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Lana Del Rey - ULTRAVIOLENCE


Théorème

ULTRAVIOLENCE  

103 membres ont voté

  1. 1. Votre avis global sur "ULTRAVIOLENCE" ?

    • Nouveau testament musical / Masterpiece / Divinité absolue.
    • Sûrement l'album Pop/Alternatif de l'année ...
    • Bon travail mais pas de quoi en faire un fromage ...
    • Mouais ... Bof !
    • #NOTHERE4DATMUSICALMESS
      0
  2. 2. Votre/Vos titres préféré(s) de l'album ?



Messages recommandés

J'ai écouté trois fois l'album, je commence à avoir un avis et à pouvoir juger l'album de facon neutre, indépendamment du fait que pardonnerais a Lana même si elle avait sorti un opus catastrophe.

Or là ce n'est pas le cas, loin de la!

On a eu le droit a un virage, mais pas à un énorme tournant musical (ceux qui ne connaissent pas bien sa musique ne verront pas de différence avec born to die), des morceaux comme "west coast" ou "cruel world" en témoignent.

A l'inverse, des pistes comme "money power glory" ou "ultraviolence" reste dans un style a peu près similaire a Born to die.

Ce qui change? L'utilisation de la batterie pure a remplacé presque définitivement les beats américains de "National Anthem". La guitare éléctrique et ses petits solos ("Shades of cool") témoigne de la présence influente de Dan auerbach, qui a -pour moi- fourni un travail exceptionnel.

Pas de up-tempo dans ultraviolence, ce qui décevra certains, friands de morceaux comme « off to the races ». Donc pas de tube pour le grand public cet été.

Du point de vue de la voix, elle est moins mise en valeur que dans born to die, elle est doublée dans l'aigu (West coast), modifiée (The other women) et parfois saturée (Fucked my way up to the top).

Seuls quelques chansons échappent a la modification (Old money, Pretty when you cry).

Le style s'approche du soul, du jazz, et même du pur rock des 80's (The Eagles, référence incontestable de « pretty when i cry »).

Les couplets sont plus torturés, moins frappants (Cruel world, Brooklyn baby).

Pour résumer, c'est bien moins accessible, c'est sombre mais pas « dark » a la manière de born to die.

Il plaira moins a la « masse » mais peut-être calmera-t-il les critiques dont Lana se plaint tant !

 

 

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Impossible pour moi de faire une critique titre par titre, car avec Lana, les préférences peuvent évoluer d'écoutes en écoutes.

Le point fort de ce projet est indéniablement sa cohérence, jusque dans l'imagerie véhiculée. Loin de la poupée vintage Jackie Kennedy patriotique de Born To Die, la pochette d'Ultraviolence laisse présager une ambiance à la fois minimaliste, glamour, dark, voir dramatique, ou encore énigmatique. A l'image de son interprète, le projet intrigue.

La première piste Cruel World, lance les hostilités et donne le ton de l'album : dark, rock 70's, et envoutant. Dan Auerbach, leader des Black Keys est chargé de l'évolution de Lana. Si on ne peut pas parler de révolution, l'évolution est manifeste et apporte un renouveau bienvenue dans l'univers de la belle, qui arrive une nouvelle fois à nous surprendre, sans pour autant renier son passé artistique. Le ton est lancé, il se retrouvera dans quasiment toutes les pistes suivantes. Brooklyn Baby sonne comme le tube de l'album, Old Money n'a absolument rien a envier aux ballades dans lesquelles Lana excelle, et West Coast rassemble en une chanson tout ce que j'adore chez elle. Dans le reste de l'abum, Black Beauty et Flipside auraient largement mérité leur place sur la version standard par leur beauté, et leur fraicheur.

 

Les thèmes récurrents sont bien évidemment de la partie : sexe, amour tragique, nostalgie, séduction, drame, se retrouvent dans les paroles. Les mélodies nouvelles renforcent les paroles en leur conférant un caractère oppressant et tragique, et subliment le travail d'écriture de Lana.

Mais il serait réducteur de considérer Ultraviolence, seulement comme un album d'ambiance. Une autre force du projet est son atemporalité : il est a la fois parfait pour l'été (apportant la douceur et la nostalgie qu'on peut attendre pour nos soirées estivales), que pour l'hiver (avec son ambiance glaciale, et sa voix magique qui nous fait rentrer dans un cocon, son cocon).

 

Mais, si le peu de producteurs différents sur l'album, et la présence de Dan Auerbach peuvent donner une impression de redondance, l'album reste moins accessible que son prédécesseur. Les fioritures de Born To Die laissent place à un rendu plus épuré, et brut. On va ici directement à l'essentiel. Alors bien entendu, l'opus n'est pas exempt de certaines faiblesses (longueur ou monotonie, ou encore le titre The Other Woman), mais celles-ci lui confèrent une authenticité plus forte.

La collaboration entre Lana et Dan est réussie, et l'artiste gagne indéniablement en maturité et crédibilité artistique. Autant dire que je suis conquis.

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En confiant la production de ce second opus au leader des Black Keys (Dan Auerbach), Lana Del Rey s'aventure dans un registre plus rock qui l'emporte plus haut encore!

Ultraviolence est à bien des égards supérieur a son prédécesseur, on oublie les tubes pop efficace, Ultraviolence est un album sombre, enivrant, électrisant par moment mais constamment planant. La production est plus soignée et gagne en cohérence avec des titres abordant les thématiques clé de l'univers de son interprète, l'amour, sa force, sa douleur, la mort, le sexe, les textes conservent cette poésie mélancolique mettant en avant la West Coast.

Privilégiant les guitares à tout autre instrument, la production de Dan apporte une autre dimension aux morceaux de Lana, les deux univers se rencontre et s’unissent avec talent ! Pretty When You Cry est un exemple saisissant, tout commence part la guitare de Dan Auerbach et la voix enivrante de Lana avant que tout ne soit emporter par des refrains saisissant qui font basculer la chanson en un slow tragique qui détruit tout dans sa dernière partie ! L'une des clés de ce nouvel album est la voix de son interprète, elle joue avec, fouillant dans des graves profond et des aiguës ou la fragilité explose aux yeux de tous avec émotion.

Je ne pourrais pas critiquer chacun des morceaux car les même mots reviendrait, une ambiance rock délicieusement attirante qui colle à la peau de Lana Del Rey, cet album transpire la mélancolie, l'amour, la douleur comme sur le titre Sad Girl, sublime, ou sur Old Money, ballade incandescente. Il est naturel de s’arrêter sur Black Beauty, démo bien connu des fans qui ici est tout simplement menée avec force sur une production sans défaut du leader des Black Keys ! Une perle parmi les perles ! Vient ensuite l’électrisant West Coast qui résume à lui seul l'ambiance de cet album, Money Power Glory se révèle être le titre le plus puissant de l'album avec des refrains jouissifs ! Le titre éponyme de l'album Ultraviolence est lui aussi séduisant, et se perd dans des instruments omniprésent

Parler de Ultraviolence est difficile, c'est une expérience qui se savoure, on est juste subjuguer par l'ambiance qui s'en dégage, par la voix de son interprète, on en ressort, les larmes aux yeux de part l’émotion qui s'en dégage, Lana va marquer les esprit avec ce nouvel opus!

 

PS: Conseil pour ceux qui ne connaitrai pas Dan Auerbach écouter son dernier opus avec Black Keys, Turn Blue vous verrez à quelques point les 2 artistes se sont influence l'un et l'autre.

 

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A l'ecoute du lead single et des 2 autres chansons dévoilées dans la foulée, je me suis dit "cet album sera mien"....j'ai donc ecouter l'album en entier avant de me precipiter à la fnac pour acheter le disque....et la c'est le drame. je sais pas comment l'expliquer: j'ai trouvé quasi toute les chansons trés jolies, certaines planantes, d'autres plus rock , c'est sombre et torturé à certains moments, mais ecouter l'album d'un bloc, malgré toutes ses qualités..et ben je sais pas au bout d'un moment y'a une certaine monotonie qui s'est installé...pourtant je devrait trouver ça intéressant un album aussi homogéne...là il est peut étre un peu trop...y'a vraiment aucune chanson qui m'a sauté aux oreilles au point de me dire "waou celle la je veux la réecouter et réecouter direct à la suite...et je vais me répéter, quasi toute les chansons me plaisent à la premiére écoute, c'est bizarre et contradictoire...mais le résultat c'est ce je n'irait pas acheter l'album, j'ai fait marche arriére.

je sais d'avance que je ne le saignerait pas comme "born to die"...parceque la force de ce 1er album (et de paradise), c'est d'avoir réussi à créer un univers particulier et un peu décalé au service de la pop. et moi c'est ça que j'aime.

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Le cool : Money Power Glory

Le moins cool : Cruel World

 

Tout d'abord, disons-le : Dan Auerbach est très très bon, les productions sont vraiment au top. C'est planant, et le petit côté rock indé qu'on avait perdu avec Paradise est très réussi, une fois de plus : on apprécie ainsi les riffs de guitare bien placés. On se rend facilement compte que c'est bien construit, d'ailleurs, parce sous l'ambiance intimiste et chuchotante de la plupart des titres, la production est surchargée. Mais d'une belle façon.

 

La réelle force de Ultraviolence, en dehors de toute cette production, c'est aussi sa crédibilité. Là où le premier album était un peu cliché dans sa forme, et quelque peu prétentieux, Ultraviolence est bien écrit, sensuel, et interprété d'excellente façon. La voix de Lana est de temps en temps étouffée, parfois modifiée inutilement, et les titres sont de temps en temps trop longs, mais ça reste agréable à écouter.

 

Enfin, il est évident que l'on pourrait reprocher à l'artiste sa désinvolture. Mais ça serait oublier l'influence que ça a sur son phrasé et sur le texte. On y gagne, finalement.

 

Clairement, Ultraviolence est prétentieux et parfois un peu brut. Mais c'est une réussite.

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:mellow: Je n’aime vraiment pas l’album de Lana Del Rey ! Pas faute de l’avoir écouté, et réécouté … On dirait la suite ratée de BORN TO DIE … Là ou c’était pour moi original et inspiré avec sa voix éthérée, les sons lumineux ou dark avec un léger fond hip hop etc. C’était une mélancolie maitrisé, c’était « beau » …Là je ne vois plus qu’une longue suite de chansons monotones aux mélodies faiblardes !


bon tout n’est pas à jeter sinon je ne serais pas totalement objectif mais l’engoument pour ce disque me dépasse et pourtant le premier single WEST COAST était prometteur car il annonçait effectivement un petit changement une évolution de sa musique ! et bien non quand tu démarres le disques, les permiers titres semblent être des face B … le reste ne m’emporte pas, ne me procure aucune émotion ...

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Mon rapport avec Lana Del Rey est assez amusant. J'aime pas mal des musiques qu'elle a sorti mais elle, l'image qu'elle renvoi, son attitude, beaucoup de choses chez elle m'agacent au plus haut point. Et puis les chanteuses mauvaise en live ....

Il n'empêche que j'était intrigué par ce Ultraviolence . Puis vint le premier single qui ne m'emballa pas plus que ça . Le second Shade of Cool est déjà (in my opinion) plus efficace . Puis un ami (avec qui nous avions pour habitude de nous moquer de Lana Del Rey ) m'as envoyé un message me louant les qualités Ultraviolence.

Un cône de Marie Jeanne prêt à l'emploi, je me retrouve donc à écouté le fameux opus dans ma chambre .

Et honnêtement je suis tenté de comparer l'opus à un "trip" de MJ ....
Cruel World, tu allume la came, et tu consomme tranquillement, les effets ne se font pas encore ressentir, tu te demande si c'est de la bonne, si le dealer du tierquar t'as pas refiler un bail foireux ... Ultraviolence suit, puis vient Shades of Cool (un des mes morceaux préférés de l'opus . Ce refrain quoi *___*) pour amorcer le décollage. Brooklyn baby lance la machine une bonne fois pour toute. On garde alors un rythme de croisière jusqu'à Money Power Glory. La descente commence alors à gentiment s'amorcé jusqu'à la fin de l'opus.

Musicalement, on est clairement dans le rock 70's. Je trouve aussi des petites couleurs d'Asie sur certaine mélodies .

Au niveau du son, cet opus tranche nettement avec le premier, beaucoup moins froid, beaucoup mieux produit, plus cohérent, plus homogène.

Arrive maintenant mon problème . Même si je reconnais le travail, et que globalement l'opus me parle (à travers ces influences, le son que je trouve vraiment bon et bien mixé et tout, le travail sur sa voix que je trouve vraiment fantastique : encore une fois Brooklyn Baby merde !) j'ai un blocage parce que je n'arrive pas à sentir l'authenticité et la sincérité de l'artiste portant l'opus. J'ai l'impression d'écouter juste un exercice de style, un positionnement. Comment dire, j'ai l'impression que la meuf s'est posé en studio et qu' elle s'est dit je vais faire un opus tout droit sorti des 70's, je vais être trop original, je vais continué à siphonné dans le vintage, le côté pute mainstream en moins je veux qu'on y croit cette fois ci ! Ça fera taire les journalistes qui me cassent les ovaires, je pourrai rafler 2/3 hipsters par ci par la et mes fans vont tellement me praises (après tout il doit y avoir 10% d'entre eux qui ont déjà écouté quelque chose datant d'avant Thriller de Michael Jackson) ...
Je n'arrive pas à sentir la moindre once de sincérité dans son histoire et ça m'emmerde profondément ...
Ce qui me fait noter l'album : 13/20

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Sa voix éthérée tout en étant proche de l'asphyxie m'est insupportable sur cet album, trop de réverbération comme si la musique était secondaire. Qu'essaie t'elle de se prouver je l'ignore, mais je me suis arrêté à la cinquième piste sinon le chat passé la fenêtre (heureusement j'ai pas de chat).



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