Crédits photo : Capture TMC
Julien Doré est un artiste comblé. Sorti en septembre dernier, son nouvel album "Aimée" a su toucher le public avec ses chansons mêlant engagement écologique et humour décalé. Emmené par les singles "La fièvre" et "Nous", devenus des tubes, le disque s'est déjà écoulé à plus de 200.000 exemplaires (175.000 ventes pures). « J'essaie d'avoir méga conscience tout le temps à la fois de la fragilité de ce que je vis, que ça peut s'arrêter à tout moment, et de la remise en question. Il n'y a pas un disque où je ne reprends pas tout à zéro, tous les acquis » expliquait justement l'artiste hier soir sur le plateau de l'émission "Quotidien", soulignant son envie de se « renouveler » sur chaque projet. Et ce succès est d'autant plus une récompense pour Julien Doré qui a maintenu la sortie de son album, malgré la situation générale liée à la pandémie de Covid-19.

Regardez Julien Doré chanter "Kiki" en live :

"Je m'excuse au nom de ma génération"

« Les chansons étaient finies avant même le premier confinement. Entre le moment de la fabrication de la pochette et le tournage des premiers clips, je savais que ça allait tomber dans une période un peu particulière. C'est dans ces périodes-là que la musique fait du bien à ceux qui ont envie de la recevoir et de s'en servir comme quelque chose qui enveloppe un peu de soleil » a confié Julien Doré hier soir face à Yann Barthès, après avoir interprété en live son nouveau single "Kiki", décrit comme « un mélange de culpabilité dans les couplets et d'espoir dans les refrains » : « Sur les couplets, je m'excuse au nom de ma génération de peut-être ne pas pouvoir faire mieux ».

Toujours habité par ses textes, Julien Doré a donc délivré son message d'espoir face à la situation climatique préoccupante, laissant s'exprimer deux petites filles à ses côtés pour répéter les fameux "On n'est pas fatigués" qui ornent sa chanson, revisitée ici en version acoustique à la guitare électrique. En plateau, le chanteur a aussi expliqué que l'idée du clip de "Kiki", dans lequel il est accompagné de Virginie Efira qui accouche d'un lionceau, lui est venue il y a un an. L'artiste refuse d'ailleurs désormais de faire appel à de véritables animaux dans ses vidéos, comme ce fut le cas pour "Paris-Seychelles" : « Il y avait quelque chose qui me gênait là-dedans. Dans ce que j'essais de montrer, il y a un vrai paradoxe qu'il y ait des vrais animaux dans mes clips, particulièrement quant il y a des animaux qui sont sensés être sauvages ».