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La journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire aura lieu ce jeudi 8 novembre. A cette occasion, les chaînes de télévision bousculent leurs programmes pour aborder ce sujet sensible qui concerne tous les Français. TF1 diffusera ce soir à 21h son téléfilm événement "Le jour où j'ai brûlé mon coeur" avec Camille Chamoux et Mickaël Youn, qui revient sur l'histoire vraie de Jonathan Destin, un étudiant qui s'était immolé par le feu après des années de calvaire. Demain, France 4 lancera en direct à 21h le premier numéro de l'émission "Suite parentale", spécialement consacré au harcèlement scolaire. Objectif ? Permettre aux téléspectateurs de réagir et de poser leurs questions via les réseaux sociaux ou SMS. Le talk show, animé par Agathe Lecaron et Benjamin Muller, contiendra notamment le témoignage du chanteur Mika, victime lui aussi de maltraitance durant sa jeunesse.

"Ils m'appelaient le Libanais, le pédé"

Au cours de ce témoignage fort, dont un premier extrait est disponible sur Twitter, l'interprète de "It's My House" raconte avoir été pris pour cible par ses camarades de classe durant des années, notamment lorsqu'il se trouvait au prestigieux lycée français Charles-de-Gaulle, à Londres. « Ils m'appelaient le Libanais, le pédé » se souvient Mika, pour qui cette expérience n'était « pas seulement des mots ». L'artiste explique avoir subi des insultes et des attaques physiques, tels que des jets de canettes et de cailloux qu'il « prenait dans la tête ». « J'aimerais bien dire que je n'ai pas de cicatrices de cette période de ma vie mais ça serait un mensonge. Bien sûr j'en ai » confie le coach de "The Voice", qui affirmé également a été victime de harcèlement de la part d'une institutrice.

En 2015, lorsqu'il s'était assis dans le "Divan" rouge de Marc-Olivier Fogiel sur France 3, Mika était déjà revenu sur les fêlures de son passé et sur la difficulté qu'il a eu à assumer son homosexualité en raison des autres. « Imaginons un garçon de 13-15 ans qui dans sa tête pense qu'il doit construire une autre vie pour être accepté ou avoir la même chance que d'autres. Alors, il ou elle doit faire semblant d'être quelqu'un d'autre (...) Moi, je me suis dit que jamais jamais jamais, je ne le dirais. Je disais : "Quelle honte ! C'est horrible". Et ça, ça peut provoquer une attitude destructrice qui sera mauvaise pour tout le monde » avait raconté le chanteur, à coeur ouvert.

"Ils m'appelaient le libanais, le pédé..."@mikasounds témoigne contre le #harcèlement scolaire dans #SuiteParentale, mardi 6 novembre à 21h sur @France4tv pic.twitter.com/7Bcpbxz2Mc

— LMDMaternelles (@LMDMF5) 2 novembre 2018