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Des trois gros noms de l'électro française des années 2010 avec David Guetta et Bob Sinclar, Martin Solveig est peut-être le plus discret. Mais il n'a pas à rougir face à une solide carrière marquée par les tubes "Jealousy", "Ready 2 Go", "Hello" ou "All Stars" mais aussi une collaboration fructueuse en 2012 avec Madonna sur l'album "MDNA". L'année 2023 marque le grand retour du DJ, qui dévoile le single "Now Or Never". Une chanson électro-pop, parée pour être l'un des tubes de l'été, pour lequel le platiniste a fait appel à Faouzia (la chanteuse du tube "Minefields" avec John Legend) et qui se veut une réponse musicale et festive à ces deux ans de crise sanitaire. « I'm gonna live, I'm gonna fly / The moment's right, now or never / Light up the sky, like fireflies / The moment's right, now or never » y lance l'artiste canado-marocaine alors que le clip, proposant un placement de produit pour Peugeot, place les deux artistes dans une société où tout va à 100 à l'heure.

"Ce retour à la vie colle bien à ma petite histoire"

Un single efficace et percutant qui préfigure la sortie de son nouvel album "Back To Life", prévu pour octobre et qui contiendra 12 titres. Il s'agira de son premier disque depuis "Smash" en 2011. « Ce retour à la vie colle bien à ma petite histoire et à la grande histoire, après une période où le monde s'est arrêté. Soyons francs : cet album, je le fais pour moi. Il est très personnel » indique Martin Solveig au Parisien, qui considère que la pandémie a eu « un impact incroyable » sur le monde de la nuit : « J'ai été sidéré au début, ébranlé au plus profond, il m'a fallu un peu de temps pour retrouver mon équilibre général. Mais cela a finalement été bénéfique pour moi. J'ai compris l'intérêt de faire une pause, de ne plus être dans le "roller-coaster", le petit train fou dans lequel j'étais depuis 20 ans. C'était trop ».



Une expérience qu'il retrace dans les chansons "Confettis and Rain" et "Lost" présentes sur cet album. Car Martin Solveig reconnaît à quel point le rythme de vie d'un DJ peut être épuisant et certains artistes, comme Avicii, peuvent en faire les frais : « On se produit devant des milliers de gens qui s'éclatent et puis on se retrouve seul dans sa chambre d'hôtel, en Australie, loin de sa famille et de ses potes restés en France. (...) Tim était plus fragile émotionnellement que les autres et dans notre métier, il faut être costaud psychologiquement, bien ancré, bien entouré, avec de vrais piliers autour de soi. (...) Plus le succès est fort et rapide, plus il est difficile à gérer ». A noter que l'artiste donnera des sets à Lille, Toulon, Agen ou Fréjus au cours de la saison estivale qui débute.