bond au rendez-vous...

The Libertines se sont fait connaître en 2002, avec la parution de l'album "Up the Bracket" produit par l'ex-Clash Mick Jones. Fers de lance du renouveau du rock connus pour leurs concerts incendiaires, considérés comme une réponse britannique aux new yorkais The Strokes, le groupe connaît de fortes dissensions internes avant même la sortie de leur second album, "Libertines", en 2004. Le comportement erratique de Doherty et son addiction aux drogues, auront raison du groupe. Depuis, Pete a monté le groupe Babyshambles et sorti un album solo tandis que son frère ennemi montait les Dirty Pretty Things, dissous en 2008.