Kendrick Lamar - To Pimp a Butterfly

[Matangi]

 

Un peu plus de deux ans après Good Kid MAAD city, Kendrick Lamar semble être plus que décidé à marquer le rap des années 2010...

 

Tracklist :

 

01. Wesley’s Theory

02. For Free ? (Interlude)

03. King Kunta

04. Institutionalized

05.These Walls

06. U

07. Alright

08. For Sale ? (Interlude)

09. Momma

10. Hood Politics

11. How Much A Dollar Cost

12. Complexion

13. The Blacker The Berry

14. You Ain’t Gotta Lie (Momma Said)

15. I

16. Mortal Man

 

A vos critiques !

[ShangaÏ]

Je ferais une critique plus détaillée dans quelques jours, j'utilise juste ma demie heure avant mon départ dans un lieu sans wifi pour annoncer que cet album est absolument parfait, une bombe musicale

[arthur1now]

Ma critique de l'album de Kendrick Lamar sur arthurwho.fr !

http://arthurwho.fr/musique-to-pimp-a-butterfly-kendrick-lamar/

[ShangaÏ]

Je vais pas faire une critique titre par titre mais plutôt de l'album en intégralité.

To Pimp A Butterfly est une pure merveille, un des meilleurs albums que j'ai eu la chance d'écouter depuis des mois.

Sur cet album Kendrick Lamar casse les codes et nous propose un album en inéquation avec tout les autres albums de rap masculin, ou le fait d'avoir des grosses couilles est plus important que celui d'avoir un flow ou un cerveau, voir même les deux.

Le côté jazzy de What's Free ou encore la voix qui mue sur U nous prouve que la révolution rap est en marche et que rien ne se mettra en travers de sa route.

Bref un album auquel j'attribue la note exceptionnelle de 20/20 tant la perfection musicale est ici atteinte. Certains trouveront peut-être que j'en fais trop mais écoutez plutôt cet album et osez me prouver le contraire.

[Matangi]

Kendrick Lamar - To Pimp A Butterfly

 

Lamia Scale review :

 

Wesley's Theory : Première chanson de l'album, qui commence par un sample soul des années 60-70 où l'on répète la phrase "every nigga is a star" (message revendicatif ?), puis enchaîne sur un R&B/funk très haut de gamme où le phrasé rap/chant inimitable de Kendrick Lamar donne tout son caractère au morceau.

5/5

 

For Free ? (interlude) : L'intro à la trompette, le choeur gospel et l'instru jazz big band accompagnée par le bla bla d'une femme demandant des cheveux brésiliens (ce que j'ai compris en tout cas) me transporte direct dans les rues de New York. Le flow de Kendrick et le fameux "This Dick Aint Free", qui deviendra une phrase culte, sur fond de jazz raffiné est un des mélanges de styles les plus originaux que j'ai jamais entendu.

5/5

 

King Kunta : ​Titre plus agressif, aux influences très 90's - début 00's plutôt fait pour bouger avec une production de qualité, comme d'hab. Malgré son côté répétitif, ce titre est un futur tube, au vu des ventes de l'album et de sa popularité auprès des fans.

3,5/5

 

Institutionalized : L'intro est douce, très nu soul avec un refrain chanté, puis on change d'ambiance brusquement à 1:02, où le beat se devient plus hip hop. A noter la présence de Snoop Dogg !

4, 5/5

 

These Walls : A la première écoute, je n'ai pas pu m'empêcher de bouger en rythme naturellement, ce qui ne m'est jamais arrivé avant, et qui témoigne de la qualité de la production et du beat en particulier. Je ne sais pas si le refrain est samplé, mais il est excellent et j'adore l'ambiance funk de ce titre !

5/5

 

U : Chanson plus expérimentale, où Kendrick se lâche un peu plus au niveau du flow : énervé, puis mec désespéré et bourré à partir de 2:21. Vu la construction du morceau, il doit y avoir quelque chose de fort dans les paroles.

4/5

 

Alright : Un sample jazzy sur une production plus moderne qui séduirait peut être le grand public. Grosse production encore !

4/5

 

For Sale ? (interlude) : Autre "interlude", qui dure 4 minutes quand même ! La prod est réussie mais ça tourne un peu en rond contrairement à "For Free?".

3/5

 

Momma : Après le funk, la soul, le rap old school et le jazz, Kendrick s'essaye au R&B minimaliste avec brio. Je ne sais pas qui est le producteur de ce titre mais le style de production m'est assez familier (sans doute entendu sur Nova ou The Sound You Need).

5/5

 

Hood Politics : Le titre est assez évocateur, ça va parler de politique ! La chanson démarre avec une intro vintage avant que commence un rap assez énervé sur un bonne prod mais le titre est un peu trop long à mon goût.

3/5

 

How much a dollar cost : Encore du très lourd, mais arrivée à ce stade de l'album je commence à y être habituée !

4/5

 

Complexion : Azealia Banks a failli être invitée sur ce titre, mais les désaccords artistiques et politiques entre les deux rappeurs ont empêché ce featuring qui aurait fait jaser !

Elle est remplacée par Rapsody qui fait toute la 2ème partie de cette chanson.

Le texte m'a l'air pas mal et la production est originale.

4/5

 

The Blacker The Berry : Ce titre a suscité plein de réaction sur les réseaux sociaux à sa sortie juste après les Grammy et en pleine période d'actualité brûlante aux USA.

On reconnait le talent de Kendrick Lamar rien qu'en écoutant cette chanson et ses paroles controversées qui soulèvent un sujet qui dérange. L'outro jazzy et très douce contraste avec l'ambiance sombre et dure du reste de la chanson.

5/5

 

You ain't gotta lie : Je trouve ce titre monotone, c'est la seule chanson que je n'aime pas trop dans l'album.

2,5/5

 

I : La version album est différente et ressemble à un live, ce qui n'enlève rien à la qualité du titre, le plus rhytmé de l'album. On sent l'influence d'Outkast, que l'on retrouve sur beaucoup d'autres chansons de cet album.

4,5/5

 

Mortal Man : Pour cloturer ce bijou, un titre doux, mélancolique et exceptionnellement long parce qu'il contient une interview qui occupe la quasi totalité du titre ! J'ai zappé à ce moment là.

3/5

 

Conclusion (en un gif) :

 

 

L'album est génial, innovant, inspirant, revendicatif sans tomber dans l'album politique indigeste grâce aux productions (omg, ces prods !) et aux différents styles. Y'en a pour tous les goûts, des amateurs de Skyrock aux puristes nostalgiques du rap... et puis le flow de Kendrick Lamar est vraiment....

 

#Godrick #Kingkunta #martin luther Kendrick