Crédits photo : Montage Pure Charts
Mika ne s'arrête pas une seconde. Alors qu'il assure la promotion de la réédition de son dernier album "No Place In Heaven", dont sont extraits "Boum Boum Boum" ou "Tant que j'ai le soleil", le chanteur, qui sera en concert à l'AccorHôtels Arena l'an prochain, tourne actuellement la cinquième saison de "The Voice" aux côtés de Garou, Zazie et Florent Pagny. Dans l'émission de radio "Un dimanche avec", animée par Karine Ferri et diffusée sur RFM en partenariat avec Pure Charts, le coach est revenu sur ses méthodes musclées qui ne plaisent pas toujours à ses candidats.

"Ce job est vraiment vraiment dur"

« J'ai pas honte de travailler, j'ai pas honte de montrer que ça demande du boulot. Les choses ne sont pas faciles dans la vie, la vie est dure. Et ce job est vraiment vraiment dur. Les conséquences sont brutales et violentes. Quand on travaille sur quelque chose et que c'est pas parfait, les conséquences sont horribles (...) Il y a toujours quelqu'un, la prochaine personne, qui peut le faire mieux » a-t-il expliqué à Karine Ferri, sans complexes, révélant que « certains talents n'aiment pas (son) attitude ».

Mais l'interprète de "Good Guys" assume et revendique son côté intraitable : « Je leur dis "Ok vous êtes là, vous voulez gagner votre vie avec ça, vous voulez changer votre vie, vous voulez vraiment vous mettre en dessous de l'oeil du public, c'est une pression énorme". "The Voice" c'est une pression énorme pour un talent. Mais vous le faites parce que vous voulez gagner votre vie, vous voulez faire des disques. Vous voulez avoir une chance. Et ça, c'est bizarre mais ça fait peur aux gens. Mais pas à tout le monde. Il y en a quelques uns qui n'ont pas peur de la manière dont je parle et dont je travaille ». Conscient qu'il peut être parfois « assez brutal », Mika est persuadé qu'« il ne faut pas dire les mots polis », tout en étant « bienveillant, constructif et jamais négatif ».

Regardez Mika évoquer sa collaboration avec Kendji :

"Kendji n'avait pas peur de s'impliquer"

Et d'ailleurs, c'est ce qui a visiblement emmené Kendji Girac vers la victoire. « Quand par exemple j'ai travaillé avec Kendji, j'ai été tellement dur avec lui ! A chaque fois que je lui disais "C'est pas bien, tu n'as pas appris tes paroles. Mets toi dans cette loge avec un coach et tu ne sors pas avant que tu comprennes la manière de chanter cette chanson en anglais". Il détestait chanter en anglais. Et il le faisait ! Il se mettait par terre, pendant quatre heures, il ne sortait pas de la loge, jusqu'au point où il disait "Ok je peux faire la chanson" » a-t-il déclaré, confiant que Kendji « n'avait pas peur de s'impliquer ». Une des clés de son incroyable succès selon Mika : « C'est pour ça que ça ne m'étonne pas du tout qu'il cartonne maintenant. Il continue avec cette attitude. Il était né comme ça. (...) C'est quelqu'un qui s'implique. Je dis toujours "Il faut savoir se salir les mains" ».