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Le monde de la pop ne prend (presque) pas de vacances. Ainsi, la fin du mois d'août sera marquée par deux grosses sorties événementielles : le nouvel album de Lana Del Rey, "Norman Fucking Rockwell" qui arrivera le 30 août et, une semaine auparavant, le "Lover" de Taylor Swift. Moins de deux ans après le sombre "Reputation", la popstar américaine retrouve des couleurs sur ce septième album, défendu par les singles "ME!" et "You Need To Calm Down". Alors que "The Archer", nouvel extrait du disque, est sorti il y a plus de deux semaines, la chanteuse fait désormais la couverture du nouveau numéro de Vogue.

"Cet album sonne comme un nouveau départ pour moi"

L'occasion pour l'artiste de clamer haut et fort que ce "Lover" est probablement son disque préféré : « Cet album sonne comme un nouveau départ pour moi. C'est un vraiment une lettre d'amour dédiée à l'amour dans tout ce qu'il a de plus exaspérant, passionnant, excitant, enchanté, horrifiant, tragique et magnifique ». Avec 18 chansons, le disque sera donc le plus long et le plus dense de la carrière de la chanteuse. Une boulimie de travail qu'elle explique dans les colonnes du magazine : « Je compilais des idées depuis longtemps. Quand j'ai commencé à écrire, je ne pouvais tout simplement pas m'arrêter ».

"Si mon fils est gay, il sera gay"

Au sein de cet album, on retrouve notamment "You Need To Calm Down" et son clip qui marque sa réconciliation avec Katy Perry. L'artiste s'explique : « Nous avons décidé de cette métaphore pour dire ce qu'il se passe dans les médias. Ils choisissent deux personnes et font comme s'ils les entouraient d'essence. Tout ce dont ils ont besoin pour craquer l'allumette est d'un faux mouvement, d'un mauvais mot ou d'un malentendu. C'est ce qui s'est passé avec nous (...) la tension est devenue si forte qu'il était impossible de ne pas penser que l'autre avait une dent contre moi ». En plus de cette paix, le clip montre aussi de nombreuses stars de la communauté LGBTQ+ : Hayley Kiyoko, RuPaul, Billy Porter, Laverne Cox ou encore les stars de l'émission "Queer Eye". Une nouvelle façon pour l'artiste de prouver le fort lien qu'elle entretient avec cette communauté : « Il y a peut-être un an ou deux, Todrick [Hall, drag-queen et ami de Taylor Swift, ndlr] m'a demandé "Qu'est ce que tu ferais si ton fils était gay" (...) Le fait qu'il me demande cela m'a choqué et m'a fait réalisé que je n'avais pas été assez claire sur mes positions. Si mon fils est gay, il sera gay, je ne comprends pas la question ».

"Les droits de ceux qui ne sont pas des hommes blancs hétérosexuels sont supprimés"

Comme le rapporte Vogue, Taylor Swift « multiplie les signaux pro-LGBTQ depuis au moins 2011 » avant de rappeler que dans le « clip de "Mean" (en 2011), on voit un jeune homme vêtu d'un pull violet et d'un noeud papillon, chahuté par des footballeurs ». Depuis, la chanteuse prouve son engagement via les paroles de "Welcome To New York" (« And you can want who you want. Boys and boys and girls and girls ») ou avec ses nombreuses donations pour des associations pro-LGBTQ+. « Les droits de tous ceux qui ne sont pas des hommes blancs hétérosexuels sont supprimés. Jusqu'à récemment, je n'avais pas réalisé à quel point je pouvais être une voix pour une communauté dont je ne fais pas partie. C'est dur de savoir comment faire sans avoir peur de faire une erreur (...) quand je fais une erreur j'ai l'impression que le monde entier le sait (...) C'est une partie de ma vie, de ma carrière » clame Taylor Swift, qui met aussi en avant son engagement politique.

Enfin, la popstar revient également sur les critiques qu'elle a pu recevoir en 2016 après son clash avec Kanye West et Kim Kardashian : « Quand on dit que quelqu’un est "annulé", ce n'est pas une émission de télé, c'est un être humain. Vous envoyez des quantités massives de messages à cette personne soit pour la faire taire, soit pour la faire disparaître, mais cela peut aussi être perçu comme : "Tue-toi". J'ai réalisé que j'avais besoin de restructurer ma vie qui était complètement hors de contrôle. C'était la seule façon que j'avais pour préserver ma santé mentale et pour raconter l'effet que ça fait de traverser quelque chose de véritablement humiliant ». C'est donc plus apaisée que Taylor Swift entame sa nouvelle ère.