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Une pause ? Très peu pour Soprano ! Depuis plus de 10 ans, le rappeur marseillais enchaîne les albums et les succès populaires. Après avoir récolté trois disques de diamant pour "Cosmopolitanie", "L'everest" et "Phoenix", l'artiste a opéré un virage plus pop avec des sonorités 80's sur son dernier album "Chasseur d'étoiles", vendu à plus de 300.000 exemplaires et qui lui a permis de faire sa première tournée des stades. « Si je fais beaucoup de promo, c'est pas pour vendre plus de disques c'est pour remplir plus de concerts. C'est là où je me régale le plus, c'est là où je vois les gens qui aiment ma musique. Dans le virtuel, les plateformes, les streams, ça peut être quelqu'un qui écoute 50 fois ta chanson ou quelqu'un qui n'a pas fait exprès d'écouter. Alors que quelqu'un qui a pris son ticket pour venir te voir... C'est là où je donne tout » confiait avec le sourire l'un des chanteurs les plus populaires de France en interview sur Purecharts.

"Arrête de me demander si je fais du rap ou de la variet"

Après quelques mois de silence, celui qu'on entend sur le titre "Je suis fou" avec Kendji et Vianney revient au premier plan. Ce vendredi, il dévoile "C24", un titre inédit qui devait initialement servir pour fêter les 20 ans de son album "La colombe", pourtant sorti en 2010, « avec les trois quatre générations qui ont suivi [sa] carrière ». A la place, Soprano livre un titre très mélancolique, sur une mélodie entre beats urbains et piano, où il fait le bilan de sa carrière et assure être plein de failles malgré son succès populaire : « Toujours debout malgré la vie et ses mistrals gagnants / Même si j'avoue qu'avec le temps j'suis plus le même qu'avant / Déjà 20 ans (...), deux trois cheveux blancs / Et beaucoup de rimes en haut des charts ».



« Combien comme moi ont dû faire plus que les autres / Pour décrocher la lune ont dû grimper plus que les autres / Pour atteindre le rivage ont dû nager plus que les autres / Pour mettre KO l'adversité ont dû frapper plus que les autres » y lance un Soprano émotif, fidèle à ses origines et à sa ville de Marseille, tout en pointant du doigt les critiques, le danger climatique ou le racisme : « Merde, on n'est pas condamnés à perdre / On sait aimer, on n'est pas condamnés à faire la guerre / Même si les médias nous poussent à la faire / A nous de ne pas tomber dans les pièges qui font jubiler la fachosphère (...) Arrête de me demander si je fais du rap ou de la variet' / Je fais du Sopra c'est pas parfait mais c'est honnête ». « Voici, le nouveau chapitre : "Freedom" » conclut-il. S'agirait-il là du nom de son nouvel album ? Mystère ! Toujours est-il que ce morceau plus sombre dénote avec ses derniers succès sautillants "Dingue" ou "Près des étoiles". A suivre, donc.