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Jessie Ware • Devotion (Vos Critiques).


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Bienvenue sur ce sujet où vous pourrez vos critiques sur Devotion, le premier album de Jessie Ware. Et pour inaugurer ce sujet, je vais poster la mienne! ^^

 

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Bien avant d’être une artiste de premier plan, la carrière musicale de Jessie Ware s’est construite pas à pas : la chanteuse attire d’abord l’attention sur elle grâce à des collaborations avec des artistes tels que Sampha, The Joker ou encore SBTRKT (en 2010 et 2011). Depuis, la promotion de son premier album, Devotion, s’est progressivement mise en place (avec les sorties successives de Strangest Feeling, Running, 110% et plus récemment Wildest Moments). Mais reste une question en suspens : que vaut ce premier opus ? Réponse tout de suite !

 

 

01. Devotion : l’exploration de l’album démarre avec la chanson titre du disque. Et d’entrée de jeu, le ton est donné : en effet, nous avons affaire à une piste très soignée aussi bien au niveau de la production (une ballade indie/soul pour le moins dépouillée) que de l’écriture (la chanteuse déclare son amour). Autre élément très important : la chanteuse elle-même. L’artiste livre ici, une interprétation pleine de délicatesse, toute en retenue mais qui nous touche à chaque instant. Belle entrée en matière pour l’album.

 

02. Wildest Moments : attardons-nous maintenant sur le single le plus récent de la chanteuse à savoir cette ballade à la fois puissante (notamment au niveau de l’interprétation) et poignante (l’artiste parle de sa meilleure amie, personne pour qui elle a beaucoup d’affection et ce, malgré les disputes). Musicalement, on reste dans un style similaire à la piste précédente (avec toutefois, une touche de pop). Néanmoins, cette piste est l’une des plus accessibles de l’album.

 

03. Running : bien que connaissant les pistes avec SBTRKT, c’est grâce à cette chanson que je me suis réellement intéressé à Jessie. Il faut dire que Running (produite par Dave Okumu et Julio Bashmore) possède de solides arguments pour elle: des paroles bien écrites (où l’artiste évoque les effets de sa relation amoureuse sur elle), une interprétation pleine de sensualité (qui montre crescendo sur la fin) et surtout, une instrumentale R&B/pop (avec une infime pointe d’électronique) solide et planante qui rappelle les années 80 voire même les années 90 (d’ailleurs, en écoutant la chanson, j’ai un peu pensé à Sade). En d’autres termes, une piste à découvrir d’urgence (à noter que la version acoustique présente sur l’édition digitale est excellente également).

 

04. Still Love Me : de toutes les pistes de l’album, Still Love Me est l’une des pistes qui se rapprochent le plus (à l’échelle musicale) des chansons que la chanteuse a enregistré avant son album solo : certes, les influences club/R&B sont là mais l’artiste s’approprie parfaitement cet univers et livre ainsi, une piste solide qui ne rebute pas l’auditeur au premier abord. Une fois encore, Jessie parle d’amour dans cette chanson mais ici, le chant est un poil plus affirmé. Il s’agit de l’un de mes coups de cœur de l’album.

 

05. No To Love : lors de la première écoute de l’album, cette piste (en duo avec Dave Okumu, l’un des producteurs de l’album) m’a assez surpris car on replonge carrément dans les années 90 (voire début des années 2000): en effet, on a affaire à un hybride entre hip/hop et musique club; ce qui n’est pas sans rappeler des groupes comme Soul II Soul. Le résultat est, en toute franchise, assez bon. Seul petit regret : Jessie Ware ne chante pas beaucoup de paroles.

 

06. Night Light : aux dernières nouvelles, il s’agit du nouvel extrait de l’album. Il n’empêche que lors de la première écoute de l’album, j’ai eu un vrai coup de cœur pour cette ballade pop/rock qui s’avère être plus sombre au niveau de l’atmosphère: rien d’étonnant à vrai dire car Jessie parle de ses peurs (qui surviennent la nuit). Et d’après les paroles, seule la présence de son petit ami la réconforte. Au niveau de l’interprétation, rien à redire : elle est sincère et surtout intense (on découvre davantage l’étendue vocale de l’artiste). Une piste à ne zapper sous aucun prétexte.

 

07. Swan Song : au même titre que la chanson précédente, Swan Song est une piste un peu sombre au niveau de l’atmosphère mais aussi niveau des paroles (puisque l’artiste semble parler de la fin d’une relation). J’avoue que cette chanson ne m’a pas spécialement marqué au départ mais au fil des écoutes, j’ai fini par l’apprécier ; une bonne chose !

 

08. Sweet Talk : la première fois que j’ai entendu cette piste funk/R&B, j’ai eu l’impression de replonger dans les années 70 voire les années 80 (là encore, j’ai pensé un peu à Sade ou encore Marvin Gaye). Toujours est-il que Sweet Talk apporte une touche de légèreté à l’album et mine de rien, ça fait du bien. Une piste, qui je pense, pourrait faire un excellent single.

 

09. 110% : au même titre que Still Love Me, cette 9ème piste se rapproche pas mal des pistes proposées avant cet album avec ces sonorités house/ hip-hop pour le moins entêtantes (à chaque fois que j’écoute ce titre, je l’ai en tête toute la journée). Au niveau des paroles, rien d’exceptionnel mais ça reste correct. L’interprétation est en, revanche, excellente et apporte un joli plus à ce titre qui, malheureusement, n’a pas bien marché.

 

10. Taking In Water : avant dernière piste de l’album, cette ballade soul (où l’artiste s’adresse à son frère –d’après une interview au sujet de l’album-) ne m’a pas trop marqué au début. Au fil des nombreuses écoutes du disque (probablement celui que j’ai le plus écouté cette année), j’ai réussi à l’apprécier au point qu’elle devienne l’une des chansons que j’apprécie le plus.

 

11. Something Inside : l’exploration de l’album touche à sa fin et c’est en douceur que se termine cette dernière. Sincèrement, cette piste soul pour le moins planante m’a plus dès les premières écoutes du disque (notamment pour ce refrain qui reste facilement en tête). Je le verrais même en tant que single (mais bon, je doute d’un quelconque succès).

 

En toute franchise, Jessie Ware parvient à livrer un premier album solide, varié et dans lequel elle se livre avec sincérité et maturité. Cependant, je regrette l’absence de Strangest Feeling et de What You Won’t Do For Love (seulement présentes sur l’édition deluxe disponibles sur Itunes) car ce sont des pistes que j’apprécie.

 

 

En guise de cadeau bonus, voici un live de Night Light!

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