Crédits photo : Lionel Urman / Bestimage
M. Pokora ne démord pas. Depuis les annonces du gouvernement quant à l'autorisation des rassemblements de plus de 5.000 personnes dès le 15 août mais avec certaines conditions sanitaires, le chanteur n'y va pas par quatre chemins pour exprimer sa colère sur Instagram. Alors qu'il doit reprendre son "Pyramide Tour" le 4 septembre prochain à Amiens, l'interprète de "Danse avec moi" ne comprend pas les règles sanitaires imposant de laisser un siège libre entre chaque spectateur, alors que la plupart de ses concerts sont quasiment complets. « On a bien compris qu'on était la dernière roue du carrosse. Mais un peu de considération pour toutes celles et ceux à qui vous aimez être associés quand tout va bien ! Soit vous annoncez "Concerts possibles avec port du masque obligatoire jusqu'à tant de personnes", soit vous interdisez et, au moins, on sait à quoi s'en tenir et on passe à autre chose » s'est insurgé M. Pokora, expliquant que « la règle du siège d'écart est impossible à mettre en place quand les billets sont tous vendus depuis des mois ».
"Le dangereux à moitié, faut arrêter maintenant"
S'il a été rejoint par Vitaa et Slimane dans ce bras de fer, le chanteur s'étonne qu'il n'y ait pas plus d'artistes qui montent au créneau. Dans une nouvelle story Instagram, l'interprète de "Si t'es pas là" invite « bon nombre de [ses] collègues étrangement silencieux à se manifester », alors que le ministère de la Culture a fait marche arrière sur ses annonces. « Perso je sais que je pourrai marcher la tête haute au milieu de mes équipes quand tout ça sera terminé et qu'on se retrouvera. Parce que j'ai toujours été reconnaissant envers ces milliers de personnes que j'ai croisé depuis 18 ans que je fais ce métier et qui ont fait partie de la bonne organisation sur chacun des concerts ou événements auxquels j'ai participé depuis tout ce temps » explique l'artiste, toujours dans l'incertitude face à la reprise, ou non, de sa tournée dans quelques semaines.
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La demande de M. Pokora ? « De la considération pour notre secteur d'activité ». « Soit c'est dangereux et on nous interdit avec un arrêté en mettant en place les aides nécessaires, soit ça n'est pas dangereux et on repart au travail avec port du masque obligatoire dans les salles » lance-t-il avant de conclure sur un cinglant : « Le "dangereux à moitié" avec un siège sur deux sans nous aider, faut arrêter maintenant ». Le chanteur s'est même comparé à Hulk pour signifier sa fureur de ne pas voir le ministère de la Culture trancher rapidement la question ! Pour l'heure, ses concerts sont toujours maintenus.
