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Véronique Sanson se remet doucement au travail. En « totale rémission » de son cancer de la gorge, la chanteuse a pu enfin remonter sur scène depuis un mois pour entonner ses tubes "Chanson sur ma drôle de vie" ou "Bahia". « Je suis toujours morte de trac. Je me dis que je ne sais plus faire de scène parce que ça fait longtemps que je n'en ai pas fait... Et en fait, dès qu'on a un pied dessus, on sait très bien comment jouer » confie l'artiste de 72 ans à Femme Actuelle, ravie de pouvoir retrouver le public mais aussi un nouveau souffle après son combat contre le cancer : « Je suis heureuse de me réveiller le matin, d'être vivante. J'ai beaucoup de gratitude envers la vie qui n'a pas été toujours facile pour moi. Je dis "merci" tous les matins ».

"Qui suis-je pour juger ?"

Alors qu'elle prépare actuellement un nouvel album en compagnie de Vianney, Véronique Sanson va profiter des vacances pour « faire des mots croisés (...) lire, regarder des séries ». Si elle dit regarder aussi bien "The Handmaid's Tale" que « des séries à la con », la chanteuse ne porte pas dans son coeur "The Voice". « Mais je n'aime pas trop les émissions comme "The Voice", alors qu'il y a mon pote Vianney comme juré » affirme l'artiste, alors que le programme va fêter ses 10 ans à la rentrée avec la saison spéciale "All-Stars" : « Je ne comprends pas comment on peut juger les gens. Ça me consterne ! Si on me le demandait, je ne pourrais jamais accepter. Qui suis-je pour juger ? ».

Il y a donc peu de chances pour que l'on voit un jour Véronique Sanson s'installer dans le désormais fameux fauteuil rouge. Pourtant, l'interprète de "Besoin de personne" s'est d'ores et déjà rendue sur le plateau de "The Voice". En effet, elle avait accepté de devenir la co-coach de Vianney pour épauler les talents de ce dernier, comme Mentissa, au moment des Battles lors de la saison 10 diffusée cet hiver. L'interprète de "Beau-papa" avait à ce titre expliqué à Télé Loisirs que sa comparse musicale avait été mal à l'aise à l'idée de participer à l'émission : « Elle avait une inquiétude magnifique qui ne m'a pas étonné de sa part (...) Elle ne voulait pas être juge. Je l'ai rassurée en lui disant que ce n'était justement pas ce qu'on nous demandait d'être. Qu'on nous demandait de faire de la musique. Je lui ai donc promis de ne faire que de la musique, d'être autour d'un piano. Je lui ai présenté cela "comme une session d'enregistrement en studio" et c'est ça qui lui a donné envie de vivre cette expérience ».