Crédits photo : Capture d'écran YouTube
C'est peu dire que Juliette Armanet en a vu de toutes les couleurs pour son tout premier concert à l'Accor Arena de Paris, le 17 mars dernier. Et pas seulement le rouge incandescent irradiant son show pour défendre son dernier album "Brûler le feu", écoulé à 185.000 exemplaires. En effet, le concert a été interrompu par une alarme incendie, obligeant les quelques 17.000 fans à évacuer les lieux. Au bout d'une dizaine de minutes, et donc une fausse alerte, Juliette Armanet a pu reprendre le cours de son concert pour un dernier quart d'heure au son des titres "Je ne pense qu'à ça", "Sauver ma vie" et "Le rouge aux joues". « Ce soir là, je m’en souviendrai à vie…peut-être que vous aussi. Parce qu’on a TOUT vécu, le roller coaster géant, le grand huit de l’infini, le péplum du coeur… à 17.000. Vous avez tous été tellement là, vous êtes tous restés tellement là, en place, envers et contre tout » s'est-elle réjouie après coup sur Instagram : « Ce Bercy là ne ressemblera à aucun autre. Appeler son album "Brûler le feu" comportait peut-être le risque magique de voir la prière s’exaucer, le poème s’incarner. C’est chose faite, et quelque part c’est tant mieux ».



Diffusé en direct sur Canal Plus, ce concert à Bercy fera-t-il l'objet d'une sortie prochaine en CD et DVD ? Mystère... Toujours est-il que Juliette Armanet se plaît à retourner dans la chaleur de Bercy puisqu'elle dévoile un clip live de son dernier single "Qu'importe", filmé dans ladite salle parisienne. Une captation montrant une chanteuse au sommet de sa forme, que ce soit baignée par les lumières rouges de sa scène 70's ou face à des ventilos, et bien évidemment rayonnante dans sa tenue scintillante. « Qu'importe si tout, entre nous s'entame / Qu'importe si tout entre nous s'enflamme / Qu'importe si tout nous met à genoux / Moi je n'oublierai jamais / C'est écrit comme à la craie » y chante-t-elle dans son refrain repris en choeur par le public.



En novembre dernier, Juliette Armanet se confiait au micro de Purecharts sur son appréhension à l'idée de remplir Bercy : « J'y suis allée plein de fois en tant que spectatrice, j'ai pu assister à des concerts mythiques de Prince ou plus récemment Christine and the Queens. (...) Le public est là pour des rendez-vous aussi gros ! Et pour moi, c'est aussi une réflexion sur le gigantisme. Comment garde-t-on de l'intimité dans un espace aussi gigantesque ? Comment on travaille sur le gigantesque car on a envie que ce soit spectaculaire ? Ça enclenche pas mal d'interrogations et de réflexions sur comment je vais mettre en scène ma musique ». Après cette grande étape scénique, l'interprète du tube "Le dernier jour du disco" repart sur les routes pour une série de dates dans une vingtaine de festivals cet été dont Solidays, Musilac ou le Cabaret Vert.