Crédits photo : Pochette du single "Hard Out Here"
La fin d'année 2013 aura marqué le grand retour sous le feu des projecteurs de Lily Allen. Absente depuis l'opus "It's Not Me, It's You" en 2009, la pétillante chanteuse anglaise a repris ses droits sur les charts britanniques par le biais de deux singles lancés dans la foulée. Choisie par les magasins John Lewis pour sa nouvelle campagne publicitaire de Noël, la popstar londonienne a enregistré une reprise du tube "Somewhere Only We Know" de Keane avant de proposer un titre inédit bien à elle, "Hard Out Here". Deux titres aux sonorités radicalement différentes, qui ont tutoyé le haut des classements en se classant respectivement premier et huitième du Top Singles outre-Manche la même semaine. Depuis, c'est sa reprise qui attire l'attention, tandis que "Hard Out Here" a malheureusement du mal à séduire sur la longueur...
Découvrez le clip du single "Hard Out Here" de Lily Allen :
"Les gens me taillaient en pièces"
Si l'artiste de 28 ans dénonçait l'univers sexiste et dégradant de la pop music dans le clip sulfureux de "Hard Out Here", elle en remet aujourd'hui une couche à l'occasion d'une interview accordée au magazine Esquire. Il y a trois ans, alors au sommet de sa gloire, Lily Allen décidait de tout arrêter pour se consacrer à sa vie personnelle. Désormais mariée et maman de deux petites filles, la chanteuse anglaise revient sur les raisons qui l'ont poussée à faire ce choix, délicat pour sa carrière. « J'en ai eu assez de ces gens qui me taillaient en pièces. Quand vous êtes épuisée physiquement et mentalement, ça vous met à terre », explique l’interprète de "Smile", qui avoue s'être sentie trahie par certaines personnes : « Je pensais ces gens du monde du showbiz mes amis, mais à la seconde où je suis tombée enceinte et donc incapable de sortir et de faire la fête, ils sont soudainement devenus méchants. La seule façon qu'ils ont de se sentir puissants, c'est d'ostraciser les autres. »
Délaissée par ses proches du star-system, la popstar confie avoir eu l'impression d'être victime de harcèlement de cour de récréation. « Je suis heureuse de m'en être rendue compte mais en même temps, tu te sens parfois comme de la m*rde quand tu rentres dans une pièce et que tous les regards se posent sur toi en rigolant. J'ai l'impression que je serai toujours cette petite fille qu'on pointait du doigt à l'école », révèle-t-elle. Une image du show-business loin de ressembler à celle qu'elle imaginait enfant. « Quand je rêvais d'être une popstar, c'était l'époque où les choses étaient authentiques et anarchiques. Les gens prenaient de la drogue, s'éclataient et b**saient entre eux et ce n'était pas fake, c'était réel », regrette-elle avec nostalgie, avant d'ajouter : « Donc excusez-moi d'avoir trouvé ça légèrement décevant quant je suis arrivée et qu'il y avait cette p*tain de bande d'idiots botoxés et désespérés ! ». Le message est passé...