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Taylor Swift | Double Album: The Tortured Poets Department | Midnights 4ème AOTY de sa carrière


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Brouhaha mérité pour moi. :) Son album est de bonne facture. Pas immédiat, mais assez solide pour tenir dans le temps. Je peux tout à fait comprendre le sentiment d'overdose à son encontre. D'une certaine manière, cette méga-starisation me tape sur le système. J'ai plus l'impression d'écouter un phénomène de foire qu'une artiste. Mais au-delà de ça, j'aime l'album, là où j'ai trouvé Midnights assez redondant et pauvre après deux ou trois écoutes. 

Mon gros coup de coeur c'est The Alchemy. 

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il y a une heure, Bejeweled a dit :

 

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Je vais prendre la version Anthology double protection auditive s'vous plaît !

 

Allez, pour un peu de sérieux. Je suis plutôt en accord avec la critique des Inrocks : "Si, après l’écoute de The Tortured Poets Department, Taylor Swift ne parvient toujours pas à nous effrayer, elle nous aura un peu plus attaché à ce qu’elle est : une artiste mainstream chargée de symboles (affectifs, politiques, économiques) s’agitant comme des breloques, mais qui puise inlassablement dans l’intimité d’une chambre à coucher. Elle continue d’en fixer obstinément le plafond, habitée par ses rêves d’amour, de gloire et de beauté. Devenus réalités, combien de temps encore pourront-ils lui fournir sa substance musicale ?".

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Il y a 11 heures, Squall a dit :

Après ceux qui ont jamais pu la blairer et qui se ramènent pour dire qu’ils aiment pas, je vous assure qu’on s’en doutait. :mdr:

 

Haha ! C'est vraiment genre j'ouvre la porte, je passe la tête, je crache par terre et je repars 😂 (et je brandis un journal pour montrer que mon crachat est partagé par des autorités intellectuelles, tant qu'à faire). 🙃

 

Sinon je viens de me pencher un peu plus sur Clara Bow et wow... Ce message sur le temps qui passe, sur une société qui recherchera toujours la nouvelle version d'une gloire passée avec un petit quelque chose en plus, un monstre qui dévore tout, génération après génération, c'est vraiment poignant et précis. Le point de vue ici n'est pas elle-même mais le système, la dynamique.

 

«J'ai donc eu l'idée qu'il s'agissait d'une conversation entre la jeune femme assise sur la chaise devant le bureau et l'homme ou la femme au pouvoir assis derrière le bureau, qui dit : "Oh, vous me rappelez tellement une femme qui vous a précédée, mais ne vous inquiétez pas, vous êtes meilleure. Nous allons faire de vous la nouvelle femme". J'ai donc choisi des femmes qui ont accompli de grandes choses dans le passé et qui ont été des archétypes de la grandeur dans l'industrie du divertissement. Clara Bow a été la première "it girl". Stevie Nicks est une icône et un exemple incroyable pour tous ceux qui veulent écrire des chansons et faire de la musique»

 

(à part ça elle ne parle que d'amour de façon pauvre et banale 🤡)

 

Les chansons auxquelles j'accroche moins à ce stade sont loml (trop triste pour moi), The Alchemy (j'ai pas réussi à apprécier les métaphores sportives), How Did It End ? (que je trouve trop répétitive personnellement, la composition est un peu attendue) et I Hate It Here (qui ne me parle pas encore). Sur 31 c'est pas mal, surtout que je ne les passe pas pour autant, elles s'écoutent dans le flot sans souci, mais ce sont celles vers lesquelles je ne vais pas spontanément et que je n'attends pas avec impatience.

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Il y a 12 heures, Jorgasme a dit :

une artiste mainstream chargée de symboles (affectifs, politiques, économiques) s’agitant comme des breloques

 

Elle a fini par bâtir une fanbase chez nous mais j'ai l'impression qu'ici, on ne parle surtout d'elle que pour le côté "menace anti Trump".

Tous les reportages français sur elle ne sont finalement tournés que vers ça.

 

Celui de France 2 le week-end dernier était d'ailleurs assez mal fait. La rétrospective de sa carrière semble avoir été faite par quelqu'un qui s'est vaguement intéressé au sujet. Niveau musical, aucun mot sur le fait que c'est son tournant pop qui l'a faite s'exporter et exploser à l'international (à la manière de Shania Twain en son temps), ce qui n'est absolument pas négligeable. Il y a même eu un plan sur ses albums quand ils ont parlé des réenregistrements où la pochette de RED (original) était à côté de 1989 TV, quelque chose comme ça. :lol: 

Ils sont revenus sur l'affaire Kanye pour dire qu'elle a ensuite cartonné en se vengeant via Look What You Made Me Do (et l'album Reputation par extension) mais, pour un non initié, cela sous-entendait que ce morceau est sorti genre 3 mois après les VMAs alors que bon... A la rigueur qu'ils fassent l'impasse sur le succès à l'époque de RED, pourquoi pas mais ils n'ont même pas parlé du carton entre-temps de 1989. Si on regarde dans le rétroviseur, il contenait quand même Shake It Off qui, au final, est le morceau auquel les Français pensent quand on parle d'elle car ça a été un succès et qu'accessoirement, on entend encore souvent ce morceau dans des émissions.

Je crois qu'ils n'ont même pas fait allusion aux records US qu'elle explosait les uns après les autres...

 

Ils ont également suivi une quadra (?) US absolument fan de Taylor Swift et qui enfilait (au sens littéral du terme) des perles avec des parties de paroles de chanson (de Lover ?). Gênant mais drôle. :lol: 

La meuf était toute chose de se balader dans une rue où Taylor avait elle-même marché, bref le niveau absurde de la stan attitude.

Pour parler de sa fanbase fidèle, il aurait peut-être été plus judicieux de s'attacher à d'autres points moins cringe (la recherche des easter eggs notamment) mais bon, ils ont quand même rappelé qu'elle organisait des listening parties chez elle avec ses fans et qu'elle tissait un lien assez singulier avec eux.

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