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Discographie | Mylène Farmer


Aerial

"Vous reprenez avec moi ?"  

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  2. 2. Votre album préféré ?

  3. 3. Boutonnat pour la prochaine ère ?

    • Oui, carrément.
    • Non, qu'il aille pouponner.
    • Ouais, quelques mélodies.
  4. 4. Mylène et vous ....

    • Le grand amour.
    • Des hauts, des bas, mais globalement satisfait.
    • Plus rien ne va ...
    • J'l'aime pas la vilaine fermière.


Messages recommandés

Cette interview est très troublante...Mylène semble absente par moments, fatiguée, le regard de biche apeurée perdu dans le vide. Comme si le rôle de Catherine était encore imprégnée en elle, comme si l'univers de Boutonnat l'avait véritablement épongée.

 

PPDA est quand à lui assez troublé par (la beauté, l'étrangeté de... ) Mylène Farmère ( :mrgreen: ) en perdant parfois ses mots. Encore plus lorsqu'elle lui dit ne pas avoir regardé les rushes mais seulement la scène de sa propre pendaison...

 

ça tranche tellement avec sa récente interview solaire pour Ghostland. J'avoue qu'à la revoyure je suis moins fan de ses interviews période 1991-1994, j'ai l'impression qu'elle n'est pas totalement elle-même.

 

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Invité Querelle

Il me semble que le problème de cette période, et c'est le même problème avec le film, c'est que Laurent et elle-même ont du croire bon de surjouer le personnage qui a fait leur succès. Elle dégage naturellement ce mystère, ce mélange de force et de fragilité, d'enfance aussi avec ses grands yeux noirs. Donc rajouter de l'enfance à l'enfance, ça peut pas marcher. J'adore le film mais son jeu parasite souvent la beauté du tout; elle est souvent fausse, et irritante quand elle parle; contrairement à Jeff Dahlgren qui crève l'écran par sa belle sobriété.

Elle a complètement gommé ces défauts après 1995 (et dans Ghostland c'est encore plus frappant), elle n'a pas besoin de "jouer" le dark, la fragilité ni le mystère, elle incarne déjà cela. Après j'aime bien qu'ils aient poussé le délire jusqu'au bout, c'est une démarche absolutiste mais il fallait une rupture. Ce flop était presque écrit : ils ont voulu aller trop loin et ils en ont fait trop.

 

J'imagine pas l'ampleur du désastre dans la tête de Boutonnat qui devait considéré ce projet comme l'apogé de son oeuvre. Il a vraiment dû en être malade... Comme si la Vérité lui disait qu'il était un raté.

Alors que bon, le temps passant, avec le recul ça reste un film très original, unique et assez novateur dans son genre.

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J'imagine pas l'ampleur du désastre dans la tête de Boutonnat qui devait considéré ce projet comme l'apogé de son oeuvre. Il a vraiment dû en être malade... Comme si la Vérité lui disait qu'il était un raté.

Alors que bon, le temps passant, avec le recul ça reste un film très original, unique et assez novateur dans son genre.

 

Oui surtout que les critiques ont été peu tendres et indulgentes envers le film...Je ne sais même pas s'il existe une critique positive des médias de l'époque c'est peu dire (si l'on excepte le terme de 'grand film malade" ou les rapprochements faits avec le romantisme des films de David Lean). Bizarrement, lors de la sortie en DVD du film (en 2007!) les critiques ont réévalués le film en rendant justice à l’œuvre et au travail de Boutonnat, les critiques sont beaucoup moins acerbes, certains réalisateurs - dont Laugier - ayant été plus ou moins influencés par celui-ci.Peut-être qu'effectivement à l'époque le film est arrivé trop vite, les critiques se sont "lassés" du personnage Farmer. Son succès énervait les médias d'ailleurs.

 

Je crois que, profondément atteint par l'échec du film, c'est pour ça qu'on ne le verra pas derrière la caméra avant 2000 (et pas pour clipper Farmer, mais Nathalie Cardone...)

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Je voulais revenir sur un sujet délicat...

Une analyse de la chanson Optimistique-moi qui sous son couvert de chanson joyeuse pose des paroles à double-sens. On connaît l'amour de Mylène envers Barbara qui a plusieurs fois parlé de ses traumatismes au travers de chansons imagées (L'aigle noir) et de pardon au chevet de son père mourant (Nantes pour Barbara, Dernier sourire et Laisse le vent pour Mylène) Idem pour L'Ame-stram-gram qui se traduirait en analyse freudienne d'une femme mûre mais hantée par l'image du père. Quand on y pense, beaucoup de ses chansons (surtout des débuts évoquent des sujets douloureux de viol ou d'inceste, d'amours interdits sans toutefois dénoncer le père...mais plutôt la mère qui voit, sait mais ne fait rien (L'Annonciation, Maman à tort, Sans contrefaçon, Vieux Bouc ou Plus Grandir qui signerait l'enfance volée d'une jeune fille suite à un viol...) Et comment ne pas penser à une fille qui pardonne l'impardonnable à son père en écoutant Laisse le vent emporter tout...Bon tout ceci n'est que suppositions bien sûr

 

http://etrangesmots.canalblog.com/archives/2005/06/14/574410.html

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Je voulais revenir sur un sujet délicat...

Une analyse de la chanson Optimistique-moi qui sous son couvert de chanson joyeuse pose des paroles à double-sens. On connaît l'amour de Mylène envers Barbara qui a plusieurs fois parlé de ses traumatismes au travers de chansons imagées (L'aigle noir) et de pardon au chevet de son père mourant (Nantes pour Barbara, Dernier sourire et Laisse le vent pour Mylène) Idem pour L'Ame-stram-gram qui se traduirait en analyse freudienne d'une femme mûre mais hantée par l'image du père. Quand on y pense, beaucoup de ses chansons (surtout des débuts évoquent des sujets douloureux de viol ou d'inceste, d'amours interdits sans toutefois dénoncer le père...mais plutôt la mère qui voit, sait mais ne fait rien (L'Annonciation, Maman à tort, Sans contrefaçon, Vieux Bouc ou Plus Grandir qui signerait l'enfance volée d'une jeune fille suite à un viol...) Et comment ne pas penser à une fille qui pardonne l'impardonnable à son père en écoutant Laisse le vent emporter tout...Bon tout ceci n'est que suppositions bien sûr

 

http://etrangesmots.canalblog.com/archives/2005/06/14/574410.html

 

Intéressant comme point de vue sur ces différents textes. ;)

Perso je voyais pas du tout comme ça le texte de " l'âme stram gram ", plutôt une relation intime entre deux femmes même. Mais cette autre façon de la concevoir se tient tout autant.

" Dénoncer la mère qui voit , sait mais ne fait rien " , ça renvoie directement aussi au clip de " Comme j'ai mal " où on voit une fraction de secondes le visage de la mère apeurée mais qui ne fera rien pour protéger sa propre fille.

Pour " Liasse le vent emporter tout ", je voyais plutôt cette chanson comme un " au revoir " à une relation arrivant à son terme ( Laurent Boutonnat ? ).

Je vais aller lire de ce pas ton lien.

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Invité
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