Crédits photo : Capture d'écran YouTube
Ce n'est pas une fausse alerte mais bel et bien Two Door Cinema Club. Avec "False Alarm", le trio nord-irlandais continue sa mue vers des sonorités plus électro-funk, déjà entraperçues sur le précédent disque "Gameshow". Mais ne leur parlez pas de pop music classique : « On ne fait pas qu'écrire de jolies chansons, il y a plus de sens dans ce que l'on fait. On fait de la pop music assez typique, certes, mais on veut que les gens comprennent qu'il y a plus que cela dans notre travail » confiait il y a quelques semaines, le chanteur Alex Trimble en interview sur Pure Charts. En effet, pour ce quatrième album, le groupe a décidé d'évoquer les thématiques actuelles de l'addiction aux réseaux sociaux ou les dangers climatiques : « C'est devenu un thème essentiel et inévitable de notre monde. Encore une fois, on veut faire réfléchir avec ces chansons. Tout ça nous ramène au titre "False Alarm". Cela fait des années qu'on nous dit que c'est un problème très grave et qu'on doit s'en occuper. Mais aujourd'hui, il y a une sorte d'arrogance, d'ignorance ou de naïveté qui nous empêche de faire quelque chose de bien pour la Terre. On est en train de détruire la planète sur laquelle nous vivons : c'est important de s'en souvenir et d'agir pour que ça change ».

"The sky is falling, so pull up a chair..."

C'est donc avec "Dirty Air", troisième single officiel, que Two Door Cinema Club tire la sonnette d'alarme sur l'état du monde. Sur ce qui est l'un des morceaux les plus rock de l'album, Alex Trimble se fait donc l'avertisseur des dangers qu'encourent le monde, tout en imaginant un futur pour le moins funeste : « I wanna breathe dirty air / The sky is falling, so pull up a chair / Everyone's watching like nobody cares / The queen of fashion, ahead of her time / Whatever happens, the pleasure is mine ». Après les délirantes vidéos de "Talk" ou "Satellite", la formation illustre "Dirty Air" par des images de magazines des années 60 et 70 qui se mêlent à des animations apocalyptiques représentant des flammes. Mais pour le réalisateur, Jordan Martin, « la vidéo a été très amusante à faire » :« J'ai parcouru de nombreux magazines et archives des années 60 et 70 pour trouver les images parfaites et la vraie atmosphère de la chanson. J'adore les accidents heureux quand deux choses semblent aller parfaitement. J'ai aimé prendre les paroles du titre tout en laissant un flux de conscience ». Trois ans après leur dernier passage, les trois musiciens seront de passage au festival Rock en Seine, le dimanche 25 août.

Regardez le clip de "Dirty Air" par Two Door Cinema Club :