Paru en mars dernier, le cinquième opus de Julie Zenatti est une œuvre originale qui allie de grands airs classiques à des sonorités pop, tout en respectant la grandeur des compositions d’antan. Intitulé "Plus de diva", il a été conçu comme un hommage aux grandes chanteuses et cantatrices d’autrefois comme le fut Maria Callas le siècle dernier.

Si Julie n’a pas souhaité écrire de textes sur ce nouvel album, c'était aussi pour laisser libre cours aux poètes qui l’entourent afin de toucher aussi bien par les mots que par sa voix. "Plus de diva" est un projet conceptuel abouti, mais qui souffre très certainement d’un manque de soutien de la part des médias qui ne relayent pas ces nouvelles chansons, "L’herbe tendre" et "Comme une geisha" (deuxième single) en tête de liste. Malgré le relatif succès commercial, l’album prendra vie lors d’une tournée acoustique qui débutera par un passage au Purple Lounge de Mondorf-les-Bains (Luxembourg). Elle sera ensuite sur la scène Théâtre Déjazet de Paris les 19 et 20 novembre avant de se produire au Centre Culturel de Verneuil-sur-Seine (78) le 27 novembre. Si d’autres dates sont prévues pour l’année prochaine selon le MySpace de la chanteuse, elles ne seront dévoilées que prochainement.

Regardez le court-métrage intitulé "A la recherche de la diva" (2010) :


Cette diva des temps modernes excelle dans le chant et démontre ici quelques prouesses qui valent le détour. Découverte par le biais de la comédie musicale "Notre Dame de Paris" en interprétant Esméralda il y a de cela plus de dix ans, Julie a depuis fait paraître cinq albums qui montre l'évolution d'une artiste de plus en plus sûre de ses choix et banissant la facilité. Du très « variété » "Fragile" (2000) au classicisme de "Plus Diva" (2010), sans oublier le pop-rock de "Comme vous" (2004), la belle aime travailler avec des auteurs et compositeurs d’horizons différents tels que Zazie, Jean-Jacques Goldman ou MC Solaar, afin de créer un univers musical original. Toutefois, Julie sait aussi écrire des chansons pour les autres, comme ce fut le cas pour Chimène Badi et Grégory Lemarchal, tout comme elle sait aussi se raconter dans son livre autobiographique : "Le Journal de Julie Z" (Marques Pages).